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20Mar/17

Le bonheur n’est pas ailleurs

Célébrée pour la première fois en 2013, la journée internationale du bonheur est l’occasion de souligner que tout le monde aspire à être heureux, épanoui, à vivre « à l’abri du besoin, de la peur, en harmonie avec la nature ». Cette journée du bonheur est célébrée ce 20 mars et elle coïncide avec l’équinoxe du printemps. Il ne s’agit pas pendant cette journée de se forcer à être heureux. Mais il serait intéressant de réfléchir à ce qui fait notre bonheur.

Le bonheur est défini couramment comme étant l’état de la conscience pleinement satisfaite. Chacun définit les termes de son bonheur. Même si pour tous, un minimum de bien-être physique et d’équilibre est nécessaire pour l’atteindre. Cependant, le bonheur ne se limite pas à être bien dans sa peau. Pour définir notre bonheur, il faut comprendre ce qu’est le bonheur, connaître le cheminement personnel qui nous y mène. Il faut savoir le distinguer de toutes les notions qui gravitent autour, comme la satisfaction, le plaisir, la joie, la béatitude.

Ne confondons pas Satisfaction et Bonheur

On définit machinalement le bonheur comme la satisfaction d’un désir. Mais cela limiterait le bonheur à quelque chose de matériel. Le contentement qu’on éprouve en étant satisfait ne suffit pas à définir le bonheur.

Ne confondons pas Plaisir et Bonheur

Le plaisir est l’ensemble des sensations agréables liées à la satisfaction de nos besoins fondamentaux. Il serait simple de croire qu’être heureux c’est uniquement combler ses différents désirs : désir de nourriture, désirs sexuels, désir de confort…

Il serait également insensé de réduire le bonheur à une accumulation de plaisirs. C’est à juste titre que Barbey d’Aurevilly considère que « le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages. »*

Il est vrai que pour beaucoup, le bonheur est un état où la somme des plaisirs physiques et psychologiques est supérieure à celle des déplaisirs. Mais c’est négliger le fait qu’un seul désir non réalisé peut entraîner une frustration, empêchant le bonheur, alors que bien d’autres désirs trouvent un plein accomplissement.

Ne confondons pas Joie et Bonheur

La joie est une réaction à un événement de l’environnement, la joie a donc un cause extérieure. Or, le bonheur n’est pas ailleurs, il provient de notre propre intérieur. Selon Cicéron, « le bonheur vient de l’âme seule. »

De plus, on peut éprouver des joies malsaines comme celle de la vengeance ou tirer de la joie de l’échec d’autrui. Mais ces joies malsaines ne concourent pas à notre plein épanouissement.

Ne confondons pas Béatitude et Bonheur

Si le bonheur ne se limite pas à la joie, au plaisir ou à la satisfaction, il ne faut pas en faire non plus une chimère impossible à atteindre. Ne surestimons pas le bonheur, ne le prenons pas par exemple pour la béatitude.

La béatitude est un état psychologique si fort que l’on se sent transcendé. La béatitude est aussi une notion à laquelle il est souvent fait allusion dans la religion chrétienne. Elle ne serait alors pas de ce monde mais plutôt un don divin.

Bien-être et bonheur

La psychologie positive ne s’emploie plus vraiment à définir le bonheur, ce concept difficilement saisissable. Elle se contente d’essayer de poser les contours du bien-être. La question de savoir si ce dernier est subjectif ou composé de critères objectifs continue de diviser. Un fragile accord est néanmoins trouvé sur six dimensions qui conditionnent notre bien être (selon Martin Seligman) : avoir une bonne santé, trouver un sens à sa vie, être bien entouré-e, s’accomplir, s’engager, avoir des émotions positives.

Si la psychologie ne s’emploie plus à une définition universelle du bonheur, elle encourage chacun-e à définir les termes de son bonheur. Il faut vraiment, personnellement, se poser la question de ce qui nous mènerait au bonheur. Une fois cette recherche effectuée, il ne nous resterait qu’à emprunter le chemin de notre bonheur. Alors, qu’attendons-nous pour être heureux-ses ?

Dina

Lecture : Vivre Heureux de Christophe André – Psychologie du bonheur. Ed. Odile Jacob

*Ban Ki-moon

09Jan/17

Accueillir la vie qui s’offre à nous

La tradition mes chères (chers), en début d’année, est de formuler des vœux à l’égard des autres et de prendre des nouvelles résolutions pour soi-même. C’est donc avec plaisir que je souhaite que 2017 soit riche en découvertes, partages et rires entre égéries.

J’avoue m’être très peu pliée à l’usage des résolutions par le passé. Il n’y a pas de raison que ça change. Personnellement, je n’attends pas le 1er janvier pour mettre en œuvre des changements nécessaires à ma vie. Mais la rédaction d’ÉgériesMag nous invite à jouer le jeu des résolutions.

Un bouton de fleur s'ouvre, sous la rosée printanière

En tant que « teamplayer », je veux bien vous livrer, chères égéries, non pas ma résolution pour 2017, mais plutôt la recommandation que je me suis faite depuis quelques jours. Peut-être sera-t-elle utile à nous toutes (tous) pour cette année et peut-être qu’elle nous guidera vers le bonheur. Ma recommandation est une citation de de Joseph Campbell que j’ai entendue pour la première fois au début d’un épisode de Being Mary Jane (série dont l’actrice principale est Gabrielle Union)

« Nous devons savoir renoncer à la vie telle que nous l’avons planifiée pour accueillir celle qui s’offre à nous. »* En définitive, je nous souhaite en 2017 de nous ouvrir un peu plus au bonheur en appréciant notre quotidien et en exploitant au maximum tout ce qu’il offre. C’est un désir très intime que j’espère avoir réussi à formuler.

