À peine vient-on d’enlever nos masques pour Halloween qu’il va en falloir porter un autre, nous, moches et méchants-es que la journée de la gentillesse oblige à faire preuve d’une certaine bienveillance envers nos semblables. Ce monde est décidément un folklore sans fin.
Raisonner ainsi c’est se méprendre sur l’intérêt de cette journée de la gentillesse. Comme les journées du rire et du sourire, le but est de rappeler, pour les 364 autres jours, que la gentillesse est une valeur importante. Après, nul n’est obligé de s’y soumettre. Pour ceux qui se prêtent volontiers au jeu, qu’ils se sentent libres de continuer après minuit, toute l’année, toute votre vie durant.
On a tendance à oublier ce qu’est la notion de gentillesse. Elle échappe de plus en plus à ce qu’elle devrait évoquer de noble comme la bonté, le souci des autres. De nos jours, elle tend plutôt à être assimilée au fait d’être con, de se laisser marcher sur les pieds etc.
Rappelons-nous quand on était enfant, comment cette valeur nous servait naturellement à appréhender le monde: il y avait les gentils-les et les méchants-es. On aimait bien alors être dans le camp de la gentillesse. Adulte, on se rend bien compte que cette vision manichéenne était assez limitée. On met plus de nuance : on apprend par exemple que certaines amabilités ne sont que pure politesse, voire hypocrisie. La notion de méchanceté elle-même devient relative quand nous grandissons.
À défaut d’être gentil-le, on se cantonne à être aimable, ce qui est également assez noble. Or, l’amabilité n’est qu’un ersatz de gentillesse. Elle n’engage pas vraiment le cœur. C’est une gentillesse superficielle voire artificielle. La bonté et la bienveillance que suppose la gentillesse peuvent être totalement étrangères à l’amabilité.
Être aimable n’est parfois que pure façade pour l’hypocrite qui veut arborer une gentillesse feinte. L’hypocrisie étant « un hommage que le vice rend à la vertu »*, ne sous-estimons pas l’élaboration, le raffinement de cet hommage. La copie peut parfois faire passer l’original pour une usurpation.
L’essentiel, ce n’est pas de savoir si ceux qui nous entourent, feignent leur gentillesse. De toute façon, il serait difficile de le détecter réellement, on ne peut pas voir dans les cœurs. Gardons juste à l’esprit que certains savent très bien simuler la gentillesse à coup d’amabilités désarmantes. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose.
En réalité, beaucoup préconisent la gentillesse sur le lieu de travail. Elle permettrait une bonne ambiance de travail et moins de stress, ce qui se ressentirait sur les résultats. Sachons néanmoins que si la gentillesse toute désintéressée, toute pure n’est pas de notre goût, nous pouvons tout aussi bien nous distinguer par notre amabilité envers nos collègues, le but étant une bonne ambiance de travail.
L’essentiel serait de pouvoir déterminer soi-même si on est plutôt gentil-le ou juste aimable avec notre entourage. Lorsque notre bienveillance est conditionnée par la reconnaissance des autres ou par une stratégie, ce n’est certainement pas de la gentillesse. Si cette dernière fait réellement partie des valeurs auxquelles nous sommes attachés-es, sachons ne pas la feindre, sachons être bienveillants-es, entièrement, avec le cœur, quitte à passer pour des faibles.
Plus tôt dans le mois, certains ont pu célébrer leur vie en entreprise à travers l’opération « j’aime ma boite ». Bon nombre de Français ont alors déclamé leur amour à leur cadre de travail et à leur entreprise. On suppose même que ceux qui n’aimaient pas particulièrement leur boîte ont dû honorer de leur présence ces rencontres conviviales entre collègues.
Il est assez facile de dire, en ces temps de chômage, que quand on aime pas son employeur ou ses conditions de travail, on devrait s’en aller. Pas si simple, on devrait d’abord se pencher sur les raisons de ce désamour, puis identifier ce qui est réparable et ce qui ne l’est pas. Après seulement, une décision s’imposera.
Il est des cas, au contraire, où on aime sa boite de tout son cœur, en tout cas, le croit-on. Cependant, cette profusion d’amour passe inaperçu, n’est pas remarqué ou n’est pas récompensé. Des fois, cet amour est tellement palpable que ça relèverait presque de la mauvaise foi de la part de votre manager ou votre patron de l’ignorer. Bref, vous aimez votre boîte mais vous avez l’impression que cet amour n’est pas réciproque.
