Category Archives: Égérie de cœur

20Mar/17

Le bonheur n’est pas ailleurs

Célébrée pour la première fois en 2013, la journée internationale du bonheur est l’occasion de souligner que tout le monde aspire à être heureux, épanoui, à vivre « à l’abri du besoin, de la peur, en harmonie avec la nature ». Cette journée du bonheur est célébrée ce 20 mars et elle coïncide avec l’équinoxe du printemps. Il ne s’agit pas pendant cette journée de se forcer à être heureux. Mais il serait intéressant de réfléchir à ce qui fait notre bonheur.

Le bonheur est défini couramment comme étant l’état de la conscience pleinement satisfaite. Chacun définit les termes de son bonheur. Même si pour tous, un minimum de bien-être physique et d’équilibre est nécessaire pour l’atteindre. Cependant, le bonheur ne se limite pas à être bien dans sa peau. Pour définir notre bonheur, il faut comprendre ce qu’est le bonheur, connaître le cheminement personnel qui nous y mène. Il faut savoir le distinguer de toutes les notions qui gravitent autour, comme la satisfaction, le plaisir, la joie, la béatitude.

Ne confondons pas Satisfaction et Bonheur

On définit machinalement le bonheur comme la satisfaction d’un désir. Mais cela limiterait le bonheur à quelque chose de matériel. Le contentement qu’on éprouve en étant satisfait ne suffit pas à définir le bonheur.

Ne confondons pas Plaisir et Bonheur

Le plaisir est l’ensemble des sensations agréables liées à la satisfaction de nos besoins fondamentaux. Il serait simple de croire qu’être heureux c’est uniquement combler ses différents désirs : désir de nourriture, désirs sexuels, désir de confort…

Il serait également insensé de réduire le bonheur à une accumulation de plaisirs. C’est à juste titre que Barbey d’Aurevilly considère que « le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages. »*

Il est vrai que pour beaucoup, le bonheur est un état où la somme des plaisirs physiques et psychologiques est supérieure à celle des déplaisirs. Mais c’est négliger le fait qu’un seul désir non réalisé peut entraîner une frustration, empêchant le bonheur, alors que bien d’autres désirs trouvent un plein accomplissement.

Ne confondons pas Joie et Bonheur

La joie est une réaction à un événement de l’environnement, la joie a donc un cause extérieure. Or, le bonheur n’est pas ailleurs, il provient de notre propre intérieur. Selon Cicéron, « le bonheur vient de l’âme seule. »

De plus, on peut éprouver des joies malsaines comme celle de la vengeance ou tirer de la joie de l’échec d’autrui. Mais ces joies malsaines ne concourent pas à notre plein épanouissement.

Ne confondons pas Béatitude et Bonheur

Si le bonheur ne se limite pas à la joie, au plaisir ou à la satisfaction, il ne faut pas en faire non plus une chimère impossible à atteindre. Ne surestimons pas le bonheur, ne le prenons pas par exemple pour la béatitude.

La béatitude est un état psychologique si fort que l’on se sent transcendé. La béatitude est aussi une notion à laquelle il est souvent fait allusion dans la religion chrétienne. Elle ne serait alors pas de ce monde mais plutôt un don divin.

Bien-être et bonheur

La psychologie positive ne s’emploie plus vraiment à définir le bonheur, ce concept difficilement saisissable. Elle se contente d’essayer de poser les contours du bien-être. La question de savoir si ce dernier est subjectif ou composé de critères objectifs continue de diviser. Un fragile accord est néanmoins trouvé sur six dimensions qui conditionnent notre bien être (selon Martin Seligman) : avoir une bonne santé, trouver un sens à sa vie, être bien entouré-e, s’accomplir, s’engager, avoir des émotions positives.

Si la psychologie ne s’emploie plus à une définition universelle du bonheur, elle encourage chacun-e à définir les termes de son bonheur. Il faut vraiment, personnellement, se poser la question de ce qui nous mènerait au bonheur. Une fois cette recherche effectuée, il ne nous resterait qu’à emprunter le chemin de notre bonheur. Alors, qu’attendons-nous pour être heureux-ses ?

Dina

Lecture : Vivre Heureux de Christophe André – Psychologie du bonheur. Ed. Odile Jacob

*Ban Ki-moon

09Jan/17

Accueillir la vie qui s’offre à nous

La tradition mes chères (chers), en début d’année, est de formuler des vœux à l’égard des autres et de prendre des nouvelles résolutions pour soi-même. C’est donc avec plaisir que je souhaite que 2017 soit riche en découvertes, partages et rires entre égéries.

J’avoue m’être très peu pliée à l’usage des résolutions par le passé. Il n’y a pas de raison que ça change. Personnellement, je n’attends pas le 1er janvier pour mettre en œuvre des changements nécessaires à ma vie. Mais la rédaction d’ÉgériesMag nous invite à jouer le jeu des résolutions.

Un bouton de fleur s'ouvre, sous la rosée printanière

En tant que « teamplayer », je veux bien vous livrer, chères égéries, non pas ma résolution pour 2017, mais plutôt la recommandation que je me suis faite depuis quelques jours. Peut-être sera-t-elle utile à nous toutes (tous) pour cette année et peut-être qu’elle nous guidera vers le bonheur. Ma recommandation est une citation de de Joseph Campbell que j’ai entendue pour la première fois au début d’un épisode de Being Mary Jane (série dont l’actrice principale est Gabrielle Union)

« Nous devons savoir renoncer à la vie telle que nous l’avons planifiée pour accueillir celle qui s’offre à nous. »* En définitive, je nous souhaite en 2017 de nous ouvrir un peu plus au bonheur en appréciant notre quotidien et en exploitant au maximum tout ce qu’il offre. C’est un désir très intime que j’espère avoir réussi à formuler.

*« We have to let go of the life we have planned to accept the one that is waiting for us. » Joseph Campbell #BMJ

Dina

20Nov/16

Merci pour la leçon

On a l’impression que certaines épreuves sont des initiations, des rites obligatoires pour s’élever. Aussi dures soient-elles, en émerger apporte une valeur inestimable à la vie. La mue ne se fait certes pas sans douleur. Mais à voir la beauté, la force qu’on y gagne, le jeu en vaut la chandelle.

Que le temps passe. Combien de jours m’éloignent de toi ? Beaucoup ? Il y a longtemps que je ne les ai plus comptés. Combien d’heures loin de notre passion confuse. Je me souviens de celles où j’ai pleuré, celles où j’ai tout cassé, celles où je voulais mourir. Je m’en souviens et j’en ris.

Je suis reconnaissante de m’être finalement trouvée, de m’aimer, « à cause de » toi. En quelque sorte, je te le dois. Je n’irais pas jusqu’à dire grâce à toi. C’est grâce à moi. Tu as su me mettre le dos au mur. Une fois, au pied du mur, je n’ai eu d’autre choix que de l’escalader, d’apprendre à m’aimer. J’ai dû mettre « mon cœur » à l’étrier, ma survie en dépendait.

Je n’espérerai plus l’onction dans le regard vide des autres, je n’irai plus le cœur meurtri mendier une reconnaissance aussi futile que périssable, je ne me construirai plus au gré des envies d’autrui, je n’essaierai plus d’être à l’image de ce qu’on attend de moi. Je me contente désormais d’être moi, celle que j’aime, celle que je préfère, celle que j’ai choisie.

Quand on se décrit l’amour que l’on voudrait vivre, certains se focalisent sur les caractéristiques de l’être aimé, d’autres voient la manière dont ils envisagent leur relation d’amour. Dans tous les cas, d’une personne à l’autre, nos attentes diffèrent. On n’a pas la même manière de vouloir être aimée.

