Ce 29 Novembre 2016 a eu lieu la première édition de la Luxury Forward au Conseil Économique, Social et Environnemental, Palais Iéna, à Paris sous le patronage du Ministre de l’économie, de l’industrie et du digital et sous le patronage de la secrétaire d’État au numérique et à l’innovation. Cette conférence pose la question du luxe de demain et pose une réflexion autour de la rencontre du luxe et du digital. #LuxuryForward
« Le monde du luxe feutré et celui des startups, plus bruyant, ne se heurtent pas : ils se rencontrent » selon Axelle Lemaire, secrétaire d’état au numérique et à l’innovation.
On estime que le digital va représenter jusqu’à 40% des ventes par an dans le luxe. Les marques de luxe ont hésité avant de comprendre la valeur ajoutée du digital. La simple présence en ligne avait été perçue par certaines grandes maisons comme une vulgarisation.
Même si elles disposent désormais de conseillers pour appréhender et investir la toile en gardant leurs valeurs, ont-elles compris pleinement les enjeux du digital pour le luxe de demain ?
La mode et la beauté ont eu une place particulière dans cette conférence qui a également la restauration, l’art, les alcools etc. Il a d’ailleurs été assez rapidement souligné que la mode est plus rentable que le secteur de l’automobile.
Madame Agnès VISSOUD en charge du digital chez Louis Vuitton paraît, pour sa part, avoir pris la mesure de l’intersection inévitable du luxe et du digital. « Les nouvelles générations ne conçoivent pas de luxe sans nouvelles technologies » affirme-t-elle notamment.
Les acteurs du luxe semblent avoir pris conscience d’une nouvelle définition du luxe dans le futur. Le terme « expérience » prendrait alors le pas sur celui du luxe. Le digital aura un rôle de plus en plus important à y jouer.
Par ailleurs, il a été relevé que l’industrie de la mode en Europe doit pouvoir prendre « le virage de l’innovation ». La secrétaire d’état a insisté sur la nécessité de la Fashion Tech, son apport en terme de créativité, d’innovation.
On sait qu’aux côtés de la fashion week, émergent désormais les défilés de la Fashion Tech Week. Le concept de la Fashion Tech réunit la mode et les nouvelles technologies. La quatrième édition de la Fashion TechWeek a eu lieu du 6 au 13 Octobre dernier, avec moins de publicité que la Fasion week. Néanmoins, le concept suscite de plus en plus d’engouement. Entre les vêtements connectés et les impressions 3D, la mode se donne des allures surréalistes en s’alliant aux nouvelles technologies.
L’univers de la beauté a également pris le pli des nouvelles technologies. Plum Perfect en est un exemple parmi tant d’autres. Cette application aide à trouver le maquillage qui convient le mieux à votre carnation. Cette technologie est d’ailleurs proposé par des marques sur leur application. Ainsi, l’application de Iman Cosmetics a une fonctionnalité similaire : sous la lumière adéquate, votre photo du visage est analysée par l’application. Il en ressort le make-up adapté à votre peau, du fond de teint au rouge à lèvres.
De cette conférence, on retiendra ce terme, un concept du chef étoilé Benallal : le tradinovation, introduire de l’innovation dans la tradition sans que l’un l’emporte sur l’autre.
Vous connaissez peut-être cette histoire qui ressemble légèrement à celle du vilain petit canard avec une fin moins réjouissante : « Il était une fois un passant bien intentionné qui trouva un œuf tombé d’un nid sur sa route. Il le ramassa et le déposa dans le premier nid à sa portée. Il s’agissait d’un nid de poule de prairie. Or, l’oeuf tombé était un œuf d’aigle. L’oiseau vit ainsi le jour au milieu d’une couvée de poules de prairie. Il apprit à se déplacer comme elles, à manger comme elles, à vivre comme elles. Un jour, il vit un aigle fendre les airs de ses ailes et se prit à rêver d’être un aigle. Mais bien vite, un de ses congénères, se croyant bienveillant, lui rappela qu’il est une poule de prairie et que les poules de prairie ne pouvaient s’élancer aussi haut dans le ciel. L’oiseau se résigna, malgré l’appel de l’air, à vivre toute sa vie comme une poule de prairie, à ne pas suivre son instinct d’aigle. »
On imagine bien comme est triste une vie d’envies inassouvies. Il devait être difficile pour cet aigle, prisonnier d’une vie de poule de prairie, de ressentir probablement toute sa vie sa vraie vocation sans avoir le courage de l’embrasser. Il n’est pas évident de sentir un appel à la grandeur en soi et devoir l’étouffer.
Brider ses rêves, c’est parfois frustrer sa destinée, enfouir à tout jamais ses chances de s’épanouir pleinement dans l’existence. Osons, contrairement à cet aigle, ne pas écouter les voix qui tendent à nous restreindre. Prêtons plutôt attention à celles qui nous poussent à nous dépasser. « Tu peux tout accomplir dans la vie si tu as le courage de le rêver, l’intelligence d’en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mené à bien. », selon Sidney A. Friedman.
Il faut avoir le courage de ses ambitions
Aucune ambition n’est trop grande si on se donne les moyens de la réaliser. Avant tout, ayons le courage d’entendre vraiment cette voix intérieure qui nous pousse à vouloir réaliser de grandes choses. Pour l’entendre, il faut le vouloir.
Notre entourage peut parfois être un frein à ses envies. Pensant souvent bien faire, il nous montre nos limites. Ce n’est pas forcément mauvais. Il nous fait prendre conscience des obstacles à contourner. Cependant, n’abandonnons jamais parce que des gens qui prétendent nous connaître nous disent que cela nous est impossible.
Il est parfois nécessaire de se couper des voix qui persistent à nous tirer vers le bas pour concevoir nos potentialités. Avoir le courage de rêver, c’est inévitablement vouloir se donner les moyens de réaliser ses rêves, qu’importe les sacrifices requis.
Il faut tout de même rester réaliste pour concrétiser ses ambitions
Il est bien vrai qu’il faille l’ajuster avec la réalité en évaluant d’une part, nos capacités concrètes et d’autre part, les options qui s’offrent à nous pour rendre notre rêve réel.
Notre volonté : cet allié de tout instant
En une phrase, Confucius résume assez bien le rôle primordial de la volonté dans notre existence : « la vie de l’homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard ».
Nos désirs ne deviennent réels que lorsque notre volonté les soutient sans faille. Notre volonté conditionnera l’énergie et le travail investi dans notre réussite. Avoir un désir sans la volonté nécessaire pour le mettre en œuvre, c’est condamner ce désir à nous ronger avant de s’éteindre.
Être rêveur-se, être ambitieux-se, oser vouloir l’impossible a quelque chose de magique. Ne serait-ce d’ailleurs pas l’un des messages les plus véhiculés par Disney : croire en ses rêves sur fond de musique émouvante, avec un héros qui finit toujours par réaliser l’inédit.
Disney omet pourtant souvent de nous dire comment arriver concrètement à réaliser nos ambitions. Et l’on sait que dans la vraie vie, les fées ne courent pas les rues, les héros non plus. Le seul génie sur lequel il faudra compter pour combler nos vœux, c’est nous.
Faut-il continuer à croire en nos rêves quand ils nous égarent ? Certains grands rêves peuvent nous posséder et nous détruire lorsque nous ne nous donnons pas les opportunités de les réaliser. Que ce soit faute de nous hisser à leur hauteur ou que ce soit le fait que nous ne soyons pas taillés pour, il est dévastateur d’avoir des prétentions hors de portée.