En effet, quand on arrive le/la premier-ère et qu’on reste jusqu’à la fermeture, on se donne à fond sur tous les dossiers, on dépense toute son énergie dans son travail sans compter, c’est frustrant de constater qu’il n’y a pas de retour (financier ou même de simples encouragements) voire d’avancement dans sa carrière. Avant de remettre en question son entreprise qui peut être fautive, il convient de se poser certaines questions personnellement.
Peut-être aimez-vous votre entreprise passionnément, mais votre travail, pas tant que ça.
Il faudrait dans ce cas vous poser la question de l’adaptation de votre métier à vos envies. Si le métier ne vous passionne pas, vos heures supplémentaires sont à la fois un supplice pour vous et pour vos collègues. Ce sont des situations qui se ressentent aisément dans l’efficacité. On dira de vous que vous avez de la volonté, vous vous acharnez.
Parfois même, votre dur labeur n’est causé que par la promesse d’un poste plus alléchant. Plus le résultat tarde et plus votre ardeur dénote une certaine lassitude. Dans ce cas, discutez clairement de cette possibilité avec votre manager et le service des ressources humaines. N’hésitez pas à demander les qualités éligibles à ce nouveau poste. Sachez aussi vous renseigner sur la réalité de ce poste convoité et sur les délais de mise en place.
Peut-être votre travail acharné est tout simplement inadapté ou insuffisant.
Aussi bête que ça puisse paraître, certaines personnes ne connaissent pas leurs réelles missions au sein d’une entreprise. Cela peut prêter à sourire mais ça arrive plus souvent qu’on veut le croire. Votre travail est alors le doublon de celui d’un-e collègue et il ne peut pas réellement être estimée à sa juste valeur. Ce n’est assurément pas de votre seule faute mais cela relève une certaine défaillance dans l’organisation.
N’accusons pourtant pas si vite les ressources humaines car il arrive aussi que l’on ne travaille pas sur les bonnes choses. Il est bien de revoir la définition de ses missions et leur pertinence dans l’évolution de l’entreprise.
Il y a également un écueil à éviter : ne remplir qu’une partie de ses missions. Il y a évidemment des tâches que l’on préfère et d’autres moins. Il ne faut pas dédaigner à remplir ces dernières quand elles rentrent clairement dans vos assignations. En d’autres termes, votre travail n’est pas apprécié parce qu’il est incomplet.
D’un autre côté, s’il faut plus d’une personne pour accomplir vos missions, n’hésitez pas à le relayer à votre manager de manière suffisamment insistante.
Peut-être que vous n’apportez plus ni créativité ni plus-value à votre travail malgré vos efforts parce que vous stagnez vous-même.
Il est question de repenser à votre carrière. Votre poste ne vous challenge et vous êtes installé-e dans une sorte de routine improductive.
À l’inverse, parfois, vous ne relevez pas assez les défis de votre poste parce que vous les ignorez.
Posez-vous également la question de savoir si vos connaissances sont à jour dans votre domaine. Êtes-vous resté-e prostré-e dans des techniques de travail désuètes et inadéquates ? Suivez-vous les nouveaux enjeux de votre poste ? Ne soyez pas malgré votre engagement un poids mort pour votre entreprise.
Peut-être que malgré tout votre zèle, vous ne vous investissez pas dans le relationnel au sein de votre entreprise.
En d’autres termes, vous êtes l’employé-e hyper qualifié-e, mais que tous ses collègues haïssent. Vous préférez vous dire que c’est parce que vous valez mieux qu’eux ? C’est une attitude simpliste qui manque de vision. Brisez la glace avec eux, allez vers eux pendant les pauses. Soyez conscients-es qu’une bonne partie de notre vie se joue au boulot. Il est crucial d’y établir un environnement sain pour s’y épanouir.
Il faut créer une bonne relation avec eux. Sans aller jusqu’à une amitié, on peut tisser des relations professionnelles saines et courtoises en s’intéressant aux passions de ses collègues ou en participant dans la limite du possible aux activités conviviales organisées par l’entreprise. Ce n’est certes pas une obligation mais c’est apprécié.