Par contre, il serait intéressant de savoir par quel procédé, chacun élabore ses critères. Par son vécu, de manière fortuite, l’astrologie aurait-elle son influence ? Certains chercheraient à être plus compris, d’autres à se sentir appréciés, d’autres encore à être inspirés etc. Le leurre, c’est qu’une personne sache nous aimer sans forcément éprouver réellement de l’amour envers nous. Ne nous y trompons pas, une telle relation peut être très confortable.

À l’inverse, il y a bien ceux qui sont réellement épris de nous sans être capables de nous procurer cette sensation d’être aimée. Est-ce de leur faute ? Parfois oui, il ne suffit pas d’aimer, il faut être à l’affût des espérances de l’être aimé. Il faut pouvoir choisir de s’y plier ou de s’éloigner, par amour. Oui, c’est quelquefois faire preuve de médiocrité ou de paresse que d’aimer sans se donner les moyens de savoir aimer.

Toi, tu étais loin de toute cette inconsistance, autant dire que tu excellais dans l’art de répondre à mes désirs. L’espace d’un instant, tu m’as fait croire à la notion de prince charmant. Je voulais un allié, j’en avais un. Je rends hommage au compagnon de route que tu étais.

M’aimais-tu réellement ? Une chose est certaine : tu aimais cette image de moi que tu façonnais. À chaque fois que je m’en éloignais, tu te sentais trahi. Comment t’en blâmer ? Avec le temps, j’ai compris les malentendus qui nous entouraient.

Tes « je t’aime » se sont évidés. Ils ont gagné en absurdité. « Je t’aime quand tu es comme je veux. » « Je ne t’aime plus. » Mais mon cœur était en proie à une soif de les entendre, ces « je t’aime ». L’addiction, je suppose. Quand j’y pense, je ne t’aimais pas non plus. J’aimais ta façon de savoir m’aimer. J’étais droguée. Je les voulais tes « je t’aime ». Et je voulais devenir à nouveau l’objet de ton amour. Je me façonnais sans cesse à l’image de ton désir, en m’égarant.

Tu voulais une femme forte, je savais l’être. Tu voulais qu’elle soit parfois faible et se repose sur tes épaules, je le devenais. Tu voulais une femme engagée, j’épousais tes causes perdues. Je crois que si tu avais voulu tout le temps la même femme, on serait encore à roucouler sur une plage ou dans un chalet. Il fallait intarissablement être une autre. Il fallait tantôt être une femme qui me ressemblait et, tantôt, celle, qu’avec toute la bonne volonté du monde, je ne pouvais être. Être ce que tu voulais quand tu voulais m’épuisait. Le comble, c’était cette sensation de prostituer mon âme pour de l’amour.

D’une certaine façon, j’avais réalisé depuis fort longtemps le goût fade de tes « je t’aime ». Ils avaient perdu en sincérité. Qu’importe, je la voulais, cette dose d’amour qui aliène. J’avais peur de perdre ton adoration. J’avais peur que personne ne sache m’aimer autant que toi. Je remercie, à présent, cette broutille d’avoir eu raison de notre relation. J’ai trouvé quelqu’un qui sait m’aimer mieux que toi, je me suis trouvée.

À l’origine d’Effeuillage

MM

03Nov/16

Être aimable ou être gentil-le : telle est la question

À peine vient-on d’enlever nos masques pour Halloween qu’il va en falloir porter un autre, nous, moches et méchants-es que la journée de la gentillesse oblige à faire preuve d’une certaine bienveillance envers nos semblables. Ce monde est décidément un folklore sans fin.

Peut-on forcer la gentillesse ?

Raisonner ainsi c’est se méprendre sur l’intérêt de cette journée de la gentillesse. Comme les journées du rire et du sourire, le but est de rappeler, pour les 364 autres jours, que la gentillesse est une valeur importante. Après, nul n’est obligé de s’y soumettre. Pour ceux qui se prêtent volontiers au jeu, qu’ils se sentent libres de continuer après minuit, toute l’année, toute votre vie durant.

On a tendance à oublier ce qu’est la notion de gentillesse. Elle échappe de plus en plus à ce qu’elle devrait évoquer de noble comme la bonté, le souci des autres. De nos jours, elle tend plutôt à être assimilée au fait d’être con, de se laisser marcher sur les pieds etc.

Rappelons-nous quand on était enfant, comment cette valeur nous servait naturellement à appréhender le monde: il y avait les gentils-les et les méchants-es. On aimait bien alors être dans le camp de la gentillesse. Adulte, on se rend bien compte que cette vision manichéenne était assez limitée. On met plus de nuance : on apprend par exemple que certaines amabilités ne sont que pure politesse, voire hypocrisie. La notion de méchanceté elle-même devient relative quand nous grandissons.

À défaut d’être gentil-le, on se cantonne à être aimable, ce qui est également assez noble. Or, l’amabilité n’est qu’un ersatz de gentillesse. Elle n’engage pas vraiment le cœur. C’est une gentillesse superficielle voire artificielle. La bonté et la bienveillance que suppose la gentillesse peuvent être totalement étrangères à l’amabilité.

Être aimable n’est parfois que pure façade pour l’hypocrite qui veut arborer une gentillesse feinte. L’hypocrisie étant « un hommage que le vice rend à la vertu »*, ne sous-estimons pas l’élaboration, le raffinement de cet hommage. La copie peut parfois faire passer l’original pour une usurpation.

L’essentiel, ce n’est pas de savoir si ceux qui nous entourent, feignent leur gentillesse. De toute façon, il serait difficile de le détecter réellement, on ne peut pas voir dans les cœurs. Gardons juste à l’esprit que certains savent très bien simuler la gentillesse à coup d’amabilités désarmantes. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose.

En réalité, beaucoup préconisent la gentillesse sur le lieu de travail. Elle permettrait une bonne ambiance de travail et moins de stress, ce qui se ressentirait sur les résultats. Sachons néanmoins que si la gentillesse toute désintéressée, toute pure n’est pas de notre goût, nous pouvons tout aussi bien nous distinguer par notre amabilité envers nos collègues, le but étant une bonne ambiance de travail.

L’essentiel serait de pouvoir déterminer soi-même si on est plutôt gentil-le ou juste aimable avec notre entourage. Lorsque notre bienveillance est conditionnée par la reconnaissance des autres ou par une stratégie, ce n’est certainement pas de la gentillesse. Si cette dernière fait réellement partie des valeurs auxquelles nous sommes attachés-es, sachons ne pas la feindre, sachons être bienveillants-es, entièrement, avec le cœur, quitte à passer pour des faibles.

Dina

* François de la Rochefoucauld

02Nov/16

Novembre, un moi(s) sans tabac ?

Novembre sera un mois sans fumer. Enfin, pour ceux d’entre vous qui le souhaitent. Vous aurez alors à votre disposition un kit, pour le moins symbolique, offert par votre pharmacien pour réussir ce pari. Bien plus qu’un kit (brochure de préparation, agenda de 30 jours…), sachez qu’il vous faudra une volonté d’enfer pour venir à bout de votre addiction à la cigarette.

Cendriers débordant de mégots
tant de mégots se sont accumulés.

En effet, vous aurez besoin de cette force intérieure pour prouver à votre cigarette que c’est vous qui la teniez, pas l’inverse. Ce ne sera pas une sinécure. On sait que l’arrêt de la cigarette, selon les gens, entraîne bien d’autres défis à relever comme, entre autres, la maîtrise du stress. Soyez également attentif aux changements de votre organisme et, pourquoi pas, profitez de ce défi pour également mieux manger, pratiquer une activité sportive, prendre soin de vous. Bref, toute une nouvelle hygiène de vie au programme !