Le tout n’est pas d’être ambitieux-se, il faut se donner les moyens de réaliser ses ambitions. Pour cette raison, sachons confronter nos ambitions à la réalité. Pour qu’elles se concrétisent, il nous faut les projeter afin de leur donner corps. Cette confrontation au réel peut en quelque sorte nous servir à comprendre que notre ambition n’est pas réalisable. Il faut alors pouvoir se résoudre à définir à nouveau un autre plan, une autre ambition. Qu’on ne s’y méprenne pas, il ne s’agit pas de revoir ses espérances à la baisse mais de les articuler autrement.
D’aucuns nous diraient de ne pas croire en nos rêves, de croire surtout en nous-mêmes. Croire en soi, c’est d’abord se connaître avec ces capacités et ses limites. Croire en soi, c’est aussi se pousser hors de ses limites tout en ayant conscience de celles-ci, c’est apprivoiser sa destinée. Ne nous accrochons pas futilement à des obsessions puériles. Soyons réalistes ! « Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles » William Arthur Ward.
Rêver par exemple de devenir chanteuse sans avoir la voix qui va avec une telle vocation, ni un sens artistique peut par exemple être une prétention périlleuse. Il faut se connaître et pouvoir se comprendre pour se situer par rapport à sa quête. Dans ce cas, revoir ce qu’on aime dans le fait d’être chanteuse permettrait de se donner une nouvelle trajectoire. Serait-ce la célébrité, définissons une autre carrière plus fidèle à nous-mêmes pour l’atteindre, serait-ce la connexion avec un public, cherchons un autre idéal qui s’y prête.
Par ailleurs, on aura beau avoir le talent pour réaliser notre pari fou, le manque de volonté aura raison de nous. Si l’on se contente de fantasmer sur notre idéal sans travailler, avec toute la magie autour de nous, il sera impossible de rendre notre ambition réelle. Si cette dernière nous tient à cœur, une fois que nous l’aurons confrontée au réel seulement, nous devons établir nos premiers projets pour un début de concrétisation.
Il est important quelque soit le stade où on en est dans sa vie de garder à l’esprit que les ambitions ont un prix. Il ne suffit pas d’y croire, il faut y travailler dur, y consacrer son énergie et parfois accepter d’essuyer quelques échecs sans baisser les bras. N’oublions pas que « notre vie vaut ce qu’elle a coûté d’efforts. » François Mauriac.
Dans l’optique de faire un travail sur soi, on aime à repérer et on se focalise sur ce qui ne va pas dans notre vie, notre travail, nos relations… Essayer d’identifier nos échecs et en tirer des leçons nécessaires pour mieux faire à l’avenir est une démarche nécessaire pour évoluer.
Au même titre, pour aller de l’avant, il faut pouvoir souvent reconnaître ses réussites, les célébrer et, pourquoi pas, en tirer aussi des conclusions, le cas échéant. Il n’ y a pas de petit succès. Les petites réussites quotidiennes sont toutes aussi importantes que les gros défis relevés.
Généralement, on ne manque pas de fêter les grandes évolutions : décrocher le poste de ses rêves, s’acheter une maison… De telles grandes victoires n’arrivent pas très souvent. On rencontre néanmoins des petites réussites dans notre parcours quotidien comme décrocher un nouveau client, boucler un dossier épineux, boucler une étape dans la production etc.
Célébrer ses victoires aussi petites soient-elles nous conditionnerait à avoir un esprit de gagnant, mais pas seulement. C’est une manière de nourrir notre motivation et de maintenir notre confiance en nous-mêmes.
Ce sont les petites réussites de chaque jour qui font le bonheur, dit-on. Prenons donc le soin de nous donner de bonnes notes quand il le faut et d’en être fiers-es. Mais comment se repaître de ses moindres exploits tout en gardant la concentration nécessaire pour poursuivre ses ambitions ?
En effet, nous courrons le risque de nous égarer si nous nous couronnons de lauriers à chaque étape. Ce risque ne nous menace que si nous fêtons nos victoires et nous déposons les armes. En d’autres termes, il fut bien accepter les lauriers dus à sa réussite sans pour autant s’endormir sur ses lauriers.
D’ailleurs, l’expression « s’endormir sur ses lauriers » est bien connue. Elle correspond au fait de ne plus faire des efforts dès ses premiers acquis. Prendre ses premières réussites pour la ligne d’arrivée ultime dans sa course ou cesser tout effort en se disant que la victoire finale est acquise, c’est vouer ses objectifs à un échec.
Pour ne pas s’endormir sur ses lauriers, il est important d’avoir une échelle de récompense qui corresponde à chaque victoire obtenue. Partager un verre avec son entourage pour une semaine productive, s’offrir un week-end pour la signature d’un gros client, se payer un cadeau significatif pour une augmentation etc.
Tout en célébrant graduellement ses victoires, il ne faut pas perdre de vue les gros objectifs. Normalement, savourer sa victoire, c’est également s’en servir comme le tremplin d’un autre succès. La satisfaction qu’elle procure est le carburant qui vous mènera à franchir une autre étape.
Au sein même de l’entreprise, il est également important de pouvoir souligner les petites performances et les petites victoires. Un projet minutieusement organisé a forcément des étapes. Pour conserver et encourager la motivation des collègues impliqués sur le projet, il est important de relever le franchissement d’une étape. Une petite réunion autour d’un café pour dire aux troupes qu’on se situe bel et bien dans le droit chemin a son petit effet dans la mobilisation de l’équipe.
Plus tôt dans le mois, certains ont pu célébrer leur vie en entreprise à travers l’opération « j’aime ma boite ». Bon nombre de Français ont alors déclamé leur amour à leur cadre de travail et à leur entreprise. On suppose même que ceux qui n’aimaient pas particulièrement leur boîte ont dû honorer de leur présence ces rencontres conviviales entre collègues.
Il est assez facile de dire, en ces temps de chômage, que quand on aime pas son employeur ou ses conditions de travail, on devrait s’en aller. Pas si simple, on devrait d’abord se pencher sur les raisons de ce désamour, puis identifier ce qui est réparable et ce qui ne l’est pas. Après seulement, une décision s’imposera.
Il est des cas, au contraire, où on aime sa boite de tout son cœur, en tout cas, le croit-on. Cependant, cette profusion d’amour passe inaperçu, n’est pas remarqué ou n’est pas récompensé. Des fois, cet amour est tellement palpable que ça relèverait presque de la mauvaise foi de la part de votre manager ou votre patron de l’ignorer. Bref, vous aimez votre boîte mais vous avez l’impression que cet amour n’est pas réciproque.
En effet, quand on arrive le/la premier-ère et qu’on reste jusqu’à la fermeture, on se donne à fond sur tous les dossiers, on dépense toute son énergie dans son travail sans compter, c’est frustrant de constater qu’il n’y a pas de retour (financier ou même de simples encouragements) voire d’avancement dans sa carrière. Avant de remettre en question son entreprise qui peut être fautive, il convient de se poser certaines questions personnellement.
Peut-être aimez-vous votre entreprise passionnément, mais votre travail, pas tant que ça.
Il faudrait dans ce cas vous poser la question de l’adaptation de votre métier à vos envies. Si le métier ne vous passionne pas, vos heures supplémentaires sont à la fois un supplice pour vous et pour vos collègues. Ce sont des situations qui se ressentent aisément dans l’efficacité. On dira de vous que vous avez de la volonté, vous vous acharnez.