*« We have to let go of the life we have planned to accept the one that is waiting for us. » Joseph Campbell #BMJ

Dina

03Déc/16

De 2016, ne gardons que le meilleur

Le temps ne sait pas attendre. Il s’en va sans cesse. Ainsi, plus que quelques jours et, 2016 appartiendra au passé. À l’heure du bilan, on se demande tous qu’en a-t-il été ? Quoiqu’il en soit, ne laissons pas 2016 être l’année où la vie nous aura déçu. Ni celle-ci ni les années à venir. Ne devenons pas ce que les orages nous ont réduit à être, ce que des rencontres malencontreuses, des expériences mauvaises, ce que les circonstances malheureuses ont fait de nous.

Laissons aussi de côté les vains regrets, ces mares qui tarissent en nous, devenant une profonde source d’amertume. Il y a probablement eu du mauvais, du moins bon, du bon et du très bon. Gardons à l’esprit que même les expériences pénibles nous enseignent une leçon. De nos tragédies, apprenons et retenons les leçons, n’en récoltons pas la méchanceté, la souffrance et l’amertume.

Bref, franchissons le seuil de 2017 en ne gardant que le meilleur. Quand bien même, on a eu à traverser parfois le pire. Comme l’affirme Sartre, « l’important n’est pas ce qu’on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu’on a fait de nous. » Ne laissons pas nos échecs ou l’aigreur nous façonner.

En effet, la tentation est toujours assez grande de laisser les mauvais moments nous définir. Il est d’ailleurs devenu en quelque sorte tendance de prendre la haine des autres comme excuse à la nôtre, une sorte de justification ou de dédouanement à notre propre animosité. De cette façon, nous entretenons, nous nourrissons chacun à notre table l’extrémisme, l’intolérance, l’ignorance et une violence aveugle qui finira tôt ou tard par nous ronger.

Un vent puissant souffle, drainant avec lui violences, incertitudes, peurs et le repli sur soi en ultime recours. Ne le laissons pas cet air nous porter, aussi entraînant qu’il devienne. Il nous faut tenir bon et insuffler quelque espérance dans ce tohu-bohu. Vivre nous change tous les jours , il nous appartient de décider de devenir une meilleure version de nous ou de nous laisser influencer par le pire de ce monde.

Cramponnons-nous aux choses positives, à nos victoires qu’elles soient maigres ou grandes ou même à nos prix de consolation. Célébrons-les, sans nous endormir sur nos lauriers. D’ailleurs, il reste encore quelques jours pour nous créer de bons souvenirs de 2016. Les fêtes de fin d’année sont justement l’occasion idéale pour profiter sans modération de ceux qu’on aime. Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous !

MM

05Nov/16

Savoir se couronner sans s’endormir sur ses lauriers

Dans l’optique de faire un travail sur soi, on aime à repérer et on se focalise sur ce qui ne va pas dans notre vie, notre travail, nos relations… Essayer d’identifier nos échecs et en tirer des leçons nécessaires pour mieux faire à l’avenir est une démarche nécessaire pour évoluer.

Au même titre, pour aller de l’avant, il faut pouvoir souvent reconnaître ses réussites, les célébrer et, pourquoi pas, en tirer aussi des conclusions, le cas échéant. Il n’ y a pas de petit succès. Les petites réussites quotidiennes sont toutes aussi importantes que les gros défis relevés.

Généralement, on ne manque pas de fêter les grandes évolutions : décrocher le poste de ses rêves, s’acheter une maison… De telles grandes victoires n’arrivent pas très souvent. On rencontre néanmoins des petites réussites dans notre parcours quotidien comme décrocher un nouveau client, boucler un dossier épineux, boucler une étape dans la production etc.

Célébrer ses victoires aussi petites soient-elles nous conditionnerait à avoir un esprit de gagnant, mais pas seulement. C’est une manière de nourrir notre motivation et de maintenir notre confiance en nous-mêmes.

Ce sont les petites réussites de chaque jour qui font le bonheur, dit-on. Prenons donc le soin de nous donner de bonnes notes quand il le faut et d’en être fiers-es. Mais comment se repaître de ses moindres exploits tout en gardant la concentration nécessaire pour poursuivre ses ambitions ?

En effet, nous courrons le risque de nous égarer si nous nous couronnons de lauriers à chaque étape. Ce risque ne nous menace que si nous fêtons nos victoires et nous déposons les armes. En d’autres termes, il fut bien accepter les lauriers dus à sa réussite sans pour autant s’endormir sur ses lauriers.

D’ailleurs, l’expression « s’endormir sur ses lauriers » est bien connue. Elle correspond au fait de ne plus faire des efforts dès ses premiers acquis. Prendre ses premières réussites pour la ligne d’arrivée ultime dans sa course ou cesser tout effort en se disant que la victoire finale est acquise, c’est vouer ses objectifs à un échec.

Déesse de la victoire à Union Square – San-Francisco

Pour ne pas s’endormir sur ses lauriers, il est important d’avoir une échelle de récompense qui corresponde à chaque victoire obtenue. Partager un verre avec son entourage pour une semaine productive, s’offrir un week-end pour la signature d’un gros client, se payer un cadeau significatif pour une augmentation etc.

Tout en célébrant graduellement ses victoires, il ne faut pas perdre de vue les gros objectifs. Normalement, savourer sa victoire, c’est également s’en servir comme le tremplin d’un autre succès. La satisfaction qu’elle procure est le carburant qui vous mènera à franchir une autre étape.

Au sein même de l’entreprise, il est également important de pouvoir souligner les petites performances et les petites victoires. Un projet minutieusement organisé a forcément des étapes. Pour conserver et encourager la motivation des collègues impliqués sur le projet, il est important de relever le franchissement d’une étape. Une petite réunion autour d’un café pour dire aux troupes qu’on se situe bel et bien dans le droit chemin a son petit effet dans la mobilisation de l’équipe.