L’envie de reprendre sera présente à tout moment. C’est en cela peut-être que l’idée d’oser un challenge collectif contribuera à vous motiver. Bien avant la France, ce type d’initiative collective pour arrêter le tabac a été pris, non sans un certain succès, en Grande-Bretagne depuis 2012, sous le nom de « Stoptober ». En France, ce moi(s) sans tabac est plutôt une première, organisée par le ministère de la santé. Au bout de trente jours, l’envie de recommencer serait réduite, d’où l’intérêt de l’opération.

Un mégot écrasé sur la grande ligne droite d'une route
L’arrêt de la cigarette vous ouvre une grande et longue voie

Sur un autre front, la réglementation de la vente de cigarettes a évolué cette année avec la mise en place du paquet de cigarettes neutre. Depuis le mois de Mai 2016, les producteurs ne doivent plus fabriquer des cigarettes avec leur Logo à destination de la France. Les deux-tiers de l’emballage doivent représenter un message sur les méfaits de la cigarette. Si les anciens paquets ont encore le droit de figurer avec les nouveaux chez les buralistes, il n’en sera plus question dès le 1er janvier 2017.

Encore une fois, toutes ces tentatives de dissuader le client n’ont réellement d’effets que s’il nourrit lui-même l’envie de cesser le tabac. Bon courage donc à tous ceux qui voudront arrêter.

Akimi

26Oct/16

Nous n’avons pas les mêmes valeurs

Les valeurs sont des principes auxquels doivent se conformer les manières d’être et d’agir. Chaque société dispose de la sienne. Néanmoins, il est des valeurs qui sont reconnues universellement.

À l’image de chaque société, chaque individu devrait définir son socle de principes. Bien sûr, on peut puiser dans les valeurs propres à sa culture pour définir les siennes propres. Mais pas uniquement. Notre vécu, notre connaissance de notre propre personnalité, notre sensibilité, notre penchant naturel sont autant d’éléments qui rentrent en compte dans la définition de ces règles.

Ces valeurs peuvent être aussi définies par la négative : ce sont les qualités auxquelles lorsqu’on se soustrait, on se sent profondément meurtri ou on a l’impression de s’égarer. Ce sont les principes auxquels déroger nous ferait perdre notre estime de soi. Il est vrai qu’on peut la retrouver pour peu qu’on fasse le cheminement de se pardonner nous-mêmes.

Montée d’escalier – Conçu par Javi_indy – Freepik.com

Limiter ses valeurs à celles dans lesquelles on a été élevé, c’est refuser de progresser. Certes, les valeurs dans lesquelles on a baigné dans nos familles finissent souvent par devenir les nôtres. Mais si elles ne nous représentent plus vraiment, doit-on se forcer, par pure tradition, à les suivre ? C’est exactement comme pratiquer une religion sans avoir la foi. Se mentir à soi-même, se faire subir sa propre hypocrisie, c’est un moyen sûr de s’égarer.

En définitive, nos valeurs devraient être en adéquation avec qui nous sommes vraiment. C’est sur ce socle que nous établiront notre développement personnel et qui sait, notre success story. Ne laissons donc pas n’importe qui remettre en question nos valeurs. C’est à nous que revient le privilège de les redéfinir, le cas échéant. L’on comprendra bien tout de même que ce ne sont pas des choses qui doivent varier d’une semaine à l’autre.

Si nous ne les avons pas encore définies, il serait temps de mûrir la question. Sur une feuille, inscrivons une dizaine de principes, une sorte de 10 commandements sans lesquels nous nous sentirions aliéner.

Par ailleurs, les autres ne doivent pas être tenues de se plier à nos valeurs. Bien entendu, il est essentiel de partager un certain nombre de principes avec son entourage pour se sentir à son aise avec celui-ci. Néanmoins, obliger les gens qui nous entourent à adhérer à nos valeurs ne ferait que les éloigner de nous ou les aliéner. Il est vrai que nous n’aurons pas toujours les mêmes valeurs que ceux avec qui nous interagirons au quotidien. Faut-il pour autant créer une hiérarchie des valeurs et les condamner sur cette base ? Gardons à l’esprit qu’il y a une différence entre le fait d’avoir des principes et celui d’être fanatique !

Pourquoi doit-on définir ses valeurs ?

  • Nos valeurs nous guideront dans le choix de votre entourage
  • Nos valeurs nous permettront d’identifier vers qui ne pas aller
  • Nos valeurs conditionneront nos décisions
  • Nos valeurs nous guideront vers les causes qui nous conviennent
  • Nos valeurs feront de nous des personnes estimées
  • Nos valeurs nous motiveront
  • Nos valeurs nous aideront à cultiver notre charisme
  • Nos valeurs nous permettront de nous situer par rapport à la société
  • Nos valeurs seront le moteur de nos opinions
  • Nos valeurs jouent un grand rôle dans la construction de notre estime de soi

Dina

24Oct/16

Profilons un peu nos relations !

Que recherchons-nous en premier chez nos amis ou mieux encore dans nos relations amoureuses ?

Est-ce que dans toutes nos relations, on recherche d’une certaine façon le même portrait ? Le terme portrait pourrait porter à confusion. Aussi, est-il nécessaire de préciser qu’on ne parle pas du physique. Quoique, beaucoup aient des critères physiques très précis particulièrement dans leur recherche de la personne avec qui ils/elles souhaitent partager leur vie ou… leur lit, personne ne juge.

En réalité, il est question ici des valeurs qui nous attirent et sur lesquelles on base nos relations. Bon, je vous l’accorde : le terme prête encore à confusion. Mais entendons-nous : valeurs ne désignent pas non plus l’argent ou la richesse matérielle de nos relations. Enfin, il y en a pour qui ça compte aussi. La richesse immatérielle de notre entourage, c’est bien de cela qu’il s’agit.

C’est assez difficile de nous dire ce qui nous attire de manière générale chez ceux que nous fréquentons, sauf quand c’est matériel justement ou palpable ( leur porte-monnaie, leur beauté…). Mais il y a une question à laquelle chacun-e peut répondre objectivement pour peu qu’il/elle s’en donne la peine. Pour qu’une relation marche avec une personne, faut-il que celle-ci soit plutôt exactement comme nous, faut-il qu’elle soit totalement à notre opposé ou encore, faut-il juste qu’on sente une certaine complémentarité entre nous ? Avec quel type de profil, vos relations marchent-elles le mieux ?

Je pense que chaque personne a des critères conscients et des critères inconscients dans sa quête d’amis ou d’âme sœur. Bien plus encore que les critères qu’il/elle maîtrise, ceux qu’il/elle ignore en disent long sur lui/elle.

En tout cas, l’astrologie se vante d’avoir réussi à ébaucher ce que nous désirons dans nos relations selon notre signe. Inutile de préciser que ce n’est pas une science exacte. Mais, il paraît que, parfois, certaines prévisions tombent juste.