Parfois même, votre dur labeur n’est causé que par la promesse d’un poste plus alléchant. Plus le résultat tarde et plus votre ardeur dénote une certaine lassitude. Dans ce cas, discutez clairement de cette possibilité avec votre manager et le service des ressources humaines. N’hésitez pas à demander les qualités éligibles à ce nouveau poste. Sachez aussi vous renseigner sur la réalité de ce poste convoité et sur les délais de mise en place.
Peut-être votre travail acharné est tout simplement inadapté ou insuffisant.
Aussi bête que ça puisse paraître, certaines personnes ne connaissent pas leurs réelles missions au sein d’une entreprise. Cela peut prêter à sourire mais ça arrive plus souvent qu’on veut le croire. Votre travail est alors le doublon de celui d’un-e collègue et il ne peut pas réellement être estimée à sa juste valeur. Ce n’est assurément pas de votre seule faute mais cela relève une certaine défaillance dans l’organisation.
N’accusons pourtant pas si vite les ressources humaines car il arrive aussi que l’on ne travaille pas sur les bonnes choses. Il est bien de revoir la définition de ses missions et leur pertinence dans l’évolution de l’entreprise.
Il y a également un écueil à éviter : ne remplir qu’une partie de ses missions. Il y a évidemment des tâches que l’on préfère et d’autres moins. Il ne faut pas dédaigner à remplir ces dernières quand elles rentrent clairement dans vos assignations. En d’autres termes, votre travail n’est pas apprécié parce qu’il est incomplet.
D’un autre côté, s’il faut plus d’une personne pour accomplir vos missions, n’hésitez pas à le relayer à votre manager de manière suffisamment insistante.
Peut-être que vous n’apportez plus ni créativité ni plus-value à votre travail malgré vos efforts parce que vous stagnez vous-même.
Il est question de repenser à votre carrière. Votre poste ne vous challenge et vous êtes installé-e dans une sorte de routine improductive.
À l’inverse, parfois, vous ne relevez pas assez les défis de votre poste parce que vous les ignorez.
Posez-vous également la question de savoir si vos connaissances sont à jour dans votre domaine. Êtes-vous resté-e prostré-e dans des techniques de travail désuètes et inadéquates ? Suivez-vous les nouveaux enjeux de votre poste ? Ne soyez pas malgré votre engagement un poids mort pour votre entreprise.
Peut-être que malgré tout votre zèle, vous ne vous investissez pas dans le relationnel au sein de votre entreprise.
En d’autres termes, vous êtes l’employé-e hyper qualifié-e, mais que tous ses collègues haïssent. Vous préférez vous dire que c’est parce que vous valez mieux qu’eux ? C’est une attitude simpliste qui manque de vision. Brisez la glace avec eux, allez vers eux pendant les pauses. Soyez conscients-es qu’une bonne partie de notre vie se joue au boulot. Il est crucial d’y établir un environnement sain pour s’y épanouir.
Il faut créer une bonne relation avec eux. Sans aller jusqu’à une amitié, on peut tisser des relations professionnelles saines et courtoises en s’intéressant aux passions de ses collègues ou en participant dans la limite du possible aux activités conviviales organisées par l’entreprise. Ce n’est certes pas une obligation mais c’est apprécié.
Peut-être distancez-vous trop votre équipe dans la production de votre travail.
Ce point rejoint le point précédent. Il faut en entreprise inscrire son travail dans un projet commun, d’où ses multitudes réunions, chronophages mais nécessaires à un fonctionnement régulier d’un projet ou à un travail en équipe. Si vous travaillez en équipe, inscrivez-vous dans une dynamique d’équipe. Ne faites pas bande à part pour vite et mieux finir votre partie.
Peut-être contredisez-vous trop votre employeur dans ses choix stratégiques.
Croyez-moi, en entreprise, il faut pratiquer l’art de la critique avec modération et nuance, surtout quand il s’agit de son patron. Excepté si vous êtes payé-e pour apporter votre expertise dans un domaine précis, ne remettez pas en question les choix de votre patron. Ne lui donnez pas l’impression qu’il n’est pas à la hauteur.
En réalité, il arrive qu’il ne maîtrise pas le contexte, donnez-lui avec humilité une option au lieu de questionner la sienne. S’il refuse votre proposition, il se souviendra de votre intervention en cas d’échec de son plan. Ne lui dîtes pas alors que vous l’avez prévenu. Présentez-lui à nouveau les intérêts de votre stratégie tout en peaufinant celle-ci.
Devriez-vous tout de même mettre le doigt sur certaines incohérences, formulez-les de manière constructive : que ce ne soit pas une contestation du leadership du chef mais plutôt, une contribution étayée et bénéfique à tous.
Peut-être ne valorisez-vous pas assez votre implication dans l’entreprise.
Devoir valoriser son travail peut vous paraître prétentieux. Vous ne le faites donc pas. Eh bien, pas sûr que ceux qui profitent de cette faille pour s’attribuer vos mérites aient les mêmes scrupules.
Pour établir une relation saine avec votre milieu professionnel, il ne faut viser personne dans l’équipe à qui attribuer nommément les failles. Il faut veiller plutôt à indiquer la partie défaillante sans viser qui que ce soit.
De la même manière, vous pouvez relever subtilement l’impact de votre contribution sans offenser votre équipe. Vous pouvez même souligner l’apport de la dynamique d’équipe dans vos réalisations. Il est essentiel de continuer à se vendre habilement à son employeur.
Il ne faut pas uniquement passer son temps à lire les success stories, il faut également écrire la sienne. Enfin, par écrire, entendez surtout réaliser la sienne. Il ne s’agira pas forcément de rapporter la vôtre au reste du monde par la plume. Toutes les success stories ne valent pas la peine d’être lues. Enfin, pas que je les lise toutes. Mais certaines tiennent de la chance plus que du challenge et d’autres encore m’ont l’air d’avoir été inventées de toutes pièces. Je soupçonne quelques unes de nous cacher certaines vérités cruciales alors que d’autres en rajoutent volontairement pour tenir un peu du conte de fée.
Qu’importe ! On est tous-tes appelés-ées à bâtir un plan de réussite. Pour ce faire, il est nécessaire avant tout de chercher et trouver de l’inspiration auprès de ceux ou celles qui ont pu atteindre leur but. Sachons cependant que les success stories se suivent mais ne se ressemblent pas. Quoique, il y a certaines recettes bien communes à toutes. Parmi celles-ci, je pense qu’avoir une vision de sa vie ainsi qu’une représentation globale des objectifs qu’on poursuit est primordiale.
Peut-être auriez vous la chance d’être couronné-ée de succès dès votre première entreprise, dès vos premières initiatives ou encore dès votre premier poste. Mais alors, sans une certaine vision, vos premiers succès vous noieront au lieu de vous propulser.
D’un autre côté, ne désespérez pas si le succès ne s’est pas encore invité sur votre parcours. Au contraire, construisez avec clairvoyance son avènement. Ne blâmez pas naïvement la chance. Ne redoublez pas maladroitement d’efforts sans au préalable revenir sur la définition de vos aspirations. L’endurance ne vous servirait à rien si vous vous êtes trompés de chemin ou si vous ne savez pas réellement pourquoi vous empruntez une route plutôt qu’une autre. On a tendance à nous vanter le mérite de l’échec dans la construction de soi. Mais l’insuccès ne mène à rien s’il ne permet de redéfinir sa vision.
Il y a une dizaine de jours, l’on parlait, à l’occasion de la fête des entreprises, du fait de pouvoir aimer d’abord son activité, un prérequis au fait de se sentir bien dans celle-ci, d’y développer sa carrière. En effet, il est essentiel de bien déterminer avant tout votre voie.