Peut-être distancez-vous trop votre équipe dans la production de votre travail.
Ce point rejoint le point précédent. Il faut en entreprise inscrire son travail dans un projet commun, d’où ses multitudes réunions, chronophages mais nécessaires à un fonctionnement régulier d’un projet ou à un travail en équipe. Si vous travaillez en équipe, inscrivez-vous dans une dynamique d’équipe. Ne faites pas bande à part pour vite et mieux finir votre partie.
Peut-être contredisez-vous trop votre employeur dans ses choix stratégiques.
Croyez-moi, en entreprise, il faut pratiquer l’art de la critique avec modération et nuance, surtout quand il s’agit de son patron. Excepté si vous êtes payé-e pour apporter votre expertise dans un domaine précis, ne remettez pas en question les choix de votre patron. Ne lui donnez pas l’impression qu’il n’est pas à la hauteur.
En réalité, il arrive qu’il ne maîtrise pas le contexte, donnez-lui avec humilité une option au lieu de questionner la sienne. S’il refuse votre proposition, il se souviendra de votre intervention en cas d’échec de son plan. Ne lui dîtes pas alors que vous l’avez prévenu. Présentez-lui à nouveau les intérêts de votre stratégie tout en peaufinant celle-ci.
Devriez-vous tout de même mettre le doigt sur certaines incohérences, formulez-les de manière constructive : que ce ne soit pas une contestation du leadership du chef mais plutôt, une contribution étayée et bénéfique à tous.
Peut-être ne valorisez-vous pas assez votre implication dans l’entreprise.
Devoir valoriser son travail peut vous paraître prétentieux. Vous ne le faites donc pas. Eh bien, pas sûr que ceux qui profitent de cette faille pour s’attribuer vos mérites aient les mêmes scrupules.
Pour établir une relation saine avec votre milieu professionnel, il ne faut viser personne dans l’équipe à qui attribuer nommément les failles. Il faut veiller plutôt à indiquer la partie défaillante sans viser qui que ce soit.
De la même manière, vous pouvez relever subtilement l’impact de votre contribution sans offenser votre équipe. Vous pouvez même souligner l’apport de la dynamique d’équipe dans vos réalisations. Il est essentiel de continuer à se vendre habilement à son employeur.
Que recherchons-nous en premier chez nos amis ou mieux encore dans nos relations amoureuses ?
Est-ce que dans toutes nos relations, on recherche d’une certaine façon le même portrait ? Le terme portrait pourrait porter à confusion. Aussi, est-il nécessaire de préciser qu’on ne parle pas du physique. Quoique, beaucoup aient des critères physiques très précis particulièrement dans leur recherche de la personne avec qui ils/elles souhaitent partager leur vie ou… leur lit, personne ne juge.
En réalité, il est question ici des valeurs qui nous attirent et sur lesquelles on base nos relations. Bon, je vous l’accorde : le terme prête encore à confusion. Mais entendons-nous : valeurs ne désignent pas non plus l’argent ou la richesse matérielle de nos relations. Enfin, il y en a pour qui ça compte aussi. La richesse immatérielle de notre entourage, c’est bien de cela qu’il s’agit.
C’est assez difficile de nous dire ce qui nous attire de manière générale chez ceux que nous fréquentons, sauf quand c’est matériel justement ou palpable ( leur porte-monnaie, leur beauté…). Mais il y a une question à laquelle chacun-e peut répondre objectivement pour peu qu’il/elle s’en donne la peine. Pour qu’une relation marche avec une personne, faut-il que celle-ci soit plutôt exactement comme nous, faut-il qu’elle soit totalement à notre opposé ou encore, faut-il juste qu’on sente une certaine complémentarité entre nous ? Avec quel type de profil, vos relations marchent-elles le mieux ?
Je pense que chaque personne a des critères conscients et des critères inconscients dans sa quête d’amis ou d’âme sœur. Bien plus encore que les critères qu’il/elle maîtrise, ceux qu’il/elle ignore en disent long sur lui/elle.
En tout cas, l’astrologie se vante d’avoir réussi à ébaucher ce que nous désirons dans nos relations selon notre signe. Inutile de préciser que ce n’est pas une science exacte. Mais, il paraît que, parfois, certaines prévisions tombent juste.