En conclusion, je propose un défi. Selon vos aspirations, trouvez à quel signe vous correspondez compte tenu des détails ci-dessous. Dites-nous si c’est réellement votre signe. Puis, dîtes-nous si d’une certaine manière, ces constats peuvent être vrais. Peut-être auriez-vous observé ces tendances dans votre entourage. fb.me/egeriesmag

Voilà selon votre signe astrologique ce que vous rechercheriez dans vos relations (avec mes petits commentaires sceptiques, bien entendu) :

  • Bélier, du 21 Mars au 19 Avril : Un-e partenaire à l’écoute. Le bélier serait-il un brin jaseur ?
  • Taureau, du 20 Avril au 20 mai : Quelqu’un-e qui puisse le/la supporter. Oh, ça sent la bête difficile à vivre.
  • Gémeau, du 21 Mai au 20 Juin : Une personne qui puisse le/la faire rire. Disons qu’il n’en demande pas trop le gémeau. Les tristounets, d’après l’astrologie, vous n’avez aucune chance.
  • Cancer, du 21 Juin au 22 Juillet : Quelqu’un-e qui se soucie et prend soin d’elle/lui. Il va falloir ramener le petit-déjeuner au lit chaque matin.
  • Lion, du 23 Juillet au 23 Août : Un-e partenaire qui l’aime. Bon là, on déplore carrément le manque de précision. Mais soyons pas exigeants, c’est de l’astrologie. Plus c’est vague, mieux c’est : on peut facilement s’y reconnaître. D’ailleurs…
  • Vierge, du 24 Août au 22 Septembre : Quelqu’un-e qui le/la respecte. Que dire : c’est une aspiration noble qui inspire déjà le respect.
  • Balance, du 23 du septembre au 22 Octobre : Un partenaire qui le comprenne. Pour peu qu’il/elle soit haut-perché-e, ça promet.
  • Scorpion, du 23 Octobre au 21 Novembre : Une personne qui l’inspire. Prête à jouer la muse au quotidien ? C’est un sacré défi.
  • Sagittaire, du 22 Novembre au 21 Décembre : Une personne avec qui s’amuser. Faudra ajuster les loisirs et centres d’intérêt, c’est plutôt faisable, non ?
  • Capricorne, du 22 Décembre au 19 Janvier : Une personne à qui se rattacher. Il faut entendre ici une personne avec qui il/elle a des points communs pour pouvoir vraiment se connecter. Eh oui, on est souvent en bonne compagnie avec ceux qui nous ressemblent.
  • Verseau, du 20 Janvier au 19 Février : Quelqu’un-e qui les embrasse. Calmons-nous, ce n’est pas uniquement au sens physique du terme. Autrement, quels sacrés mendiants de câlins. Non, voyons également l’angle où la personne embrasse tout ce que tu es, entièrement.
  • Poisson, du 20 Février au 20 Mars : Un partenaire qui la/le réconforte ou l’encourage. J’espère qu’il ne vous sera pas demandé de faire la ola tout-e seul-e.

Quand j’y pense, j’arrive pas à choisir, je veux un peu de tout ça dans mes relations. Mais puisqu’il faut jouer le jeu, mes aspirations me font choisir la part du lion : être ou se sentir aimée par son entourage, y a rien de tel.

Et non, ça ne correspond pas à mon vrai signe. Mais quand je cherche bien dans mon entourage, je me dis que madame Astrologie n’a pas tort : il y a deux taureaux qu’il faut pouvoir supporter dans mes proches.:p

Dina

21Oct/16

Ces petites décoctions sacrées

Voici la période de l’année où on retrouve la joie de déguster des tisanes et décoctions. Si l’on peut boire certaines pour le simple plaisir qu’elles procurent, ayons le réflexe d’utiliser quelques unes comme atouts ou suppléments pour notre santé et notre bien-être. Précisons que ces boissons ne se substituent pas aux bons soins de nos médecins.

Rhumes et grippes

C’est aussi la saison des grippes et des rhumes qui commence. Il ne faut pas badiner avec ces maux. Il est important de consulter un médecin pour qu’il livre un vrai diagnostic et prescrive des soins adaptés. En parallèle, certaines tisanes peuvent vous soulager.

Ne pas hésiter à demander à votre médecin si elles sont compatibles avec les soins prescrits.

Tisane de feuilles de framboisier

Elle n’est pas seulement conseillée pour les débuts de grippes.

Infusion de thym

Renverser environ 50 grammes de thym dans un litre d’eau bouillie et laisser infuser pendant 10 minutes. Prendre trois fois par jour entre les repas.

Décoction d’oignon

3 ou 4 oignons bouillis dans un demi-litre d’eau pendant 10 minutes. Ensuite, il faut filtrer et ajouter quelques cuillerées de miel. Boire au moins trois fois par jour.

Pas trop fan de cette décoction, je lui préfère carrément une soupe à l’oignon avec des épices comme le gingembre et l’ail : ça marche aussi !

Infusion de feuilles d’eucalyptus

Une poignée de feuilles d’eucalyptus dans un litre d’eau. Boire trois tasses par jour, 30 minutes au moins après les repas.

Diarrhée légère

Boire selon son envie de la bouillie de riz blanc ou alors de l’eau de riz blanc obtenue en faisant bouillir du riz dans de l’eau.

Foie engorgé

Passer du radis noir au mixeur. Prendre un verre de jus de radis noir à jeun le matin.

Purifier les reins

Infusion de persil

Est-il utile de préciser que si on a des problèmes aux reins, il vaut mieux vous adresser tout de suite à votre médecin traitant ? Mais quand vous n’êtes pas souffrant, rien ne nous empêche de consacrer un jour par semaine ou par mois, à nettoyer ses organes importants. Pour cela, l’infusion de persil est recommandé.

Laver et couper un bouquet de persil. Laisser bouillir avec de l’eau pendant 10 minutes puis laisser refroidir. Laisser refroidir, filtrer et mettre au frais.

Prendre trois fois par jour, de préférence avant les repas.

Envie fréquente d’uriner

Boire deux fois par jour du jus de gingembre sucré.

Aigreurs d’estomac

Infusion de basilic

Infuser 30 grammes de basilic dans un litre d’eau bouillante pendant 10 minutes. Boire deux à trois tasses par jour entre les repas.

Infusion de menthe

Infuser 50 grammes de menthe dans un litre d’eau bouillante. Prendre deux fois par jour après les repas.

Ballonnements

Infusion de fenouil

Mettre 40 grammes de fenouil dans un litre d’eau bouillante. Prendre une tasse après chaque repas.

Rétention d’eau

Infusion de chiendent

Laisser bouillir 50 g de racine de chiendent dans un litre d’eau pendant 10 minutes. Filtrer et boire une demi-verre matin et après-midi pendant quelques jours. Ne pas en consommer de manière prolongée.

Infusion de persil

À préparer comme décrit plus haut (purifier les reins)

Thé vert

Choisir un bon thé vert. Il faut néanmoins le consommer modérément puisqu’il est un capteur de fer.

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Troubles du sommeil

Là, ce n’est pas le choix qui manque. Une variété de tisanes s’offre à vous et a le choix selon le trouble du sommeil. Il suffira de demander à votre pharmacien. Les choix peuvent se faire également selon notre goût :

  • l’aubépine et les feuilles de valériane pour les angoisses
  • la verveine, la fleur d’oranger, la camomille, le tilleul, les feuilles de corossol… qui ont une action sédative

Grossesse

La tisane de feuilles de framboisier

Elle convient aux femmes enceintes, particulièrement le dernier mois de grossesse pour faciliter l’accouchement et aide à enrichir le lait maternel grâce à ses minéraux.

Elle prévient les fausses couches et les hémorragies.

Dina

21Oct/16

En automne, n’oublie pas de prendre soin de toi

Lorsque le froid gagne un peu plus de terrain, il faut aider notre corps à s’adapter. Comme chaque année, on prédit l’hiver le plus froid depuis 100 ans. On ne sait pas encore si ça sera le cas en 2016. Certains soulignent tout de même que l’hiver 2016-2017 sera moins doux que le précédent.

Pour l’heure, prenons ou reprenons quelques bonnes habitudes pour affronter les changements de l’automne avant de nous attaquer au grand méchant hiver. Voici quelques bons gestes à maintenir ou à reprendre cet automne :

Ne pas oublier d’aérer son intérieur

Aérer permet de baisser la pollution intérieure en renouvelant l’air.