Mais avant d’être sur la bonne route, vous devez nécessairement avoir exploré où elle peut vous mener avant d’avancer. Attention, la question principale n’est pas de savoir où d’autres sont allés-es en l’empruntant ! Quand bien même, il n’est pas négligeable de le savoir, vos réflexions doivent être premièrement axées sur vous. Quels sont mes objectifs ? De quelles valeurs, je souhaiterai ne pas m’éloigner ? Jusqu’où la voie que j’ai prise me mènera dans mes projets ? Quel véritable intérêt ai-je à l’emprunter ?
Un tas de questionnements découleront de ces interrogations : à quel moment dois-je quitter tel itinéraire pour atteindre mon objectif. Quels sont mes chances d’atteindre alors le sentier de mes rêves ? Y a-t-il un croisement possible ? Ou encore, devrais-je alors me munir de courage pour tracer un chemin encore inexploré à travers les fourrés ? Est-ce que je me sens d’attaque à effectuer cette révolution ? Ainsi, définir votre vision vous poussera à parfaire vos plans. Il suffira de ne pas perdre de vue cette vision.
C’est elle la base de votre maquette, la représentation de votre carrière. Elle se doit d’être aussi optimiste que réaliste. Ce n’est pas forcément un paradoxe. Confronter vos projets tout simplement aux réalités qui l’entourent. Une bonne dose de positivité ne doit pas altérer votre capacité à juger des embûches qui se dresseront contre la réalisation de votre plan.
Dans le même temps, ne vous interdisez pas la fantaisie dans votre conception de votre vie ou de votre carrière. Vous connaissez la célèbre phrase « il ne savait pas que c’était impossible alors il l’a fait ». Il ne faut pas s’interdire les défis, il faut juste se donner les moyens de les réussir.
En entreprise, on a tendance à nuancer la vision et la mission. Pour connaître la mission d’une boîte, il suffit de questionner son site internet. Elle est d’office présentée aux clients de la société. Elle est toujours affiché par l’entreprise. C’est ce qu’elle fait et sa façon singulière de le faire afin de satisfaire sa clientèle.
La vision, pour sa part, est souvent interne, même si certaines entreprises exposent leur vision autant par goût du défi que dans une savante volonté de séduire. La vision d’une entreprise prend en compte l’évolution du marché sur lequel elle progresse, incluant les potentiels d’amélioration de la production, définissant les possibilités d’étendre l’offre ou les produits. Cette vision s’applique à l’élaboration d’un plan marketing toujours plus pointilleux, elle explore ses capacités de développement, elle recherche, elle s’octroie des nouveaux défis de création, elle motive les équipes, elle les projette dans la construction d’un sacerdoce encore plus grand que leurs tâches quotidiennes…
De la même manière, ayez de la vision pour votre carrière, ayez également de la vision pour les différents postes ou projets que vous prenez. C’est un ingrédient incontournable de votre success story ! Ne laissez pas le hasard l’écrire à votre place. Et si vous la réalisez, si le cœur vous dit, faites-nous part du rôle qu’a joué cette clairvoyance dans votre épopée. 😉
C’est après notre article sur la sélection minutieuse de nos amis que la question du choix de nos ennemis nous a été soumise. Naturellement, personne ne souhaite avoir des ennemis. Cependant, malgré toute l’hostilité et la nuisance que cette relation peut entraîner, ne sous-estimons pas la valeur de nos ennemis dans notre évolution.
Quant à la question proprement dite de savoir si on choisit ses ennemis, la réponse ne va pas de soi. J’aurais tendance à répondre plutôt par l’affirmative mais il faut nuancer cette réponse affirmative. En effet, nous choisissons nos ennemis mais est-ce souvent par un procédé aussi conscient que la sélection de nos amis ou est-ce le fruit des circonstances ?
Dans une certaine mesure, nos ennemis sont simplement issus de notre positionnement ou de nos causes de prédilection. Si nous ne désignons pas directement pas un tel comme notre ennemi, il peut le devenir par notre choix de nous opposer à lui sur tel sujet ou dans tel combat. En l’occurrence, nous avons choisi notre ennemi en choisissant notre cause. Et en bon stratège, on sait qu’une cause ne se choisit pas à la légère ! Idéalement, on en aura évalué, en plus de son sens et de sa nécessité, les tenants et les aboutissants, les alliés et les opposants à notre cause avant de s’y engager. Ainsi, on aura d’une certaine manière choisi contre qui se battre en toute connaissance de cause.
C’est également le cas de l’ennemi en terme de concurrent, notre apparition sur un défi ou encore sur un marché, nous positionne comme adversaire de ceux qui y étaient déjà. Ici aussi, c’est un choix qui est fait en connaissance de cause. Normalement, si nous avons bien appris nos leçons, bien fait nos devoirs, avant même d’arriver sur ce marché, on sait et maîtrise les méthodes, les positions de nos ennemis et notre force de frappe face à eux.
Par ailleurs, dans un registre moins commercial, plus personnel, notre ami peut devenir notre ennemi. Choisir son ennemi se place dans le contexte plus large de choisir son entourage. Un ennemi ne vient pas de nulle part. C’est même de cette idée générale que découle l’idée de choisir avec soin ses ennemis. Oscar Wilde nous recommande de les choisir pour « leur bonne intelligence. Un homme ne saurait être trop soigneux dans le choix de ses ennemis. »
En choisissant parfois nos amis, nous choisissons nos potentiels ennemis. Sachez qu’il n’y a pas de plus redoutable ennemi qu’un ancien ami. Il y a cette intimité qui lui confère une certaine place et une certaine force. Un dénommé Adolphe d’Houdetot disait : « Convaincu que les ennemis se recrutent parmi les amis, je choisis toujours ces derniers en prévision du double rôle qu’ils peuvent être appelés à remplir. En agissant ainsi, j’ai des ennemis de mon choix. » Faut-il sélectionner nos amis en gardant à l’esprit qu’ils seront peut-être nos futurs adversaires ? J’avoue ne pas être à l’aise avec cette idée.
J’aimerais également pouvoir dire que si on choisit très bien ses amis, aucun risque qu’ils deviennent un jour nos ennemis. Mais c’est sous-estimer les mutations aléatoires des relations humaines et/ou surestimer les réels sentiments de nos amis à notre égard. Au mieux, nous nous serons assurés un ennemi qui a les mêmes valeurs que nous. Dès fois, ça compte de savoir la ligne de conduite de son adversaire, non ?
J’en viens au point le plus crucial de cet article : choisir de ne pas être systématiquement l’ennemi de ceux qui voudraient nous désigner comme leur ennemi ; c’est, il me semble, sur ce point qu’on a une certaine marge de manœuvre à condition d’user de stratégie et d’adresse.
Comme Nietzsche l’affirmait : « il faut toujours choisir soigneusement ses ennemis, parce qu’on finit par leur ressembler ». Personnellement, j’ai toujours pensé qu’il faut tuer certaines inimitiés dans l’œuf. Parmi elles, ces inimitiés qui n’ont d’autres intérêts que celles d’être chronophages. Entendons que même nos ennemis doivent nous apporter une certaine satisfaction, un certain gain. Sinon, quel en est l’intérêt ?