En conclusion, je propose un défi. Selon vos aspirations, trouvez à quel signe vous correspondez compte tenu des détails ci-dessous. Dites-nous si c’est réellement votre signe. Puis, dîtes-nous si d’une certaine manière, ces constats peuvent être vrais. Peut-être auriez-vous observé ces tendances dans votre entourage. fb.me/egeriesmag
Voilà selon votre signe astrologique ce que vous rechercheriez dans vos relations (avec mes petits commentaires sceptiques, bien entendu) :
Bélier, du 21 Mars au 19 Avril : Un-e partenaire à l’écoute. Le bélier serait-il un brin jaseur ?
Taureau, du 20 Avril au 20 mai : Quelqu’un-e qui puisse le/la supporter. Oh, ça sent la bête difficile à vivre.
Gémeau, du 21 Mai au 20 Juin : Une personne qui puisse le/la faire rire. Disons qu’il n’en demande pas trop le gémeau. Les tristounets, d’après l’astrologie, vous n’avez aucune chance.
Cancer, du 21 Juin au 22 Juillet : Quelqu’un-e qui se soucie et prend soin d’elle/lui. Il va falloir ramener le petit-déjeuner au lit chaque matin.
Lion, du 23 Juillet au 23 Août : Un-e partenaire qui l’aime. Bon là, on déplore carrément le manque de précision. Mais soyons pas exigeants, c’est de l’astrologie. Plus c’est vague, mieux c’est : on peut facilement s’y reconnaître. D’ailleurs…
Vierge, du 24 Août au 22 Septembre : Quelqu’un-e qui le/la respecte. Que dire : c’est une aspiration noble qui inspire déjà le respect.
Balance, du 23 du septembre au 22 Octobre : Un partenaire qui le comprenne. Pour peu qu’il/elle soit haut-perché-e, ça promet.
Scorpion, du 23 Octobre au 21 Novembre : Une personne qui l’inspire. Prête à jouer la muse au quotidien ? C’est un sacré défi.
Sagittaire, du 22 Novembre au 21 Décembre : Une personne avec qui s’amuser. Faudra ajuster les loisirs et centres d’intérêt, c’est plutôt faisable, non ?
Capricorne, du 22 Décembre au 19 Janvier : Une personne à qui se rattacher. Il faut entendre ici une personne avec qui il/elle a des points communs pour pouvoir vraiment se connecter. Eh oui, on est souvent en bonne compagnie avec ceux qui nous ressemblent.
Verseau, du 20 Janvier au 19 Février : Quelqu’un-e qui les embrasse. Calmons-nous, ce n’est pas uniquement au sens physique du terme. Autrement, quels sacrés mendiants de câlins. Non, voyons également l’angle où la personne embrasse tout ce que tu es, entièrement.
Poisson, du 20 Février au 20 Mars : Un partenaire qui la/le réconforte ou l’encourage. J’espère qu’il ne vous sera pas demandé de faire la ola tout-e seul-e.
Quand j’y pense, j’arrive pas à choisir, je veux un peu de tout ça dans mes relations. Mais puisqu’il faut jouer le jeu, mes aspirations me font choisir la part du lion : être ou se sentir aimée par son entourage, y a rien de tel.
Et non, ça ne correspond pas à mon vrai signe. Mais quand je cherche bien dans mon entourage, je me dis que madame Astrologie n’a pas tort : il y a deux taureaux qu’il faut pouvoir supporter dans mes proches.:p
Contrairement à sa famille, on a semble-t-il le choix de ses amis. Faut-il prendre ce choix à la légère, quand on sait que nos amis influenceront nos opinions, notre manière de voir le monde et même nos options dans la vie ? D’une certaine manière, ces relations amicales sont une pièce importante dans la configuration de notre bonheur.
Il est vrai qu’en matière d’amitié, il est plutôt question de « feeling », d’affinités que de calculs ingénieux. Enfin, normalement ! Mais idéalement, quand on veut s’épanouir, il est nécessaire de pouvoir remettre en question ces affinités surtout lorsqu’elles sont nuisibles. Il faut par exemple se demander pourquoi je traîne avec cette personne qui me rabaisse sans cesse ou inversement, pourquoi j’aime choisir mes amis de sorte à me sentir supérieur à eux. Dans le premier cas, ce lien peut-être la cause ou le résultat de la mauvaise estime qu’on a de soi et, dans le second, le signe d’une insécurité intime ou un besoin irrépressible de se « rassurer quand on se compare ». Des mécanismes insidieux et inavouables sont souvent le moteur d’une amitié nuisible.