Anya

03Nov/16

Être aimable ou être gentil-le : telle est la question

À peine vient-on d’enlever nos masques pour Halloween qu’il va en falloir porter un autre, nous, moches et méchants-es que la journée de la gentillesse oblige à faire preuve d’une certaine bienveillance envers nos semblables. Ce monde est décidément un folklore sans fin.

Peut-on forcer la gentillesse ?

Raisonner ainsi c’est se méprendre sur l’intérêt de cette journée de la gentillesse. Comme les journées du rire et du sourire, le but est de rappeler, pour les 364 autres jours, que la gentillesse est une valeur importante. Après, nul n’est obligé de s’y soumettre. Pour ceux qui se prêtent volontiers au jeu, qu’ils se sentent libres de continuer après minuit, toute l’année, toute votre vie durant.

On a tendance à oublier ce qu’est la notion de gentillesse. Elle échappe de plus en plus à ce qu’elle devrait évoquer de noble comme la bonté, le souci des autres. De nos jours, elle tend plutôt à être assimilée au fait d’être con, de se laisser marcher sur les pieds etc.

Rappelons-nous quand on était enfant, comment cette valeur nous servait naturellement à appréhender le monde: il y avait les gentils-les et les méchants-es. On aimait bien alors être dans le camp de la gentillesse. Adulte, on se rend bien compte que cette vision manichéenne était assez limitée. On met plus de nuance : on apprend par exemple que certaines amabilités ne sont que pure politesse, voire hypocrisie. La notion de méchanceté elle-même devient relative quand nous grandissons.

À défaut d’être gentil-le, on se cantonne à être aimable, ce qui est également assez noble. Or, l’amabilité n’est qu’un ersatz de gentillesse. Elle n’engage pas vraiment le cœur. C’est une gentillesse superficielle voire artificielle. La bonté et la bienveillance que suppose la gentillesse peuvent être totalement étrangères à l’amabilité.

Être aimable n’est parfois que pure façade pour l’hypocrite qui veut arborer une gentillesse feinte. L’hypocrisie étant « un hommage que le vice rend à la vertu »*, ne sous-estimons pas l’élaboration, le raffinement de cet hommage. La copie peut parfois faire passer l’original pour une usurpation.

L’essentiel, ce n’est pas de savoir si ceux qui nous entourent, feignent leur gentillesse. De toute façon, il serait difficile de le détecter réellement, on ne peut pas voir dans les cœurs. Gardons juste à l’esprit que certains savent très bien simuler la gentillesse à coup d’amabilités désarmantes. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose.

En réalité, beaucoup préconisent la gentillesse sur le lieu de travail. Elle permettrait une bonne ambiance de travail et moins de stress, ce qui se ressentirait sur les résultats. Sachons néanmoins que si la gentillesse toute désintéressée, toute pure n’est pas de notre goût, nous pouvons tout aussi bien nous distinguer par notre amabilité envers nos collègues, le but étant une bonne ambiance de travail.

L’essentiel serait de pouvoir déterminer soi-même si on est plutôt gentil-le ou juste aimable avec notre entourage. Lorsque notre bienveillance est conditionnée par la reconnaissance des autres ou par une stratégie, ce n’est certainement pas de la gentillesse. Si cette dernière fait réellement partie des valeurs auxquelles nous sommes attachés-es, sachons ne pas la feindre, sachons être bienveillants-es, entièrement, avec le cœur, quitte à passer pour des faibles.

Dina

* François de la Rochefoucauld

24Oct/16

Profilons un peu nos relations !

Que recherchons-nous en premier chez nos amis ou mieux encore dans nos relations amoureuses ?

Est-ce que dans toutes nos relations, on recherche d’une certaine façon le même portrait ? Le terme portrait pourrait porter à confusion. Aussi, est-il nécessaire de préciser qu’on ne parle pas du physique. Quoique, beaucoup aient des critères physiques très précis particulièrement dans leur recherche de la personne avec qui ils/elles souhaitent partager leur vie ou… leur lit, personne ne juge.

En réalité, il est question ici des valeurs qui nous attirent et sur lesquelles on base nos relations. Bon, je vous l’accorde : le terme prête encore à confusion. Mais entendons-nous : valeurs ne désignent pas non plus l’argent ou la richesse matérielle de nos relations. Enfin, il y en a pour qui ça compte aussi. La richesse immatérielle de notre entourage, c’est bien de cela qu’il s’agit.

C’est assez difficile de nous dire ce qui nous attire de manière générale chez ceux que nous fréquentons, sauf quand c’est matériel justement ou palpable ( leur porte-monnaie, leur beauté…). Mais il y a une question à laquelle chacun-e peut répondre objectivement pour peu qu’il/elle s’en donne la peine. Pour qu’une relation marche avec une personne, faut-il que celle-ci soit plutôt exactement comme nous, faut-il qu’elle soit totalement à notre opposé ou encore, faut-il juste qu’on sente une certaine complémentarité entre nous ? Avec quel type de profil, vos relations marchent-elles le mieux ?

Je pense que chaque personne a des critères conscients et des critères inconscients dans sa quête d’amis ou d’âme sœur. Bien plus encore que les critères qu’il/elle maîtrise, ceux qu’il/elle ignore en disent long sur lui/elle.

En tout cas, l’astrologie se vante d’avoir réussi à ébaucher ce que nous désirons dans nos relations selon notre signe. Inutile de préciser que ce n’est pas une science exacte. Mais, il paraît que, parfois, certaines prévisions tombent juste.