Prenons l’habitude d’aérer au moins 10 à 15 minutes par jour, de préférence quand on est sur le point de sortir ou quand on rentre. De cette manière, on est déjà chaudement habillé et on ne risque pas de prendre froid.

En plus, d’aérer, on peut également installer un purificateur d’air ou encore un diffuseur d’huiles essentielles (huiles essentielles d’eucalyptus etc…).

Par ailleurs, n’oubliez pas d’humidifier l’air asséché par le chauffage en mettant de l’eau dans votre saturateur.

Ne pas oublier de s’hydrater

Si notre corps sait réclamer de l’eau par temps de fortes chaleurs, nous oublions souvent de nous désaltérer lorsqu’il fait froid. Il faut continuer à boire suffisamment d’eau pour éliminer les déchets de notre organisme.

En plus de l’eau, en automne, certaines infusions peuvent aider notre organisme à la transition : menthe.

Manger de manière à se renforcer

En automne, les légumes verts cuits et les lentilles sont fortement conseillés, sans oublier les tartes aux fruits.

Le raifort et les épices comme le gingembre sont aussi nos alliés en automne.

Par ailleurs, certains entament la saison par des régimes détox ou des cures de vitamines, notamment la vitamine C qu’on retrouve dans les agrumes, le Kiwi, les poivrons, etc.

N’oublions pas aussi de varier le plaisir en usant des différentes ressources de saison : châtaigne, coing, figue, noix, poire, pomme, raisin, brocoli, carotte, champignon,chou, courgette, échalote, fenouil, potiron, etc.

Continuer une activité sportive régulière

Continuer à se défouler sur le tapis de course ou en faisant deux séances de jogging hebdomadaire. Sans pratiquer une activité sportive intensive, s’accorder au moins deux bonnes heures de sport par semaine reste suffisant.

Par ailleurs, ne pas se priver d’une bonne balade pour un bol d’air frais sous la lumière du soleil lorsqu’il fait beau. Il est important tout de même de rester à l’écoute de son corps pour ne pas en faire trop.

Prendre soin de son corps

Prendre soin de sa peau en automne, c’est l’hydrater et la nourrir. Si la peau dans son ensemble a besoin de soins, certaines zones sont particulièrement vulnérables. Il s’agit du visage, des lèvres et des mains. Il ne faut pas hésiter non plus à s’offrir des séances de massage pour se détendre.

Il est recommandé de se gommer le corps une fois par semaine et le visage deux fois par semaine. Appliquer également deux fois par semaine un masque hydratant sur la peau.

Il faut prendre soin du corps avec des crèmes hydratantes. Des crèmes naturelles à base de Karité feront très bien l’affaire.

Pour le visage, il faut remplacer son gel hydratant par une crème plus hydratante tout en veillant à respecter la nature de la peau du visage (peau grasse ou sèche).

Continuer l’usage de l’écran solaire.

Prendre soin de ses lèvres avec un baume à lèvres hydratant.

Soigner également ses mains avec une crème revitalisante pour les mains.

Pour limiter l’inévitable chute des cheveux en automne, le mot d’ordre est de nourrir et d’hydrater tout en apportant des soins revitalisants au cuir chevelu. Ne pas oublier de se masser le cuir chevelu pour activer la circulation sanguine. Si vous aimez les produits naturels, l’huile de ricin, l’huile de coco bio, le beurre de Karité et l’huile d’argan seront alors vos meilleurs alliés.

Dina

17Oct/16

Le no make-up : tout un art

Quand bien même je la comprenais, je considérais que la célèbre chanteuse Alicia Keys faisait une erreur en créant autour de son absence de maquillage un événement. On m’avait alors rétorqué que c’était les médias qui en avaient fait tout un foin. Soit !

Elle n’avait fait que saisir la perche pour dénoncer le diktat du maquillage. Elle n’aurait peut-être pas dû. On se doute bien que pour une star comme elle, le naturel regorge de soins et d’artifices. C’est ambitieux et risqué de déclarer solennellement qu’on ne se maquillera plus quand on est souvent sur les podiums, à la télévision. Il est naïf de croire qu’on pourrait tenir le pari ou il est ingénieux de pouvoir pousser certaines à l’admiration par ce geste … anodin pour nous le commun des mortelles.

L’univers des célébrités a ses propres codes. L’image, surtout celle de la femme, en est composante majeure, qu’importe qu’on soit actrice, danseuse, animatrice ou même femme politique. La présentatrice télé australienne, Tracey Spicer, avait déjà attiré l’attention sur cette injonction à être maquillée en s’y soustrayant pendant un an.

Quand on est une star, on est encore plus que les autres femmes poussées à s’habiller, se maquiller, non pas pour se plaire à soi-même mais aussi pour plaire aux autres. En d’autres termes, il faut être belle ! C’est une sorte d’obligation. Eh bien, soyons belles, quoi de plus joyeux !

Mais voilà ! Il n’y a que certaines façons d’être belle. Comment y arriver ? En effaçant notre nature « pleine d’imperfections au regard des normes de beauté ». C’est une course qui n’est pas sans risques. Dans les années 90, avoir une poitrine généreuse faisait partie des critères de beauté. Dans les années 2010, il ne faut pas avoir trop de poitrine non plus. Par contre, les fesses ont la côte. Vive la course au bistouri !

Pour en revenir au maquillage, ses codes évoluent constamment. Il a fallu apprendre le contouring le highlighting, à se faire des lèvres tie and dye, à dessiner ses sourcils aux normes en vigueur. Bref, a-t-on vraiment le choix de ce qui est beau ? Cette déesse incontestable et impitoyable qu’est la mode peaufine les règles de la beauté pour nous, les travaille et en fidèles dévotes, nous suivons son évangile versatile en n’oubliant pas de lui verser une généreuse dîme.

Néanmoins, à travers toute cette ferveur, n’oublions pas de nous regarder et de définir notre propre beauté. Juste pour être claire, je tiens à préciser que je ne parle pas de beauté intérieure. Je parle d’apprivoiser notre image, de savoir la dompter avec ou sans les règles en vigueur, de pouvoir jouer avec nos imperfections et nos atouts. Que la décision de se maquiller ou pas ne soit pas un choix servile. Assumons-nous. C’est surtout en cela que la décision d’Alicia Keys est à respecter. Elle a fait cette décision pour elle. Que chacune prenne sa propre décision.

Aujourd’hui, les révélations de sa maquilleuse sur les petites retouches sur son teint n’ont aucun effet sur moi. Malgré sa décision d’être naturelle, elle aurait utilisé « des cils individuels pour combler ses sourcils et un crayon pour mettre en valeur ses taches de rousseur. Pour donner à son visage, un éclat chaleureux, je lui applique une poudre matifiante ou un sérum anti-âge bronzant » Je n’ai pas eu l’impression d’être bernée ou qu’elle ait voulu tromper qui que ce soit. Peut-être parce qu’au départ, sa décision d’être naturelle n’a eu aucun impact sur mes propres choix.

Je laisse le soin aux nombreuses femmes qui n’ont jamais ressenti le besoin de mettre un anti-cernes ou un correcteur de lui jeter la pierre. Encore une fois, le fait de se maquiller ou pas devrait être pour chaque femme un choix personnel, un choix qu’on ne se sent pas obligée de justifier face au monde.

Heureusement, Alicia Keys avait pris soin de préciser que son choix d’être sans maquillage ne veut pas dire qu’elle est contre le make-up. C’est important de se démarquer du diktat du naturel qui tend aussi à déployer ses ailes. Et sachons le pour de bon, de nos jours, il y a une distinction à faire entre paraître naturelle et être naturelle. Paraître naturelle, c’est tout un art, celui des artifices invisibles.