Il faut rappeler que l’inimitié est une relation qui s’initie. La résoudre d’avance en ne créant pas de relation est parfois recommandée. Cela ne se joue souvent qu’à des petits détails, savoir laisser couler une provocation, ne pas répondre aux viles insultes. Cela relève de la maîtrise de soi. Ignorer une provocation ferme la porte à un acharnement inutile, à moins d’avoir affaire à un fanatique ou un harceleur. Tiens ! Serait-ce un persécuteur sur les réseaux sociaux, bloquez-le tout simplement.
Pour finir, ne cultivons pas l’inimitié ou toute la négativité qu’elle tend à soulever. Mieux vaut rester des adversaires courtois et élégants qu’organiser des bagarres sur la place du marché. Il en va de notre image, de notre crédibilité. L’idéal, c’est de savoir éteindre l’inimitié, la faire évoluer vers une certaine camaraderie.
Sur le plan économique, la concurrence stimule le marché. Néanmoins, un bon stratège ne manquera pas l’opportunité de s’asseoir avec son concurrent pour conclure une entente ou encore pour lutter contre un troisième larron. Il vous dira même que la meilleure manière de « tuer » son ennemi est de le racheter. Vous ne vous placez pas dans une optique entrepreneuriale ? Essayez quand même dans votre quotidien, c’est une formule éprouvée : « On fait mourir ses ennemis en les rendant ses amis » – Jean Baptiste Blanchard. Si nos amis peuvent devenir nos ennemis, pourquoi ne pas donner l’opportunité à nos ennemis de faire le parcours inverse ?
C’est la grande révolution dans l’automobile depuis quelques années. L’effervescence est à son maximum et les nouveautés présentées au salon de Paris ne démontent pas cette affirmation.
L’alliance Renault/Nissan affiche l’ambition de devenir n°1, c’est à dire de rattraper et dépasser les actuels mastodontes que sont Toyota et Volkswagen. Et c’est donc récemment que l’alliance Renault/Nissan a dévoilé son accord avec Microsoft, pour que celui-ci devienne l’équipementier de ses voitures connectées. C’est une surprise! Microsoft en plein déboire avec sa branche téléphonie n’arrive pas à imposer ses système et environnement dans le monde mobile. Dans le monde connecté, après l’expérience amère de Windows CE (version de Windows dédiée aux objets connectés et aux petits terminaux), pourtant pionnier, mais ayant fortement déçu les industriels, on n’attendait plus la firme de Redmond.
Cette collaboration entre Microsoft et Renault crée d’autant plus une surprise que le reste du marché fait appel à des prestataires de solutions spécifiques. Le lien avec les appareils grand public ne se fait que par l’implémentation des interfaces livrées par Apple, Google, etc, permettant de reporter les fonctionnalités des téléphones et autres dans la console de la voiture.
Historiquement, la voiture a toujours été l’objet à connecter ! C’est à sa destination que la technologie RDS avait été imaginée et développée vers 1980. C’est aussi par l’automobile que le GPS s’est généralisé…
Maintenant, les fonctionnalités se sont multipliées ; du côté de la sécurité, notamment, avec des applications appelant les secours ou le dépanneur en cas d’accident, transmettant automatiquement la position du véhicule. En option sur les voitures haut de gamme encore il y a 10 ans, cette fonctionnalité est maintenant proposée de plus en plus de série.
Les boîtiers de diagnostic se sont également généralisés dans nos voitures. De là, l’électronique est devenue l’argument premier pour vendre une voiture. C’est la course en avant et le salon de l’automobile nous a encore proposé plus de nouveautés. Ces boîtiers s’occupent aussi d’améliorer le rendement des moteurs (ils permettraient aussi de tricher lors du test antipollution 😉 ). Le garagiste devient autant électronicien que mécanicien.
Cette métamorphose pose d’ailleurs le problème de l’équipement des petits réparateurs toutes marques. Ceux-ci qui doivent s’équiper en outils spécifiques pour chaque marque, sans quoi ils ne peuvent justement pas se connecter à l’électronique de la voiture pour la régler ou la réparer. Ceci illustre bien le changement du secteur.
La voiture se connecte également à la domotique de la maison permettant d’actionner portail, lumière, etc. On peut échanger avec l’ordinateur familial, plans, itinéraires, statistiques, … les applications vont encore évoluer dans le domaine, car les industriels, tant dans l’automobile que dans d’autres domaines, préfèrent les fonctionnalités modulables programmables aux mécanismes statiques prédéfinis. Ceci pour rendre évolutif mais aussi pour réduire les coûts de production.
L’avenir va encore nous surprendre. D’ailleurs entre simple véhicule connecté proposé à Monsieur-tout-le-monde et véhicule autonome, la frontière s’amincit.
Un sondage réalisé par OpinionWay sur un panel de 2011 personnes représentatives de la population française indique que 64% des Français aiment leur boite. Ce chiffre est nettement en baisse comparativement à 2013 où 73% des Français proclamaient alors leur amour pour leur entreprise.
Rappelons que « J’aime ma boîte » est une opération initiée par Sophie de Menthon en 2003 pour permettre aux entreprises de célébrer avec leurs salariés en toute convivialité les points positifs de la vie en entreprise.
Notre activité professionnelle constitue une part prépondérante de notre vie. Il est crucial qu’on s’y épanouisse en plus d’en vivre dignement, avec un salaire décent. En dehors de tout sondage, toute mesure extérieure, nous devons nous demander si on aime réellement notre activité professionnelle, l’environnement et les conditions dans lesquelles on l’exerce.
Comme Confucious l’a dit : « choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. » Aimer notre travail procède tout d’abord de notre choix d’exercer telle ou telle activité, de notre orientation. Est-ce qu’on aime la voie qu’on a empruntée professionnellement ? Est-on vraiment passionnée par le métier qui est le nôtre ? Ou représente-t-il uniquement le moyen de gagner notre vie ?
Même si « j’aime ma boîte » tend à célébrer plutôt l’environnement de travail, la question d’aimer son activité professionnelle doit englober individuellement des aspects plus larges que la convivialité dans l’entreprise. En effet, on aura beau travailler dans un cadre agréable, on risque de ne jamais s’y épanouir si nous avons choisi notre métier par défaut. Dans ce cas, il faut reconsidérer nos options, nos possibilités d’évolution vers un poste qui cadre mieux avec nos envies.
Pôle Emploi partenaire de l'opération #jaimemaboite. Je me demande si c'est de la bêtise. Ou du cynisme. Ou les deux.
Parmi les partenaires de cette opération, certains s’étonnent de la présence de Pôle Emploi. Et pourtant, c’est à juste titre que ce service public de l’emploi s’associe à cette opération. D’un côté, il a pour mission de répondre aux besoins de recrutement des entreprises. De l’autre, il doit accompagner les demandeurs d’emploi dans leur recherche d’une boite à aimer.
Il est certain qu’avant de pouvoir aimer sa boite, il faut pouvoir en avoir une. Dans un contexte d’augmentation du chômage, il est important de rappeler à l’esprit de ceux qui recrutent, des entreprises, la présence grandissante de ceux qui voudraient trouver un emploi et faire partie des bienheureux qui aiment leur boite.
Après une dernière tentative de sauver son Galaxy Note 7 début Septembre, Samsung est réduit aujourd’hui à admettre son échec. Pour une firme très attachée à son image, la mauvaise presse et les déboires techniques accentuent les tourments liés aux failles du produit.
Pourtant Samsung est un monstre industriel dont les activités ne se limitent pas aux téléphones. Samsung est un immense conglomérat qui regroupe autant des activités industriels que la fourniture grand public. Machines-outils, pièces automobiles, équipements électroménagers, climatiseurs, processeurs et autres puces électroniques, BTP, chantiers navals, chimie, pétrochimie… Une fois qu’on liste toutes ces activités, on comprend bien que la part de la téléphonie est relative.