En conclusion, je propose un défi. Selon vos aspirations, trouvez à quel signe vous correspondez compte tenu des détails ci-dessous. Dites-nous si c’est réellement votre signe. Puis, dîtes-nous si d’une certaine manière, ces constats peuvent être vrais. Peut-être auriez-vous observé ces tendances dans votre entourage. fb.me/egeriesmag

Voilà selon votre signe astrologique ce que vous rechercheriez dans vos relations (avec mes petits commentaires sceptiques, bien entendu) :

  • Bélier, du 21 Mars au 19 Avril : Un-e partenaire à l’écoute. Le bélier serait-il un brin jaseur ?
  • Taureau, du 20 Avril au 20 mai : Quelqu’un-e qui puisse le/la supporter. Oh, ça sent la bête difficile à vivre.
  • Gémeau, du 21 Mai au 20 Juin : Une personne qui puisse le/la faire rire. Disons qu’il n’en demande pas trop le gémeau. Les tristounets, d’après l’astrologie, vous n’avez aucune chance.
  • Cancer, du 21 Juin au 22 Juillet : Quelqu’un-e qui se soucie et prend soin d’elle/lui. Il va falloir ramener le petit-déjeuner au lit chaque matin.
  • Lion, du 23 Juillet au 23 Août : Un-e partenaire qui l’aime. Bon là, on déplore carrément le manque de précision. Mais soyons pas exigeants, c’est de l’astrologie. Plus c’est vague, mieux c’est : on peut facilement s’y reconnaître. D’ailleurs…
  • Vierge, du 24 Août au 22 Septembre : Quelqu’un-e qui le/la respecte. Que dire : c’est une aspiration noble qui inspire déjà le respect.
  • Balance, du 23 du septembre au 22 Octobre : Un partenaire qui le comprenne. Pour peu qu’il/elle soit haut-perché-e, ça promet.
  • Scorpion, du 23 Octobre au 21 Novembre : Une personne qui l’inspire. Prête à jouer la muse au quotidien ? C’est un sacré défi.
  • Sagittaire, du 22 Novembre au 21 Décembre : Une personne avec qui s’amuser. Faudra ajuster les loisirs et centres d’intérêt, c’est plutôt faisable, non ?
  • Capricorne, du 22 Décembre au 19 Janvier : Une personne à qui se rattacher. Il faut entendre ici une personne avec qui il/elle a des points communs pour pouvoir vraiment se connecter. Eh oui, on est souvent en bonne compagnie avec ceux qui nous ressemblent.
  • Verseau, du 20 Janvier au 19 Février : Quelqu’un-e qui les embrasse. Calmons-nous, ce n’est pas uniquement au sens physique du terme. Autrement, quels sacrés mendiants de câlins. Non, voyons également l’angle où la personne embrasse tout ce que tu es, entièrement.
  • Poisson, du 20 Février au 20 Mars : Un partenaire qui la/le réconforte ou l’encourage. J’espère qu’il ne vous sera pas demandé de faire la ola tout-e seul-e.

Quand j’y pense, j’arrive pas à choisir, je veux un peu de tout ça dans mes relations. Mais puisqu’il faut jouer le jeu, mes aspirations me font choisir la part du lion : être ou se sentir aimée par son entourage, y a rien de tel.

Et non, ça ne correspond pas à mon vrai signe. Mais quand je cherche bien dans mon entourage, je me dis que madame Astrologie n’a pas tort : il y a deux taureaux qu’il faut pouvoir supporter dans mes proches.:p

Dina

21Oct/16

En automne, n’oublie pas de prendre soin de toi

Lorsque le froid gagne un peu plus de terrain, il faut aider notre corps à s’adapter. Comme chaque année, on prédit l’hiver le plus froid depuis 100 ans. On ne sait pas encore si ça sera le cas en 2016. Certains soulignent tout de même que l’hiver 2016-2017 sera moins doux que le précédent.

Pour l’heure, prenons ou reprenons quelques bonnes habitudes pour affronter les changements de l’automne avant de nous attaquer au grand méchant hiver. Voici quelques bons gestes à maintenir ou à reprendre cet automne :

Ne pas oublier d’aérer son intérieur

Aérer permet de baisser la pollution intérieure en renouvelant l’air.

Prenons l’habitude d’aérer au moins 10 à 15 minutes par jour, de préférence quand on est sur le point de sortir ou quand on rentre. De cette manière, on est déjà chaudement habillé et on ne risque pas de prendre froid.

En plus, d’aérer, on peut également installer un purificateur d’air ou encore un diffuseur d’huiles essentielles (huiles essentielles d’eucalyptus etc…).

Par ailleurs, n’oubliez pas d’humidifier l’air asséché par le chauffage en mettant de l’eau dans votre saturateur.

Ne pas oublier de s’hydrater

Si notre corps sait réclamer de l’eau par temps de fortes chaleurs, nous oublions souvent de nous désaltérer lorsqu’il fait froid. Il faut continuer à boire suffisamment d’eau pour éliminer les déchets de notre organisme.

En plus de l’eau, en automne, certaines infusions peuvent aider notre organisme à la transition : menthe.

Manger de manière à se renforcer

En automne, les légumes verts cuits et les lentilles sont fortement conseillés, sans oublier les tartes aux fruits.

Le raifort et les épices comme le gingembre sont aussi nos alliés en automne.

Par ailleurs, certains entament la saison par des régimes détox ou des cures de vitamines, notamment la vitamine C qu’on retrouve dans les agrumes, le Kiwi, les poivrons, etc.

N’oublions pas aussi de varier le plaisir en usant des différentes ressources de saison : châtaigne, coing, figue, noix, poire, pomme, raisin, brocoli, carotte, champignon,chou, courgette, échalote, fenouil, potiron, etc.