Si l’amitié ne consiste pas non plus en une relation donnant-donnant, elle doit être source de satisfaction d’un côté comme de l’autre; autrement il est possible que quelqu’un se sert de l’autre comme faire-valoir, parfois sans le savoir.
Qu’on se le dise franchement, l’amitié n’est pas une affaire à prendre à la légère. L’adage culte « mieux vaut être seul que mal accompagné » prend ainsi tout son poids. Quoique prétendent les antisociaux, ces propos ne sont pas un hymne à la solitude. C’est une notice parfois négligée mais très utile à nos interactions sociales. Pour en revenir à l’amitié, en tant que « commerce » sérieux, impliquant notre affection, n’ayons pas peur d’ériger des frontières nettes entre elle et la camaraderie.
Que nos passions, nos fréquentations ou nos centres d’intérêt nous fassent côtoyer régulièrement une personne, nous y gagnons un camarade. N’érigeons pas précipitamment le drapeau de l’amitié sur un territoire aussi fragile. L’amitié va bien au-delà et requiert des sacrifices, un vécu, une présence (sans conditions) l’un pour l’autre dans les bons comme les mauvais moments. Il est fondamental d’effectuer cette distinction à l’heure des réseaux sociaux, convoyeurs de relations virtuelles difficiles à qualifier.
Il n’est pas obligatoire de vouloir les mêmes choses, d’avoir les mêmes opinions ou de prendre les mêmes voies que ses amis, c’est certain. Cependant, on ne peut nier qu’il y a un minimum d’aspirations qui représentent le socle d’une amitié viable. Ce cher bon vieux Sénèque (de la tranquillité de l’âme) donne ainsi quelques conseils pour « une amitié bien choisie »:
« Rien pourtant ne réjouira autant l’âme autant qu’une douce et fidèle amitié »
On doit s’épanouir dans une relation amicale. Si une relation dite amicale est toujours en eaux troubles, entre querelles, incompréhensions, jalousies et tensions, il est temps d’y réfléchir plutôt deux fois qu’une. Il est clair que les vrais amitiés traversent des moments difficiles. Mais quand une relation amicale nous prive de toute sérénité, nous nous devons d’employer les grands moyens pour retrouver la paix.
« Les vices rampent de proche en proche donc on devrait choisir nos amis exempts de vices. »
Quel défi !
Les gens se font une idée de qui nous sommes à travers qui nous fréquentons. C’est un fait. Mais ce n’est pas ce qui devrait nous inquiéter le plus. Ce qui est crucial c’est que nos amis ont de l’influence sur nous ! Que nous l’admettons ou pas, que nous le voulons ou pas. Veillons à ce que cette influence soit le plus positif possible. Il ne s’agit pas non plus de réserver notre amitié uniquement aux gens qui sont exactement comme nous ou qui pensent comme nous. On veillera plutôt à avoir avec nos amis un socle de valeurs qui nous sont chères ; en effet, un minimum de valeurs communes est nécessaire pour assurer la bonne marche des relations amicales.
Par ailleurs, il faut fuir comme la peste les relations qui nous entraînent vers le bas.
« Mais aujourd’hui en une telle pénurie, d’honnêtes gens, soyons moins exigeants »
Il est difficile d’avoir un ami exempt de tous les vices, toujours présent pour nous, qui sait toujours comment nous épauler et qui nous offre une amitié sans aucune fausse note. Certes, il est tout à fait possible de se confectionner un compagnon imaginaire sur mesure frôlant la perfection. Mais dans le monde réel il faut surtout apprendre à accepter les défauts de ses amis et savoir les apprécier malgré leurs défauts.
Gardons également à l’esprit qu’une relation amicale elle-même n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut savoir communiquer pour arranger les désaccords avec ses amis et surmonter les épreuves de l’amitié.