Ce conglomérat aux activités diverses doit sa puissance au fait que Samsung est avant tout une marque. Et quelle marque ! Sa notoriété dans l’ingénierie et l’innovation la positionne en tant que n°1 ou presque dans les domaines de l’électroménager, des écrans et de la téléphonie. Mais le revers de cette position, c’est que la concurrence, notamment chinoise, s’est acharnée encore plus. Quand on veut marquer la distance dans le domaine des nouvelles technologies, plus précisément sur le marché des smartphones, une certaine fréquence de commercialisation doit être maintenue. Hélas, à ce jeu de surenchère des nouveautés, Samsung s’est jeté dans la fosse avec la sortie prématurée du haut-de-gamme Galaxy Note 7.
La forte concurrence a bousculé Samsung qui commence à devenir un suiveur sur plusieurs marchés, à l’image de son dernier ordinateur ArtPC Pulse ressemblant étrangement à ce que d’autres marques ont déjà sorti.
En effet, aux yeux de tous, la sortie du Galaxy Note 7 est désormais considérée comme trop précoce : les témoignages rapportent des téléphones en surchauffe qui se mettent à fondre dans les poches de leurs utilisateurs. On en vient à l’amer constat que la qualité succombe à la compétitivité. Environ une centaine de cas de combustion de batterie ont été recensés sur près de 3 millions d’unités déjà écoulées, en 4 semaines de commercialisation. Un tel pourcentage serait passé inaperçu pour une marque quelconque. Mais pour le numéro 1 du podium des smartphones, sous les feux des projecteurs médiatiques, de tels incidents sont catastrophiques.
Samsung prend donc la seule décision viable pour son image de marque : rappeler les produits. En plus des frais de rapatriement, de dédommagement, Samsung, finalement, fait une croix sur les 15 milliards de dollars de chiffres d’affaire que devait générer la commercialisation de ce smartphone. Cette somme pourrait être absorbée par le groupe qui a généré 4 fois celle-ci en bénéfice l’année dernière. Mais déjà, on constate une baisse de l’intérêt du consommateur pour les autres modèles de la marque.
Il est à noter que dans le secteur des smartphones, rares sont ceux qui arrivent à faire des bénéfices. Il faut tenir le haut du podium et réussir à écouler de grandes quantités de smartphones pour couvrir les frais de développement. Ainsi, jusqu’à maintenant, Samsung et Apple se partageaient la quasi totalité des plus-values du marché (reps. 43% et 57% sur l’année 2013 ; 14% et 90% sur l’année 2015, les autres étant plus ou moins en perte)
Dorénavant, la firme doit à tout prix limiter les effets de cette mauvaise publicité ; elle pourrait perdre dix fois plus si le doute venait à s’installer également sur les composants et écrans qu’elle revend à tous les fabricants du secteur. L’enjeu est d’autant plus crucial que d’autres fabricants tels que Xiaomi, Apple, etc, sont en embuscade, guettant le moindre faux pas pour s’étendre. Samsung stoppe donc définitivement la production du fameux Galaxy Note 7 et organise le retour systématique de tous les smartphones livrés, via un joli colis ignifugé pour l’occasion. La firme aux 3 étoiles va sans aucun doute jouer profil bas aux quelques procès déjà intentés aux États-Unis et négocier rapidement des dédommagements aux personnes blessées.
Par ailleurs, la marque semble avoir tiré de son erreur quelque leçon. Ainsi, la sortie du Galaxy S8 serait reportée. Une décision qui s’impose dans la mesure où la cause précise des surchauffes n’a pas été encore identifiée. La mise sur le marché du Galaxy S8 devra être un sans faute pour prouver le savoir-faire du numéro 1 et lui permettre de conserver cette place.
La branche Samsung Electronics doit réagir bien (à défaut de vite) pour ne pas tomber comme tant d’autres car le secteur dénombre déjà beaucoup de chutes aussi impressionnantes que remarquables : Motorola*, Sega, Nokia, Blackberry**, Lumia***…
Anya
* le fabricant Motorola ayant sombré en 2012, la marque Motorola a été rachetée par Lenovo pour commercialiser ses téléphones.
** récemment Blackberry a fait le choix judicieux d’abandonner la fabrication de téléphones, ainsi que le développement de son propre système pour se reconcentrer sur l’écosystème applicatif faisant vivre ses brevets.
*** le fabricant Nokia a été racheté avec sa gamme Lumia par Microsoft pour être démantelé. Redmond a commercialisé ses propres Windows Phone sous la marque Lumia dont les ventes ont fini par chuter en 2 ans.
Les objets connectés font peu à peu partie de notre environnement quotidien. Mais en a-t-on un usage fréquent dans nos foyers ? Qu’entend-on concrètement par « objet connecté » ?
En ajoutant une capacité de se connecter à un objet, on lui permet de faire évoluer son comportement et de répondre à des requêtes. Ainsi, l’objet peut dialoguer avec son environnement.
D’une part, cet objet évolue : le fabricant a la possibilité de transmettre une modification du programme pour qu’il prenne en compte une nouveauté, une correction. Notez que si dans l’idée cela doit permettre d’adapter et faire durer le produit, dans la pratique l’abandon du support d’un objet le rend prématurément obsolète. Le consommateur devient bien plus dépendant de la qualité apportée par le fabricant que dans le cas d’un objet traditionnel.
D’autre part, l’objet dialogue : il peut informer l’utilisateur de son état de fonctionnement et de l’avancée de ses tâches. Il peut de lui-même commander des maintenances, consommables ou fournitures dont il aura besoin pour rester fonctionnel sans intervention tierce. Il peut fonctionner de concert avec d’autres objets.
Toutes ses performances sont rendues possibles par l’évolution de l’informatique, des performances industrielles et également l’augmentation des réseaux de communication sans fil. La miniaturisation, la production de masse des composants, et l’abaissement des coûts de développement permettent de fournir une puissance de calcul ainsi qu’une capacité à communiquer à tout objet de la vie courante.
Cette technologie des objets connectés est maintenant possible à moindre coût en passant par les connexions wi-fi très répandues via les box ADSL de nos foyers, par une connexion cellulaire via le réseau 3G ou encore, par une connexion de proximité Bluetooth.
Les objects connectés sont issus d’une révolution préparée de longue date : l’adoption progressive d’un nouveau protocole internet (IP v6) permet de dépasser le milliard d’objets initialement prévu dans les années 1980, nombre bien dépassé de nos jours. Aussi est-il maintenant possible de mettre en connexion avec le réseau mondial chaque objet de notre maison et de pouvoir communiquer avec où que l’on soit. De même, le fabricant peut lui transmettre des améliorations à distance. L’objet gagne en autonomie, gagne en intelligence et l’utilisateur gagne en fonctionnalité.
L’ère des objets connectés a peut-être commencé avec les auto-radios RDS développés et généralisés au cours de la décennie 1980. La radio était alors capable de recevoir et d’interpréter des données lui indiquant le titre de l’emission diffusée, le changement de fréquence de celle-ci en fonction de la région traversée ou encore la diffusion d’un flash info spécial sur une autre fréquence. Puis, vient dans les années 90 le développement rapide de la téléphonie mobile telle qu’on la connait maintenant, avec toujours plus de fonctionnalités.