Continuer une activité sportive régulière

Continuer à se défouler sur le tapis de course ou en faisant deux séances de jogging hebdomadaire. Sans pratiquer une activité sportive intensive, s’accorder au moins deux bonnes heures de sport par semaine reste suffisant.

Par ailleurs, ne pas se priver d’une bonne balade pour un bol d’air frais sous la lumière du soleil lorsqu’il fait beau. Il est important tout de même de rester à l’écoute de son corps pour ne pas en faire trop.

Prendre soin de son corps

Prendre soin de sa peau en automne, c’est l’hydrater et la nourrir. Si la peau dans son ensemble a besoin de soins, certaines zones sont particulièrement vulnérables. Il s’agit du visage, des lèvres et des mains. Il ne faut pas hésiter non plus à s’offrir des séances de massage pour se détendre.

Il est recommandé de se gommer le corps une fois par semaine et le visage deux fois par semaine. Appliquer également deux fois par semaine un masque hydratant sur la peau.

Il faut prendre soin du corps avec des crèmes hydratantes. Des crèmes naturelles à base de Karité feront très bien l’affaire.

Pour le visage, il faut remplacer son gel hydratant par une crème plus hydratante tout en veillant à respecter la nature de la peau du visage (peau grasse ou sèche).

Continuer l’usage de l’écran solaire.

Prendre soin de ses lèvres avec un baume à lèvres hydratant.

Soigner également ses mains avec une crème revitalisante pour les mains.

Pour limiter l’inévitable chute des cheveux en automne, le mot d’ordre est de nourrir et d’hydrater tout en apportant des soins revitalisants au cuir chevelu. Ne pas oublier de se masser le cuir chevelu pour activer la circulation sanguine. Si vous aimez les produits naturels, l’huile de ricin, l’huile de coco bio, le beurre de Karité et l’huile d’argan seront alors vos meilleurs alliés.

Dina

13Oct/16

Aimez-vous votre boîte ?

Un sondage réalisé par OpinionWay sur un panel de 2011 personnes représentatives de la population française indique que 64% des Français aiment leur boite. Ce chiffre est nettement en baisse comparativement à 2013 où 73% des Français proclamaient alors leur amour pour leur entreprise.

Rappelons que « J’aime ma boîte » est une opération initiée par Sophie de Menthon en 2003 pour permettre aux entreprises de célébrer avec leurs salariés en toute convivialité les points positifs de la vie en entreprise.

une femme redresse la tête ave can visage détendu et souriant devant un tableau noir

Notre activité professionnelle constitue une part prépondérante de notre vie. Il est crucial qu’on s’y épanouisse en plus d’en vivre dignement, avec un salaire décent. En dehors de tout sondage, toute mesure extérieure, nous devons nous demander si on aime réellement notre activité professionnelle, l’environnement et les conditions dans lesquelles on l’exerce.

Comme Confucious l’a dit : « choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. » Aimer notre travail procède tout d’abord de notre choix d’exercer telle ou telle activité, de notre orientation. Est-ce qu’on aime la voie qu’on a empruntée professionnellement ? Est-on vraiment passionnée par le métier qui est le nôtre ? Ou représente-t-il uniquement le moyen de gagner notre vie ?

Même si « j’aime ma boîte » tend à célébrer plutôt l’environnement de travail, la question d’aimer son activité professionnelle doit englober individuellement des aspects plus larges que la convivialité dans l’entreprise. En effet, on aura beau travailler dans un cadre agréable, on risque de ne jamais s’y épanouir si nous avons choisi notre métier par défaut. Dans ce cas, il faut reconsidérer nos options, nos possibilités d’évolution vers un poste qui cadre mieux avec nos envies.

Parmi les partenaires de cette opération, certains s’étonnent de la présence de Pôle Emploi. Et pourtant, c’est à juste titre que ce service public de l’emploi s’associe à cette opération. D’un côté, il a pour mission de répondre aux besoins de recrutement des entreprises. De l’autre, il doit accompagner les demandeurs d’emploi dans leur recherche d’une boite à aimer.

Il est certain qu’avant de pouvoir aimer sa boite, il faut pouvoir en avoir une. Dans un contexte d’augmentation du chômage, il est important de rappeler à l’esprit de ceux qui recrutent, des entreprises, la présence grandissante de ceux qui voudraient trouver un emploi et faire partie des bienheureux qui aiment leur boite.

Anya

13Oct/16

Ces petits gestes qui font de nous une grande personne

La méditation

Méditer n’est pas réserver aux religieux ou à ceux qui croient en Dieu. Il ne s’agit pas exclusivement d’être en lien avec Dieu. Aussi, pour les athées et agnostiques, méditer peut être une connexion avec soi-même, une introspection. La méditation est nécessaire pour se rencontrer soi-même, se ressourcer, rebâtir ses forces, retrouver son équilibre, réaliser qu’on l’a perdue et rechercher l’origine de ses blessures les plus profondes le cas échéant. Ainsi, il est la base de tout travail sur soi.

Le pardon

Revenir sur soi comme défini précédemment permet d’identifier autant ses propres blessures que celles que l’on a infligées aux autres. Pour pouvoir se défaire de ce poids, il est autant important de faire amende honorable auprès de nos victimes que d’accorder nous-mêmes notre pardon.

Pardonner aux autres

Ne nous y trompons pas, accorder son pardon est un processus douloureux et parfois long. Il nécessite de part et d’autre un désir de passer outre les heurts pour se libérer du poids du passé.

Se pardonner à soi-même

Nos erreurs ne font pas de nous une mauvaise personne. Au contraire, réaliser nos défaillances nous permet de travailler sur celles-ci. Comme Cicéron le dit : « c’est le propre de l’homme de se tromper ; seul l’insensé persiste dans son erreur. » Quand on reconnaît son erreur, il faut avoir la volonté de faire table rase du passé, de s’accorder une nouvelle lancée pour l’avenir.