Akimi

15Oct/16

Pourquoi Octobre est rose ?

En 1992, le ruban rose a été créé pour sensibiliser et attirer l’attention sur la prévention du cancer du sein. En 1993, Evelyn H. Lauder crée une Fondation pour la Recherche contre le Cancer du Sein (BCRF) pour récolter des fonds afin de faire évoluer la recherche contre la maladie.

Il devient évident qu’il faille détecter la maladie tôt pour accroître les chances de guérison et de survie. Octobre rose trouve là tout son sens. L’opération s’installe avec l’appui de Marie Claire à Paris en 1994. Aujourd’hui, cette campagne contre le cancer du sein a gagné les quatre coins du monde.

Selon l’association, Think Before You Pink, le rose, choisi par Estée Lauder en 1992 comme une couleur qui dénote la féminité, la douceur, la joie et la bonne santé. Du rose donc pour gommer l’angoisse, le vide et la douleur dans lesquelles cette maladie peut souvent plonger.

Octobre rose, c’est pour vivre, rire, sourire, se sentir belle malgré l’existence de cette maladie, même après avoir été atteint-e ou encore avoir une chance de la prendre de court par la prévention et pourquoi pas un jour terrasser ce mal pour de bon. C’est également pour aider dans la recherche contre le cancer du sein. Nos dons sont donc les bienvenus.

Il est important de porter cette sensibilisation autour de nous, inciter les femmes à faire de l’auto-palpation pour détecter toute anomalie avant qu’elle ne prenne de l’ampleur. Ceci dit, il est important de préciser que ce n’est pas la peine non plus de faire une fixation sur cette maladie. Si les femmes sont le plus touchés par le cancer du sein , n’oublions que les hommes peuvent également en souffrir.

Ci-dessus, il y a quelques indications pour bien réaliser la palpation. Néanmoins, si vous n’y arriviez pas, n’hésitez pas à le faire faire par votre gynécologue. Si des irrégularités sont observés, adressez-vous également à votre gynécologue qui vous prescrira des analyses complémentaires et vous fera réaliser une mammographie.

La mammographie est une radio qui permet d’observer la glande mammaire pour détecter toute anomalie ou tumeur ainsi que les micro-calcifications invisibles à l’échographie. À partir de 40 ans, il est indiqué de réaliser une mammographie tous les deux ans.

Aujourd’hui, le débat sur le cancer du sein inclut également la problématique du dépistage systématique qui pousserait au surdiagnostic d’après de récentes études statistiques. En effet, la profession admet que ce dépistage systématique a de nombreux inconvénients, surtout tel qu’il est pratiqué actuellement. Le débat se place alors sur le rapport bénéfices/inconvénients. Les détracteurs du dépistage systématique pensent qu’il serait préférable et plus avantageux de décider des examens nécessaires au cas par cas, selon les antécédents, etc. De toute manière, à la lumière des dernières années, la prévention peut et doit s’améliorer.

Akimi

13Oct/16

Ces petits gestes qui font de nous une grande personne

La méditation

Méditer n’est pas réserver aux religieux ou à ceux qui croient en Dieu. Il ne s’agit pas exclusivement d’être en lien avec Dieu. Aussi, pour les athées et agnostiques, méditer peut être une connexion avec soi-même, une introspection. La méditation est nécessaire pour se rencontrer soi-même, se ressourcer, rebâtir ses forces, retrouver son équilibre, réaliser qu’on l’a perdue et rechercher l’origine de ses blessures les plus profondes le cas échéant. Ainsi, il est la base de tout travail sur soi.

Le pardon

Revenir sur soi comme défini précédemment permet d’identifier autant ses propres blessures que celles que l’on a infligées aux autres. Pour pouvoir se défaire de ce poids, il est autant important de faire amende honorable auprès de nos victimes que d’accorder nous-mêmes notre pardon.

Pardonner aux autres

Ne nous y trompons pas, accorder son pardon est un processus douloureux et parfois long. Il nécessite de part et d’autre un désir de passer outre les heurts pour se libérer du poids du passé.

Se pardonner à soi-même

Nos erreurs ne font pas de nous une mauvaise personne. Au contraire, réaliser nos défaillances nous permet de travailler sur celles-ci. Comme Cicéron le dit : « c’est le propre de l’homme de se tromper ; seul l’insensé persiste dans son erreur. » Quand on reconnaît son erreur, il faut avoir la volonté de faire table rase du passé, de s’accorder une nouvelle lancée pour l’avenir.

Se pardonner à soi-même est une étape préalable à l’approche de l’autre pour lui demander pardon.

Demander pardon aux autres

Quand on a identifié ses torts et on a réalisé leur impact négatif, il faut prendre la responsabilité de ses actions vis à vis des autres. Bien souvent, nous tombons dans le travers de nous expliquer ou de nous justifier au lieu de nous excuser. C’est la preuve que les phases préalables à notre démarche ont été baclées ou alors on n’assume pas réellement nos responsabilités. Ceci dit, d’aucuns (Nicholas Udall) diraient « mauvaise excuse vaut mieux que pas d’excuse ».

La gratitude

La gratitude détourne notre attention des choses désagréables et nous focalise sur les choses heureuses. C’est une joie partagée avec l’autre . Dans un premier temps, on constate les bienfaits ou joies d’un présent (un bien matériel ou un bien immatériel) et dans un second temps, on identifie une personne extérieure à nous comme source de ce bien.Selon le psychologue Robert Emmons, la gratitude exprimée en toute conscience est bienfaisante. C’est redonné le plaisir qu’on nous a procuré avec son auteur et faire de sa joie , une joie commune.

Le sourire

Garder toujours le sourire. Plus facile à dire qu’à faire n’est-ce pas ! Mais le sourire est essentiel à notre épanouissement personnel. Ne dit-on pas souriez à la vie, elle vous sourira en retour. La récente journée mondiale du sourire le 7 octobre dernier a encore attiré l’attention sur les bénéfices du sourire sur notre santé mentale et notre forme physique. Comme le rire, il regorge de vertus. Non seulement, il réduit notre stress, mais il détend les muscles de notre visage et nous rend plus beau. C’est également un atout puissant pour interagir avec les autres.

Certains vont jusqu’à recommander de se sourire à soi-même chaque matin devant le miroir.

Akimi

26Sep/16

L’Amitié, une affaire à ne pas prendre à la légère

Contrairement à sa famille, on a semble-t-il le choix de ses amis. Faut-il prendre ce choix à la légère, quand on sait que nos amis influenceront nos opinions, notre manière de voir le monde et même nos options dans la vie ? D’une certaine manière, ces relations amicales sont une pièce importante dans la configuration de notre bonheur.

Il est vrai qu’en matière d’amitié, il est plutôt question de « feeling », d’affinités que de calculs ingénieux. Enfin, normalement ! Mais idéalement, quand on veut s’épanouir, il est nécessaire de pouvoir remettre en question ces affinités surtout lorsqu’elles sont nuisibles. Il faut par exemple se demander pourquoi je traîne avec cette personne qui me rabaisse sans cesse ou inversement, pourquoi j’aime choisir mes amis de sorte à me sentir supérieur à eux. Dans le premier cas, ce lien peut-être la cause ou le résultat de la mauvaise estime qu’on a de soi et, dans le second, le signe d’une insécurité intime ou un besoin irrépressible de se « rassurer quand on se compare ». Des mécanismes insidieux et inavouables sont souvent le moteur d’une amitié nuisible.