« Ne manquons pas d’éviter les gens tristes qui pleurent sur tout et qui trouvent partout des sujets de plainte »
Une belle amitié nous aide à nous épanouir. Elle ne doit pas nous conduire à un état dépressif permanent. Bien sûr, il arrive qu’on ait des amis dépressifs et c’est naturel d’aider ceux-ci à surmonter leur état dépressif ou de les épauler face à l’adversité. La recommandation d’éviter les gens tristes ne fait aucunement référence à cette situation. Au contraire, questionnons-nous sur la loyauté des amis qui disparaissent systématiquement, lors de nos traversées du désert. Ne pas se lier d’amitié aux gens tristes, c’est plutôt se préserver de ceux qui font le culte de la négativité.
« Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es » : ce vieil adage sert à attirer l’attention sur quelle impression on dégage compte tenu de notre entourage. Il peut être utile de le garder à l’esprit et de s’en aider pour maîtriser son image publique sur les réseaux sociaux.
Si certains reconnaissent d’emblée qu’un individu subit l’influence de ceux qu’il fréquente, pour d’autres, cet impact extérieur n’agit que sur des personnalités faibles et est contestable dans l’absolu. Quoiqu’on en pense, que l’on soit soi-même influençable ou pas, il est tentant de se faire une idée de quelqu’un en se basant sur ses fréquentations. Il est important de se demander ce qu’on laisse paraître de ses relations sur les réseaux sociaux. Quelle idée pourrait se faire de vous un recruteur ou une relation professionnelle en accédant à vos profils et contacts publics.
Choisir ses relations en fonction du qu’en-dira-t-on est bien sûr un comportement hypocrite et peut-être une preuve de manque de personnalité, mais déterminer quelles relations peut-on exposer publiquement, doit être réfléchi. En d’autres termes, l’invitation d’une personne ou le fait de suivre une personne sur un réseau d’accès public doit découler d’une stratégie. Est-il alors besoin de préciser que ce qu’on choisit d’échanger publiquement avec cette personne doit être également mûri. L’existence des messages privés sur toute sorte de réseaux est utile pour les autres échanges.
Qui faut-il avoir dans ses réseaux publics ?
La réponse la plus évidente à cette question est : vous pouvez avoir qui vous voulez, autant de personnes que vous voulez, pour peu qu’elles le veuillent bien (n’en venez jamais à harceler les gens pour qu’ils rejoignent vos réseaux en ligne).
Gardez toutefois à l’esprit qu’un profil ouvert au public l’est à tous les publics (amis, famille, relations professionnelles), tout le monde est susceptible de lire ce que vous écrivez, tout le monde peut voir qui vous fréquentez sur le réseau tant que l’accès n’est pas bloqué. Il est donc crucial de n’exposer que les relations que vous pouvez assumer aux yeux de tous.
Traitez avec qui vous voudrez bien, mais sachez avec qui vous afficher ou quel sujet aborder avec les contacts du net. Un réseau comme Facebook ou Google+ rend les choses faciles pour peu qu’on sache, d’une part, comment cloisonner les relations (amis/connaissances/public etc.) et d’autre part, ce qu’on souhaite partager avec chacune de ses relations. Il est donc important de savoir compartimenter, voire de savoir qui faire figurer dans ses réseaux en fonction de ce qu’on y partage. Par exemple, la présence de vos collègues sur votre compte Facebook doit être calculée en fonction de votre relation avec chacun d’entre eux, de ce que vous y dites, de ce que vous partagez.
Par ailleurs, autant il est vrai que suivre un homme politique sur Twitter ne veut pas dire adhérer à ses opinions, autant, ce geste anodin peut être une indication d’un certain intérêt pour la politique elle-même. Il peut ainsi se faire, à tort ou à raison, une certaine lecture de qui vous êtes, à travers qui vous suivez sur les réseaux sociaux. Vous devez toujours avoir cet aspect des choses à l’esprit.
D’aucuns pensent qu’un certain nombre de contacts doit figurer dans nos réseaux publics compte tenu de nos objectifs et également pour que notre profil soit pertinent.
– Quelques comptes de votre domaine professionnel
Au-delà d’un simple suivi, interagir avec ces personnes peut permettre de connaître les avancées dans son domaine ou établir une relation qui serait bien utile.