Se pardonner à soi-même est une étape préalable à l’approche de l’autre pour lui demander pardon.

Demander pardon aux autres

Quand on a identifié ses torts et on a réalisé leur impact négatif, il faut prendre la responsabilité de ses actions vis à vis des autres. Bien souvent, nous tombons dans le travers de nous expliquer ou de nous justifier au lieu de nous excuser. C’est la preuve que les phases préalables à notre démarche ont été baclées ou alors on n’assume pas réellement nos responsabilités. Ceci dit, d’aucuns (Nicholas Udall) diraient « mauvaise excuse vaut mieux que pas d’excuse ».

La gratitude

La gratitude détourne notre attention des choses désagréables et nous focalise sur les choses heureuses. C’est une joie partagée avec l’autre . Dans un premier temps, on constate les bienfaits ou joies d’un présent (un bien matériel ou un bien immatériel) et dans un second temps, on identifie une personne extérieure à nous comme source de ce bien.Selon le psychologue Robert Emmons, la gratitude exprimée en toute conscience est bienfaisante. C’est redonné le plaisir qu’on nous a procuré avec son auteur et faire de sa joie , une joie commune.

Le sourire

Garder toujours le sourire. Plus facile à dire qu’à faire n’est-ce pas ! Mais le sourire est essentiel à notre épanouissement personnel. Ne dit-on pas souriez à la vie, elle vous sourira en retour. La récente journée mondiale du sourire le 7 octobre dernier a encore attiré l’attention sur les bénéfices du sourire sur notre santé mentale et notre forme physique. Comme le rire, il regorge de vertus. Non seulement, il réduit notre stress, mais il détend les muscles de notre visage et nous rend plus beau. C’est également un atout puissant pour interagir avec les autres.

Certains vont jusqu’à recommander de se sourire à soi-même chaque matin devant le miroir.

Akimi

26Sep/16

L’Amitié, une affaire à ne pas prendre à la légère

Contrairement à sa famille, on a semble-t-il le choix de ses amis. Faut-il prendre ce choix à la légère, quand on sait que nos amis influenceront nos opinions, notre manière de voir le monde et même nos options dans la vie ? D’une certaine manière, ces relations amicales sont une pièce importante dans la configuration de notre bonheur.

Il est vrai qu’en matière d’amitié, il est plutôt question de « feeling », d’affinités que de calculs ingénieux. Enfin, normalement ! Mais idéalement, quand on veut s’épanouir, il est nécessaire de pouvoir remettre en question ces affinités surtout lorsqu’elles sont nuisibles. Il faut par exemple se demander pourquoi je traîne avec cette personne qui me rabaisse sans cesse ou inversement, pourquoi j’aime choisir mes amis de sorte à me sentir supérieur à eux. Dans le premier cas, ce lien peut-être la cause ou le résultat de la mauvaise estime qu’on a de soi et, dans le second, le signe d’une insécurité intime ou un besoin irrépressible de se « rassurer quand on se compare ». Des mécanismes insidieux et inavouables sont souvent le moteur d’une amitié nuisible.

Si l’amitié ne consiste pas non plus en une relation donnant-donnant, elle doit être source de satisfaction d’un côté comme de l’autre; autrement il est possible que quelqu’un se sert de l’autre comme faire-valoir, parfois sans le savoir.

Qu’on se le dise franchement, l’amitié n’est pas une affaire à prendre à la légère. L’adage culte « mieux vaut être seul que mal accompagné » prend ainsi tout son poids. Quoique prétendent les antisociaux, ces propos ne sont pas un hymne à la solitude. C’est une notice parfois négligée mais très utile à nos interactions sociales. Pour en revenir à l’amitié, en tant que « commerce » sérieux, impliquant notre affection, n’ayons pas peur d’ériger des frontières nettes entre elle et la camaraderie.

Que nos passions, nos fréquentations ou nos centres d’intérêt nous fassent côtoyer régulièrement une personne, nous y gagnons un camarade. N’érigeons pas précipitamment le drapeau de l’amitié sur un territoire aussi fragile. L’amitié va bien au-delà et requiert des sacrifices, un vécu, une présence (sans conditions) l’un pour l’autre dans les bons comme les mauvais moments. Il est fondamental d’effectuer cette distinction à l’heure des réseaux sociaux, convoyeurs de relations virtuelles difficiles à qualifier.

Il n’est pas obligatoire de vouloir les mêmes choses, d’avoir les mêmes opinions ou de prendre les mêmes voies que ses amis, c’est certain. Cependant, on ne peut nier qu’il y a un minimum d’aspirations qui représentent le socle d’une amitié viable. Ce cher bon vieux Sénèque (de la tranquillité de l’âme) donne ainsi quelques conseils pour « une amitié bien choisie »:

« Rien pourtant ne réjouira autant l’âme autant qu’une douce et fidèle amitié »

On doit s’épanouir dans une relation amicale. Si une relation dite amicale est toujours en eaux troubles, entre querelles, incompréhensions, jalousies et tensions, il est temps d’y réfléchir plutôt deux fois qu’une. Il est clair que les vrais amitiés traversent des moments difficiles. Mais quand une relation amicale nous prive de toute sérénité, nous nous devons d’employer les grands moyens pour retrouver la paix.

« Les vices rampent de proche en proche donc on devrait choisir nos amis exempts de vices. »

Quel défi !
Les gens se font une idée de qui nous sommes à travers qui nous fréquentons. C’est un fait. Mais ce n’est pas ce qui devrait nous inquiéter le plus. Ce qui est crucial c’est que nos amis ont de l’influence sur nous ! Que nous l’admettons ou pas, que nous le voulons ou pas. Veillons à ce que cette influence soit le plus positif possible. Il ne s’agit pas non plus de réserver notre amitié uniquement aux gens qui sont exactement comme nous ou qui pensent comme nous. On veillera plutôt à avoir avec nos amis un socle de valeurs qui nous sont chères ; en effet, un minimum de valeurs communes est nécessaire pour assurer la bonne marche des relations amicales.