Maintenant que tous les territoires urbains sont couverts en réseaux permettant la transmission des données, les fabricants n’ont plus de contraintes pour rendre connectés nos objets quotidiens. En ce début de millénaire, nos lave-linges étaient déjà capables de détecter le type de linge et d’adapter la dose de lessive ; ils pouvaient aussi demander automatiquement au fabricant textile les préconisations de lavage. Nos réfrigérateurs scannent nos produits favori, les commandent automatiquement dès qu’il risque d’en manquer, préviennent lorsqu’une date de péremption est atteinte. Nos chauffages se mettent en route 15 minutes avant notre retour d’une journée de travail, l’aspirateur ayant fait sa tournée dans l’appartement en toute autonomie en notre absence. Notre smartphone nous permet de superviser toute ces usages domotiques.
Cependant la vedette a été volée à ces applications censées nous faciliter la vie. Les objets connectés les plus en vue aujourd’hui ont la particularité d’être aussi ludiques: les montres, les lunettes ou les drones. Mais les fabricants continuent tout de même d’innover en proposant toujours d’autres fonctions « connectées ».
Une poubelle qui permet de vous aider dans les consignes de tri sélectif, de mesurer l’impact écologique de votre consommation, de recommander vos produits préférés lorsqu’ils sont finis (accessoirement aussi de faire des placements de produits en rapport avec vos consommations).
Un téléviseur qui peut reprendre la communication initiée sur votre téléphone.
Un porte-clef qui peut être retrouvé avec votre smartphone, et inversement.
Un parapluie qui vous prévient de l’arrivée imminente d’une averse ou d’un indice UV nécessitant de se protéger…
L’objet quotidien par excellence dont les capacités de connexion augmente régulièrement, c’est la voiture dans tout l’ensemble de son fonctionnement.
Les champs d’application de cette technologie s’élargissent toujours plus. L’offre des fabricants ne cesse d’augmenter rapidement, peut-être trop rapidement. Dans cette frénésie, on ne saurait trop vous conseiller de cibler vos besoins et de ne vous orienter que sur des technologies éprouvées et matures.
Lorsque vous êtes chargée d’un projet, on vous tiendra responsable de tout. À juste titre si vous êtes seule dans la réalisation du projet, mais également si vous êtes à la tête d’une équipe ou avec des intervenants extérieurs.
Votre travail sera bien sûr de tout faire pour livrer les réalisations ou accomplir les missions à temps. Dans l’idéal, il suffirait d’avoir correctement prévu la masse travail, provisionné les temps d’exécution, bien ordonné les tâches. Mais la réalité n’est jamais si parfaite. Dites-vous qu’il n’y a pas d’exploit sans challenge. Le challenge n’est jamais aussi meilleur que quand les embûches sont nombreuses. Oui, il vous faudra avoir un esprit ouvert au défi pour gérer un projet.
La première chose à faire est d’énumérer les tâches, les phases, dégrossir la mission. Tenter d’être le plus exhaustif possible. Pour chaque élément identifié, on donne une quantité de travail (qu’on exprimera en jours/homme), une durée (en jours, qui n’est pas forcément la même que la quantité de travail, si par exemple on a un temps de séchage), conditions de démarrage, conditions de finalisation…
Ensuite, il est impératif de distinguer ce qui est important de ce qui est urgent : ce n’est pas forcément les mêmes tâches. Ainsi il faut « prioriser » les actions dont la suite dépend, et les tâches primordiales pour le rendu final. En définitive, il faudra s’organiser de façon à pouvoir traiter ce qui est urgent chaque jour, tout en passant la majeure partie du temps à travailler sur ce qui est important. Si vous êtes comme moi, le soir je prends mon courrier dans la boîte, je passe en revue les lettres, mais s’il y en a trop, je les laisse pour plus tard, car le plus important c’est de dîner. 😉
L’ordonnancement de ces tâches pourra se représenter sous la forme d’un diagramme de Gantt, où l’impact de la fin ( et du début parfois) de chaque tâche peut être matérialisé.
Si vous n’avez pas la main sur certains points, il vous faudra vous enquérir très régulièrement de l’avancée de ces points, et envisager tous les scénarii possibles pour minimiser les impacts d’un retard sur le travail de votre équipe. Si, dans ces scénarii, vous identifiez une possible cause de retard, il faudra alors placer ces points comme urgents et y porter un attention accrue. Par exemple la livraison d’un outil.
À tout moment, il faut pouvoir réaffecter vos ressources sur une autre action si la tâche en cours est bloquée. Vous aurez ainsi approvisionné une liste de tâches secondaires pour occuper les moments d’attente. Ces même tâches que vous aurez identifiées lors de l’ordonnancement initial des tâches urgentes et tâches importantes.
En travail en équipe, la mode est aux SUM (stand-up meetings), des réunions périodiques que l’on pratique debout pour s’assurer qu’elles soient courtes et rapides, mais fréquentes, où chaque membre du projet parle de son travail passé, son avancement, ses réalisations, ses difficultés, le respect ou non de la date butoir. Vous pourrez pour cela vous aider d’un tableau récapitulatif, fait de plusieurs post-it ou sur un logiciel spécifique (tel que phabricator) où chacun place ses tâches dans son état d’avancement. Notez que plus un souci est identifié tôt, plus il sera possible de minimiser son impact! D’autres applications peuvent vous aider à faire vos projets, telles que xPlan, trello, collaborative, et beaucoup d’autres.
L’autre avantage des SUM, c’est de responsabiliser chaque intervenant à propos de ses tâches, mais également vis à vis de ses interactions avec les autres membres de l’équipe. C’est une sorte de mêlée de rugby qui s’écroule dès qu’un joueur ne se place pas. Poussée à l’extrême, cette méthode demande à chaque membre de provisionner ses propres tâches et de participer ainsi à la gestion du projet. Cela diminue la pression hiérarchique, permet dans la majeure partie des cas d’avoir une meilleure qualité de travail et d’éviter d’avoir des vices cachés « sous le tapis ». Dans la majeure partie des cas car être responsabilisé ne convient pas à tout le monde. En tant que chargée d’une équipe, vous devez ne pas perdre cette réalité de vue.
Il est actuellement reconnu que pour garder toute l’attention et la motivation de votre équipe, il est intéressant de fractionner les développements d’un projet en plusieurs itérations courtes, plusieurs étapes intermédiaires. C’est ce que préconise les méthodes Agile. Mais ces méthodes sont à adapter en fonction de votre secteur. Sa dérivée Scrum est par exemple plus adaptée aux développements industriels, car elle permet aux différentes itérations de se chevaucher, car différentes équipes ne travaillent pas sur les même itérations en même temps, certaines devant les préparer en amont.
Dans tous les cas, pour la meilleure réalisation de votre projet, la transparence reste une qualité importante, tant envers votre équipe que envers votre hiérarchie, ou encore vos commanditaires. Il vous faudra soigner la confiance, le respect, l’entraide, la complicité avec les membres de votre équipe pour palier à chaque difficulté. Vous aurez ainsi la possibilité de rapporter la tenue de la deadline ou l’éventuelle non-tenue des délais de manière professionnelle, en évitant le-tout-au-dernier-moment, au risque de bâcler le travail.
Un salon de l’emploi est une opportunité par excellence de rencontrer plusieurs recruteurs et de pouvoir mettre en avant son CV auprès de ceux-ci.
Il est nécessaire de bien se préparer pour aller à un salon de l’emploi. On n’y va pas pour distribuer son CV mais pour valablement vendre son cursus et ses expériences et attirer l’attention du recruteur.