– Quelques comptes de domaines proches de votre profession
Avec quels professionnels vous interagissez le plus souvent au travail ? Pensez à avoir des comptes que vous suivez sur vos profils publics de ces domaines d’activité, pas forcément ceux avec qui vous travaillez.
– Quelques comptes d’autres domaines clefs
Vous êtes le seul juge de ce qui peut vous paraître clef. Par exemple, des comptes diffusant l’actualité, des journaux, des comptes de ressources humaines…
– Quelques comptes de domaines qui vous intéressent
Vous vous intéressez à d’autres univers que le vôtre ? N’hésitez pas à suivre des comptes qui sont orientés.
– Des modèles
Il s’agit des comptes de ces personnes qui vous inspirent : entrepreneurs, penseurs, activistes, blogueurs, leaders…
– Des comptes relatifs à vos loisirs ou vos passions
La décision d’exposer vos passions sur un réseau que vous n’avez pas verrouillé doit être prise en toute connaissance de cause. Il n’est pas de passion idiote. Cependant, c’est à vous de faire le choix, selon l’image que vous souhaitez présenter, d’affirmer ou de taire certaines de vos passions, selon les comptes que vous suivez ou avec lesquels vous communiquez publiquement.
Cette liste de figures clefs à suivre est loin d’être exhaustive. Selon l’entreprise où l’on travaille, notre poste, il est intéressant de garder un œil sur les autres entreprises du secteur IRL comme sur les réseaux sociaux. Mais la décision d’afficher cet intérêt pour la concurrence ne doit pas être prise au hasard. Ce qui nous amène à cette question cruciale : Y a-t-il des gens qu’il faut éviter d’avoir dans ses réseaux publics ?
Y a-t-il des gens qu’il faut éviter d’avoir dans ses réseaux publics ?
Encore une fois, il faut préciser que c’est vous qui choisissez librement et si possible stratégiquement.
Sachez que les personnes que vous choisissez de suivre influeront sur les sujets dont vous débattrez. Aussi, si vous souhaitez éviter d’afficher publiquement votre couleur politique par exemple, il vous faudra éviter de suivre des comptes qui vous pousseront à vous exprimer sur ce sujet.
De manière générale, évitez les comptes orientés vers la provocation gratuite, les injures ou les personnes faisant l’apologie de crimes ou délits.
Il est surtout important de savoir qu’il existe tout un tas d’outils pour se débarrasser des personnes auxquelles on ne souhaite plus être confronté. Sur Twitter par exemple, il est aisé de simplement arrêter de suivre la personne, de bloquer le compte ou le masquer.
Ce quatrième mois de l’an de grâce deux mille quinze s’écoule déjà et je ne peux m’empêcher de remarquer ceci : lorsqu’il sera fini, le tiers de l’année se sera envolé.
Alors ce mois d’avril, jetons un coup d’œil aux promesses, aux résolutions du début d’année. Étudions encore leur faisabilité en toute objectivité et travaillons à réaliser nos rêves.
Il est vrai que 2015 a des relents d’apocalypse, au regard de tous les actes terroristes perpétrés aux quatre coins du monde. Mais comme me l’a fait remarquer une personne ce week-end : « Il y a des gens merveilleux en ce bas monde mais malheureusement nous entendons surtout parler des corrompus et tordus de tous genres ! » Il nous appartient donc de faire le tri.
Laissons peu de place dans notre entourage, dans notre esprit, aux gens qui nous tirent vers le bas. La vie est courte ; même si on croit en avoir neuf, il serait temps de nous concentrer sur le positif, de rentabiliser la portion du temps qui est la nôtre.
« Ma portion du temps :
De la coupelle offerte, dans le creux de ma main, j’ai soustrait de l’éternité une portion sans mesure. Insaisissables, fuyantes, mes secondes s’écoulent ; Sans prise sur elles, je les croque comme je peux : des fois, à pleines dents, ivre du jus dégoulinant ; des fois, du bout des lèvres, remplie de nostalgie.
Que je cours, que je marche, ma portion s’épuise.
J’ai beau la retenir, J’ai beau la rationner, ma portion m’échappe. Le décompte est ininterrompu, son terme inconnu. Il n’y a qu’une offre, la coupelle ne passera plus. J’ai saisi ma part ; je veux tirer des fleurs temporelles, je veux tirer à tout prix la sève des saveurs éternelles! »