Par ailleurs, il faut fuir comme la peste les relations qui nous entraînent vers le bas.


« Mais aujourd’hui en une telle pénurie, d’honnêtes gens, soyons moins exigeants »

Il est difficile d’avoir un ami exempt de tous les vices, toujours présent pour nous, qui sait toujours comment nous épauler et qui nous offre une amitié sans aucune fausse note. Certes, il est tout à fait possible de se confectionner un compagnon imaginaire sur mesure frôlant la perfection. Mais dans le monde réel il faut surtout apprendre à accepter les défauts de ses amis et savoir les apprécier malgré leurs défauts.

Gardons également à l’esprit qu’une relation amicale elle-même n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut savoir communiquer pour arranger les désaccords avec ses amis et surmonter les épreuves de l’amitié.


« Ne manquons pas d’éviter les gens tristes qui pleurent sur tout et qui trouvent partout des sujets de plainte »

Une belle amitié nous aide à nous épanouir. Elle ne doit pas nous conduire à un état dépressif permanent. Bien sûr, il arrive qu’on ait des amis dépressifs et c’est naturel d’aider ceux-ci à surmonter leur état dépressif ou de les épauler face à l’adversité. La recommandation d’éviter les gens tristes ne fait aucunement référence à cette situation. Au contraire, questionnons-nous sur la loyauté des amis qui disparaissent systématiquement, lors de nos traversées du désert. Ne pas se lier d’amitié aux gens tristes, c’est plutôt se préserver de ceux qui font le culte de la négativité.

MM

02Juil/15

Vive les vacances!

Nous voici officiellement dans la seconde moitié de cette année 2015. Pour beaucoup, c’est le temps de se poser, de souffler, de s’amuser un peu. Profitez-en si c’est le cas : Voyagez, explorez, découvrez. Qu’importe si vous êtes en famille, en couple, entre amis ou même seul. Quoi ? Que dîtes-vous ? Ce n’est pas agréable d’aller en vacances tout seul ? Vraiment ? Tout est question du lieu que vous choisissez : un lieu de rencontre ou un lieu de repos. Faites votre choix en fonction de vos besoins. Si vous avez besoin de vous amuser, n’allez pas dans un coin perdu vous morfondre sur votre solitude.

Quoiqu’il en soit, prenez le temps de vous ressourcer. L’essentiel, c’est de vous faire plaisir et de trouver le bonheur en vous-même tout d’abord. Ne laissez jamais votre bonheur entre les mains des autres. Comme le dirait François de la Rochefoucault, « quand on ne trouve son repos en soi-même, il est inutile de le chercher ailleurs. » C’est cette paix en vous-même qui vous fera savourer votre repos, vous couper du train-train quotidien, vous ressourcer pour revenir prêt à foncer.

Voyager, se dépayser alors que ce monde est devenu dangereux. On ne peut aller nulle part sans craindre le terrorisme, la violence, des vols ou même que sa maison soit cambriolée à son retour, avanceront certains. Il vous appartient de décider. Resterez-vous cloitré chez vous parce qu’une poignée de gens, certes en nombre croissant, ont décidé que ce monde ne sera plus sûr. Ne les laissez pas marquer leur territoire jusque dans vos esprits, vous leur accorderiez ainsi une victoire aisée. Il faudra certainement éviter les destinations à haut risque. Mais où que vous soyez, soyez prudents, profitez de chaque seconde mais protégez-vous ; évitez de devoir payer le prix de certaines imprudences. Qu’on aille loin ou juste au parc d’à côté, vive les vacances ! Et pour ceux qui resteront travailler, ce n’est que partie remise, je l’espère.

MM

14Fév/15

Mettez les voiles !

Au détour d’une ruelle, j’ai croisé une ancienne camarade de lycée, une véritable artiste. C’était un plaisir absolu de la revoir. Je nous ai projetées dans le passé, je me suis souvenue des magnifiques portraits qu’elle faisait, de ces aquarelles aux personnages vivants, de ses poèmes aussi, de son rêve de vivre plus tard « d’une manière ou d’une autre » de son art, de cette force qu’on avait de croire en nous, en nos ambitions…

Une jeune femme rêve, délaissant ses livres d'école.
Que sont devenus nos rêves ?

Cela fait si longtemps ! Je sais désormais qu’elle travaille dans une banque. Je lui ai tout de même demandé si elle dessinait toujours aussi bien, je l’ai vue baisser ses yeux puis relever son visage en disant « je n’ai plus le temps, on ne fait pas toujours ce qu’on aime dans la vie, tu sais ».

Pourquoi ? Évidemment, je ne lui ai pas posé la question ! Son visage débordant de remords et de tristesse m’a obligée à aborder tout de suite un autre sujet de conversation. Mais je n’ai cessé d’y penser le week-end durant. Pourquoi ne fait-on pas toujours ce qu’on aime ? Pourquoi devrait-on, tels des automates, courir à des activités sans autre intérêt qu’alimentaires, en délaissant ce qui nous passionne réellement.

N’est-ce pas Confucius qui disait « choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ? » Nous sommes tentés de prime abord de dire qu’à notre époque, ce propos de Confucius n’est pas réaliste. On est déjà assez chanceux de trouver un travail qui paye nos factures, qu’il corresponde ou pas à nos études, à nos talents ou à nos envies. Mais cela suffit-il ? Peut-être que de nos jours, en plus du travail qui nous nourrit, il faille celui qui nous captive.