Si l’amitié ne consiste pas non plus en une relation donnant-donnant, elle doit être source de satisfaction d’un côté comme de l’autre; autrement il est possible que quelqu’un se sert de l’autre comme faire-valoir, parfois sans le savoir.

Qu’on se le dise franchement, l’amitié n’est pas une affaire à prendre à la légère. L’adage culte « mieux vaut être seul que mal accompagné » prend ainsi tout son poids. Quoique prétendent les antisociaux, ces propos ne sont pas un hymne à la solitude. C’est une notice parfois négligée mais très utile à nos interactions sociales. Pour en revenir à l’amitié, en tant que « commerce » sérieux, impliquant notre affection, n’ayons pas peur d’ériger des frontières nettes entre elle et la camaraderie.

Que nos passions, nos fréquentations ou nos centres d’intérêt nous fassent côtoyer régulièrement une personne, nous y gagnons un camarade. N’érigeons pas précipitamment le drapeau de l’amitié sur un territoire aussi fragile. L’amitié va bien au-delà et requiert des sacrifices, un vécu, une présence (sans conditions) l’un pour l’autre dans les bons comme les mauvais moments. Il est fondamental d’effectuer cette distinction à l’heure des réseaux sociaux, convoyeurs de relations virtuelles difficiles à qualifier.

Il n’est pas obligatoire de vouloir les mêmes choses, d’avoir les mêmes opinions ou de prendre les mêmes voies que ses amis, c’est certain. Cependant, on ne peut nier qu’il y a un minimum d’aspirations qui représentent le socle d’une amitié viable. Ce cher bon vieux Sénèque (de la tranquillité de l’âme) donne ainsi quelques conseils pour « une amitié bien choisie »:

« Rien pourtant ne réjouira autant l’âme autant qu’une douce et fidèle amitié »

On doit s’épanouir dans une relation amicale. Si une relation dite amicale est toujours en eaux troubles, entre querelles, incompréhensions, jalousies et tensions, il est temps d’y réfléchir plutôt deux fois qu’une. Il est clair que les vrais amitiés traversent des moments difficiles. Mais quand une relation amicale nous prive de toute sérénité, nous nous devons d’employer les grands moyens pour retrouver la paix.

« Les vices rampent de proche en proche donc on devrait choisir nos amis exempts de vices. »

Quel défi !
Les gens se font une idée de qui nous sommes à travers qui nous fréquentons. C’est un fait. Mais ce n’est pas ce qui devrait nous inquiéter le plus. Ce qui est crucial c’est que nos amis ont de l’influence sur nous ! Que nous l’admettons ou pas, que nous le voulons ou pas. Veillons à ce que cette influence soit le plus positif possible. Il ne s’agit pas non plus de réserver notre amitié uniquement aux gens qui sont exactement comme nous ou qui pensent comme nous. On veillera plutôt à avoir avec nos amis un socle de valeurs qui nous sont chères ; en effet, un minimum de valeurs communes est nécessaire pour assurer la bonne marche des relations amicales.

Par ailleurs, il faut fuir comme la peste les relations qui nous entraînent vers le bas.


« Mais aujourd’hui en une telle pénurie, d’honnêtes gens, soyons moins exigeants »

Il est difficile d’avoir un ami exempt de tous les vices, toujours présent pour nous, qui sait toujours comment nous épauler et qui nous offre une amitié sans aucune fausse note. Certes, il est tout à fait possible de se confectionner un compagnon imaginaire sur mesure frôlant la perfection. Mais dans le monde réel il faut surtout apprendre à accepter les défauts de ses amis et savoir les apprécier malgré leurs défauts.

Gardons également à l’esprit qu’une relation amicale elle-même n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut savoir communiquer pour arranger les désaccords avec ses amis et surmonter les épreuves de l’amitié.


« Ne manquons pas d’éviter les gens tristes qui pleurent sur tout et qui trouvent partout des sujets de plainte »

Une belle amitié nous aide à nous épanouir. Elle ne doit pas nous conduire à un état dépressif permanent. Bien sûr, il arrive qu’on ait des amis dépressifs et c’est naturel d’aider ceux-ci à surmonter leur état dépressif ou de les épauler face à l’adversité. La recommandation d’éviter les gens tristes ne fait aucunement référence à cette situation. Au contraire, questionnons-nous sur la loyauté des amis qui disparaissent systématiquement, lors de nos traversées du désert. Ne pas se lier d’amitié aux gens tristes, c’est plutôt se préserver de ceux qui font le culte de la négativité.

MM

08Sep/16

Le vinaigre de cidre : un produit naturel et multitâche

Dans la liste des produits qu’on gagne à avoir chez soi, le vinaigre de cidre a sans aucun doute sa place ! Le vinaigre de cidre est issu de pommes fermentées. On a l’habitude de l’utiliser uniquement pour ses atouts culinaires alors qu’il a aussi de nombreuses vertus pour le bien-être de notre corps. Il vaut mieux prendre un vinaigre de cidre bio pour en tirer tous les bénéfices.


SANTÉ


Les bienfaits tirés du vinaigre de cidre sont dus à ses propriétés cicatrisantes, antibactériennes, anti-virales et anti-inflammatoires.

Contre les douleurs musculaires : mettre 2 verres de vinaigre de cidre dans le bain

Eczéma : du vinaigre de cidre dilué dans un peu d’eau peut calmer.

Grippe/maux de gorge/rhume : prendre un verre contenant à moitié de l’eau à moitié du vinaigre de cidre pour faire des gargarismes ou encore boire une cuillère à soupe de vinaigre diluée ou pas dans de l’eau. Il est utilisé en complément à votre traitement médical.

Contre les coups de soleil : mettre un peu de vinaigre dilué dans de l’eau sur les zones atteintes.

N’hésitez pas à demander à votre médecin si ce remède est approprié pour vous.


SOINS DE LA PEAU


Le vinaigre de cidre est un astringent naturel.

Il permet de lutter contre l’acné et il atténue les tâches. Il faut verser la même quantité d’eau et de vinaigre dans un récipient que l’on garde au frais. Mettre sur un disque de coton pour passer sur le visage préalablement nettoyé. Il est conseillé de l’utiliser le soir afin de ne pas être exposé au soleil après son application. Parlez-en à votre dermatologue.

Il peut être utilisé également comme après-rasage.


SOINS DES CHEVEUX


Contre les pellicules : diluer le vinaigre de cidre dans une quantité équivalente d’eau. Appliquer une demi-heure ou un quart d’heure avant le shampoing.

Pour donner de l’éclat et faire briller les cheveux : verser dans un récipient contenant 2 litres d’eau, deux à trois cuillerées de vinaigre. Après le shampoing ou l’après-shampoing, rincer les cheveux avec cette eau.

Une petite précision est toutefois nécessaire pour traiter les cheveux avec le vinaigre de cidre : il est déconseillé de l’utiliser sur les cheveux au pH faible.


MÉNAGE


Le vinaigre de cidre est un excellent produit nettoyant écologique, peut-être pas aussi efficace que le vinaigre blanc. Cependant, il reste un puissant dégraissant.

Akimi

10Avr/15

Le grand ménage de printemps

Ce début de printemps, vous êtes sans doute préoccupés à mettre de l’ordre dans votre lieu de vie. Il peut être bénéfique également de faire le tri entre les personnes qui vous tirent vers le haut et celles qui vous sont nuisibles.

Une montgolfière dépasse des montagnes à haute altitude
montgolfière en plein vol (Photo: Thierry Zoccolan. AFP)

« La vérité est que, pour prendre de l’altitude, il faut savoir se délester autant des objets que de certains sentiments : la rancœur, l’aigreur… Quelque fois, il faut même se débarrasser de certaines personnes, pour se sentir plus léger, pour procurer quelque soulagement à son cœur. Il est osé de dire de se débarrasser des gens sans précision : il ne s’agit pas de les supprimer physiquement! Il s’agit de mettre fin sans regret aux fausses amitiés et aux relations toxiques.

