Au moment précis où s’affichera 16h34min7,5s sur nos montres, ce 7 novembre, mesdames, selon des comparaisons salariales savamment effectuées, en prenant notamment en compte « la différence moyenne de rémunération horaire brute entre les travailleurs de sexe féminin et masculin », notre travail serait considéré comme étant non-rémunéré.
Dans la mesure où les femmes gagnent en moyenne 15,1% de moins que les hommes pour les mêmes postes, ce serait le moment précis de l’année où leur travail rémunéré prendrait fin s’il y avait une égalité salariale. Le reste du travail effectué à partir de cet instant serait donc du « bénévolat ». En tout cas, c’est ce qu’estiment Les Glorieuses qui ont initié ainsi un mouvement « les françaises veulent l’égalité ».
À l’instar des Islandaises qui ont manifesté le 24 Octobre dernier en quittant leur lieu de travail à 14h38, ce mouvement pour la parité salariale en France invite les Françaises à les rejoindre pour lancer un appel fort aux politiques et à la société.
En filigrane de ce mouvement, s’inscrit un rapport de l’American Association of University Women selon lequel l’égalité salariale ne deviendrait réelle qu’en 2186. En d’autres termes, plus d’un siècle et demi d’inégalités seraient encore endurées si cette cause une n’était pas mieux servie.
Élie