Vous êtes vous déjà demandés ce que vous seriez devenus si vous aviez suivi vos rêves ? Si cette question ne vous remplit pas d’amertume, il se peut que vous soyez sur la bonne voie pour une vie épanouie. Sinon, que vous dire ? Sachez simplement que « dans vingt ans, vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus ! Mettez les voiles ! Explorez ! Rêvez ! Découvrez ! » C’est Mark Twain qui le dit et moi, je vous invite simplement à y réfléchir.

MM

09Déc/14

Les dernières gouttes de 2014

L’année 2014 s’en va : plus que quelques jours, quelques heures et il n’y aura plus rien à écrire sur cette page, elle fera désormais partie de l’histoire. Une année heureuse pour certains et une page à fermer absolument à toute vitesse pour d’autres. Même si le plus gros de l’année est passé, ce qu’il en reste est entre vos mains.

Vous avez dû, tout comme moi, recevoir la fameuse lettre de votre établissement bancaire vous annonçant que « c’est le temps des cadeaux » ou encore les nombreux messages de vos commerçants vous conviant à vivre « la magie de Noël » grâce à leurs produits. Toutes ces missives aux intentions mercantiles à peine voilées sont devenues les véritables indicateurs des fêtes de fin d’année.

Déjà, ont commencé à s’enchaîner les différents bilans, ceux des médias qui choisiront la plus belle chanson de l’année ou qui nous feront revoir les événements les plus marquants de 2014. Nous nous prendrons également au jeu des bilans nous-mêmes, si ce n’est déjà fait, avec cette envie de savoir si le solde de cette année est positif ou négatif.

Décoration de Noël à Metz: un sapin avec la grand roue en arrière plan
Le marché de Noël à Metz

Quoiqu’il en soit, ne restez pas focaliser sur ce qui est passé au risque de ne pas voir ce que vous pourrez changer à l’avenir. Les bilans sont essentiels. Mais, un bilan ne doit pas être fait pour ressasser les mauvaises choses ou se limiter aux victoires obtenues, c’est surtout l’occasion de se demander comment tirer le meilleur de ce qu’on a.

Et qui sait, 2014 n’a pas dit son dernier mot, cette année vous réserve peut-être d’agréables surprises ? Alors, ne vous empressez pas de choisir votre meilleur morceau alors que l’album tourne encore. Et si la dernière mélodie était la meilleure ? En décembre, on a à tort cette impression que l’année est finie, qu’il nous faut attendre le nouvel an et ses résolutions pour changer la donne.

A tous ceux qui ont cette impression que 2014 a été une année de malheur, donnez-lui tout de même la chance d’être autre chose. Certes, plus que quelques heures, quelques secondes pour 2015, mais on peut encore écrire les mots joie, succès, bonheur sur ces quelques lignes, avant de fermer la page.

MM

01Oct/14

Avoir raison ou être heureux : telle est la question.

Avoir raison ou être heureux : drôle de choix. Mais je vous conseille d’y répondre. La vie inflige souvent ce genre de dilemme, bien plus souvent qu’on le pense. Un chauffeur de taxi qui, au détriment de sa course initiale, poursuivrait un chauffard l’ayant injurié, pour lui donner une leçon bien méritée, pourrait perdre la fidélité de ses clients.

Evidemment, si la question se posait dans des termes clairs, bien d’entre nous choisiraient d’être heureux. Avoir raison peut rendre heureux, mais on peut y laisser des plumes : on peut perdre des relations précieuses en voulant avoir à tout prix raison, on peut y perdre toute crédibilité.

Une jeune femme regarde la mer par la fenêtre depuis sa maison
Jeune fille à la fenêtre. Salvador Dali 1925

De surcroît, avoir raison n’est pas forcément être dans le vrai. Comme le dit Schopenhauer qui s’est penché sur l’art d’avoir toujours raison : « on peut objectivement avoir raison quant au débat lui-même tout en ayant tort aux yeux des personnes présentes ». Les apparences jouent beaucoup en la matière.

Par ailleurs, vouloir avoir raison en sachant que ses arguments sont faux ou en réalisant que ceux de son interlocuteur sont plus pertinents peut être perçu comme un signe de médiocrité.

Certes, il ne faut pas accepter systématiquement d’avoir tort mais plutôt repérer le combat inutile et ne pas s’y jeter. Le combat inutile est à mon sens celui qui ferait plus de dégâts et apporterait très peu de bénéfices. Une maigre satisfaction de sa propre vanité au détriment d’une amitié perdue ou d’une relation perdue, par exemple. Posez-vous la question avant toute argumentation : avoir raison ou être heureux ?

Si le jeu en vaut la chandelle, eh bien, battez-vous, usez des stratagèmes pour défendre votre opinion, argumentez becs et ongles sans insulter l’intelligence de votre interlocuteur.

Lorsque le bénéfice est maigre, renoncez à la bataille. Vous n’êtes pas du même bord politique que votre partenaire financier, évitez donc de mettre sans cesse le débat sur ce terrain.

Quand bien même l’autre serait de mauvaise foi, tant qu’il ne s’agit pas d’enjeux cruciaux, laissez-le dans le mijoter dans le cocon de malhonnêteté qui le rassure. Epargnez votre énergie pour les vraies arènes.

Il faut parfois revêtir une armure en société pour laisser glisser les attaques personnelles, ne pas être écorché par le moindre propos. Il ne s’agit pas de porter un masque qui nous empêche d’être nous-mêmes ou de porter un voile de peurs, il n’est pas non plus question de se museler. C’est tout un art de savoir quand s’affirmer et quand se faire oublier.

Alors, avoir raison ou être heureux : votre choix est-il fait ?

MM