Pour avoir connu les fausses amitiés, je sais qu’il ne faut pas pleurer celles qui s’évaporent d’elles-mêmes. Aussi grand que soit ce qu’on a vécu avec les faux amis, quand ils lèvent le voile, ils emportent un trésor fictif, un ersatz de camaraderie peu enviable, sans aucune valeur.

Pourquoi courir après un faux-diamant dans une course au trésor? Bien souvent, quand quelqu’un prétend ne plus vous aimer, il ne vous a jamais aimé. Tout au plus, il a aimé une part de vous pendant un moment, ou alors, il a aimé une image toute fabriquée de vous. Bien pire est, à mes yeux, celui qui ne vous a jamais aimé, mais s’est attaché à vous pour l’amour que vous lui portez.

Une montgolfière se fait surprendre par une bourasque de vent, et la nacelle, trop lourde traine par terre dans la poussière.
Une bourasque suffit à justifier de lâcher le leste.

Pour en revenir à celui qui aime juste une part de vous, il vous fera souvent voir, soit clairement, soit subtilement, qu’il vous aime pour… votre sourire, votre fidélité, votre beauté, votre argent etc. En général, la moindre épreuve aura raison de sa présence à vos côtés. En effet, il est normal que quand une personne vous côtoie pour votre sourire, elle prenne de la distance avec vous dans les larmes. Que lui reprocher? Peut-être d’avoir caché les vraies raisons de son attachement. Mais lorsque de surcroît, ces raisons vous étaient clairement avouées, blâmez-vous!

Par contre, celui qui aime une image de vous n’est pas facilement repérable, il prétend vous connaître, connaître chacune de vos réactions et peut même vous en persuader. Il pourra ainsi traverser des épreuves difficiles avec vous. Mais lorsque le temps lui fera voir votre vraie image, le choc de la désillusion sera dur… Dans ce dernier cas, il est autant à plaindre que vous-même. Son amitié était basée sur une fausse image. Il se sentira victime d’un dol quand bien même vous n’auriez rien fait pour l’induire en erreur. »

Extraits des mémoires d’une piquée à vif

Mirinda-Marc

17Nov/14

Le Rire : une potion magique

Tendez les oreilles très cher(e)s, je vous livre une vieille recette de bien-être simple, efficace et pas coûteuse. Oh non, vous ne dépenserez pas le moindre sou ; et pourtant quels gains en tirerez-vous pour votre santé ! De plus, vous pourrez consommer ce remède de grand-mère sans modération quand vous le voudrez, où vous le voudrez et comme vous le voudrez.

Tom, le chat, éclate de rire devant une représentation du grand père de Jerry, en chanteur de Country Music
Tom and Jerry ® Hanna Barbera 1940

Évidemment, cette potion magique inépuisable et sans contre-indications est votre rire. Pour votre corps comme pour votre moral, les bienfaits sont inestimables. Selon Malcolm de Chazal : « Le rire est le meilleur désinfectant du foie. » Mais pas que… Voici un bref aperçu des bénéfices du rire :

  1. Riez, votre corps sera oxygéné : on inspire beaucoup plus d’oxygène en riant.
  2. Riez, votre peau n’en sera que plus éclatante.
  3. Riez, votre visage sera détendu : eh oui, vous agissez sur les zygomatiques, ces muscles du visage.
  4. Riez, votre circulation sanguine sera stimulée.
  5. Riez, c’est bon pour votre cœur. Eh oui le veinard, il bénéficiera de votre bonne circulation sanguine.
  6. Riez, vous travaillerez dans le même temps vos abdominaux et certains muscles du dos.
  7. Riez, le rire est un véritable antistress.
  8. Riez, le rire libère des endorphines qui réduisent votre douleur.
  9. Riez, le rire vous rend positif et éloigne de vous la dépression, les pensées négatives.
  10. Riez, le rire se communique aux autres et votre bonne humeur vous rend sociable, de bonne compagnie.
Bourvil et De Funés rient aux éclats
Fou rire de Bourvil et De Funés, Le Corniaud de Gérard Oury, 1965

En somme, rire fait du bien. Les adeptes du Yoga du rire disent comme cet exercice aide à se sentir bien dans sa peau. Néanmoins, pas besoin de pratiquer le rire comme une discipline pour en tirer les avantages. Il suffit de rechercher au quotidien l’occasion d’être joyeux. Cherchez et identifiez ce qui provoque l’hilarité chez vous. Lisez des blagues, recherchez la bonne humeur auprès de vos amis, créez une atmosphère de détente avec vos collègues du boulot. Riez de vos propres maladresses. Mais un petit bémol : ne vous moquez pas méchamment des autres car rira bien qui rira le dernier.

Akimi

08Oct/14

Vous aimez-vous sans maquillage ?

Le « No making up challenge » consiste à poster une photo de soi sans maquillage sur les réseaux sociaux sur l’invitation d’une relation. Ce challenge qui a envahi la toile est assez révélateur de notre tendance à nous maquiller tous les jours.

Serait-ce un défi de se prendre en photo sans maquillage ? Nous aimons-nous encore au naturel ? Ou avons-nous désormais besoin de masques et de fards pour nous accepter comme nous sommes?

Il y a ceux qui dégaineront le vieillissement de la peau, l’acceptation de soi et le rejet des artifices pour rejeter le maquillage au quotidien. Mais ce serait oublier l’assurance et la confiance en soi que le maquillage pourrait donner aux femmes.

Qu’on se le dise, ceci n’est pas une croisade contre le make-up. Bien au contraire, il est agréable de pouvoir jouer avec son image, souligner ses traits. Cependant, il est essentiel de privilégier le bien-être de sa peau en utilisant des produits adaptés. Faites également une distinction entre le maquillage de jour et le maquillage de nuit.

Est-ce que vous vous aimez encore au naturel ? Pouvez-vous assumer de sortir sans vous dissimuler sous une couche de fond de teint, aimez-vous votre visage sans fards ni mascara ? Il arrive que les coutumiers du maquillage quotidien se sentent soudain nus sans ce rituel.

Si vous montrez sans maquillage s’apparente pour vous à un défi, il est temps de travailler sur l’image que vous avez de vous. Cela eut être dans votre tête. Cependant, si vous avez de réels problèmes de peau, apprenez à les soigner plutôt qu’à les masquer.

Le maquillage peut servir à dissimuler vos imperfections, mais ne vous en servez pas pour vous dissimuler. Essayer de sortir une journée au moins dans la semaine sans maquillage peut être un bon début. Posez-vous réellement la question : vous aimez-vous sans maquillage ?

Visage de femme avec un maquillage naturel, dit 'nude'
Visage de femme avec un maquillage naturel, dit ‘nude’

Ironie du sort : la tendance est au maquillage nude c’est-à-dire à l’utilisation de tons proches de sa carnation pour se maquiller. Il permet de souligner ses traits en paraissant frais et naturel. Il s’agit de se maquiller pour se révéler et non se dissimuler sous un masque de couleurs.

Cinq conseils pour préserver sa peau quand on est un(e) inconditionnel(le) du maquillage:

1. Nettoyez votre peau matin et soir.

2. Hydratez votre peau avant tout maquillage (trouvez la crème adaptée à sa peau : mixte, grasse, sèche).

3. Pensez à mettre une base qui isole votre peau du fond de teint.

4. N’oubliez jamais de vous démaquiller le soir.

5. Mettez une crème pour nourrir la peau la nuit.

Akimi