Avant tout, il faut savoir dans quel salon de l’emploi se rendre. En effet, il faut bien vérifier si le salon de l’emploi concerne bien votre domaine et votre profil. Il est possible de voir les salons à venir dans sa région sur le site de pole emploi ou d’autres sites de recherche d’emploi.
Pourquoi aller aux salons de l’emploi
Ils vous permettent de vous faire une idée précise des opportunités de votre région dans votre secteur.
Même si vous ne trouvez pas d’emploi, vous avez l’opportunité de créer des liens avec des entreprises. Ne pas hésitez à demander des contacts et des cartes de visite. Osez vous servir des contacts établis pour vous enquérir de l’évolution de vos candidatures !
Vous pouvez y évaluer votre valeur sur le marché du travail en confrontant votre cursus et vos compétences aux demandes des employeurs.
Vous avez l’opportunité d’assister à des conférences qui vous aident à mieux chercher l’emploi.
Vous pouvez y trouver un emploi.
Se préparer à un salon de l’emploi
Il est généralement possible de connaître les principaux participants avant la tenue du salon, par exemple par le site du salon. Un tour sur le site ou des renseignements sur les sociétés présentes vous permettront de gagner du temps sur place et de repérer précisément les stands qui vous intéressent.
Il faut cibler les employeurs qui vous intéressent et chercher à identifier leurs besoins
Après avoir trouvé les entreprises qui vous intéressent, faites un tour sur leur site web pour découvrir et connaître l’entreprise. C’est toujours un plus de montrer au recruteur que son entreprise vous intéresse particulièrement et pourquoi. N’hésitez pas à prendre des notes pour le jour J. Il serait utile de voir également quel profil les entreprises recherchent afin d’analyser la compatibilité de votre cursus avec leurs besoins.
Rédigez vos CV en fonction des postes qui pourraient vous intéresser
Rédigez et imprimez vos CV avant le jour J. Il vous faudra au moins autant de CV que de postes convoités. Rédigez également des lettres de motivation pour les offres que vous avez pu voir sur le site de recrutement des entreprises.
Préparez des entretiens en fonction des postes souhaités
Simulez des entretiens seuls ou avec des proches pour vous mettre dans le bain. Ceci vous permettra de travailler vos points faibles en entretien. Il faudra maitriser l’art de se présenter brièvement.
Habillez vous correctement pour le salon
Une bonne tenue, de préférence en adéquation avec le poste recherché, doit être privilégiée pour se rendre à l’événement.
Bayer annonce ce mercredi 14 septembre un accord de fusion ferme avec Monsanto, une concentration germano-américaine qui a paru surprendre certains et inquiéter d’autres. Ce rapprochement des deux grands groupes crée la surprise d’autant plus que l’Allemagne n’est pas lui-même un pays favorable aux OGM.
Quand on parle de pesticides ou d’organismes génétiquement modifiés, Monsanto est généralement la première entreprise ciblée autant pour ses produits très connus que pour ses méthodes commerciales extrêmes (on se souvient encore des procès contre les agriculteurs qui avaient utilisé une partie de leur récolte comme semence).
Toute controversée qu’elle soit, cette multinationale américaine reste une référence en matière de biotechnologies agricoles. Surtout connue à cause du Round up, un herbicide largement commercialisé dans le monde entier malgré le fait qu’il contient du glyphosate, un principe actif désormais classé comme étant cancérogène (par le Centre international de recherche contre le cancer, le 20 mars 2015). En Europe, depuis le 6 juin, le glyphosate est provisoirement interdit pour une durée de 18 mois.
Le grand public quant à lui ignore l’existence de grands acteurs autre que Monsanto dans les biotechnologies agricoles. Et pourtant, le groupe Bayer s’est également diversifié et s’est orienté vers l’agrochimie depuis un peu plus d’une décennie. À la lecture de certaines réactions sur les réseaux sociaux lors de l’annonce du rachat de Monsanto par Bayer, il apparaît que les activités agrochimiques de Bayer sont plutôt méconnues. La firme allemande reste réduite souvent à sa branche initiale: la branche pharmaceutique. Or, depuis sa création en 1863, Bayer a diversifié ses activités, notamment en acquérant depuis 2002 la branche agronomique du groupe Aventis.
La société chimique allemande rencontre également sa part de controverse dans la commercialisation de ses produits. On a beaucoup entendu parlé du gaucho ces dernières années. Pointé du doigt par les apiculteurs qui clament un effet néfaste voire létal sur les abeilles, le gaucho est l’un des pesticides mis en vente par Bayer.
La fusion annoncée entre Monsanto et Bayer intervient dans un climat de défiance envers les pesticides et les OGM. Si la première société a multiplié les controverses, la seconde n’est pas exempte de conflits non plus.
Cette tendance à la concentration des firmes agrochimiques a été initiée par le groupe Monsanto, lui-même, en tentant en 2014 une OPA infructueuse sur la firme suisse Syngenta, finalement ralliée au chinois Semchina. Cette offensive a consolidé la volonté de la firme allemande Bayer de s’affirmer comme géant du secteur, peut-être par crainte d’être affaiblie face aux autres concentrations.
Ce rachat de Monsanto à 59 milliards d’euros permettra à Bayer d’avoir un bonne réserve de brevets mais aussi d’espérer un chiffre d’affaires annuel de 23 milliards d’euros. Est-ce fou d’espérer que le travail pour laver la réputation de Monsanto et donner une bonne image aux deux firmes fusionnées soit profond et passe par un examen minutieux de l’impact des biotechnologies agricoles sur la santé et sur l’environnement.
Quoiqu’on pense des semences génétiquement modifiées, il est évident qu’à un moment donné les sceptiques vont devoir consentir à mettre de l’eau dans leur vin et les fabricants devront se soumettre à une réglementation plus soucieuse de l’environnement. La question cruciale de nourrir une population mondiale sans cesse croissante, la volonté d’une alimentation qui respecte l’environnement et le patrimoine végétal impliquent l’appropriation des problématiques de l’alimentation durable par les acteurs de de l’agrochimie et d’agroalimentaire.
Selon la FAO, les régimes alimentaires durables contribuent à protéger et à respecter la biodiversité et les écosystèmes, sont culturellement acceptables, économiquement équitables et accessibles, abordables, nutritionnellement sûrs et sains, et permettent d’optimiser les ressources naturelles et humaines.
Si l’OMS ou la FAO semblent désormais mobiliser pour promouvoir cette alimentation durable, elle ne sera toutefois possible que si les acteurs des biotechnologies agricoles ou ceux de l’agroalimentaire s’approprient les problématiques de cette alimentation respectueuse de la santé de tous et de l’écosystème.
« Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es » : ce vieil adage sert à attirer l’attention sur quelle impression on dégage compte tenu de notre entourage. Il peut être utile de le garder à l’esprit et de s’en aider pour maîtriser son image publique sur les réseaux sociaux.
Si certains reconnaissent d’emblée qu’un individu subit l’influence de ceux qu’il fréquente, pour d’autres, cet impact extérieur n’agit que sur des personnalités faibles et est contestable dans l’absolu. Quoiqu’on en pense, que l’on soit soi-même influençable ou pas, il est tentant de se faire une idée de quelqu’un en se basant sur ses fréquentations. Il est important de se demander ce qu’on laisse paraître de ses relations sur les réseaux sociaux. Quelle idée pourrait se faire de vous un recruteur ou une relation professionnelle en accédant à vos profils et contacts publics.
Choisir ses relations en fonction du qu’en-dira-t-on est bien sûr un comportement hypocrite et peut-être une preuve de manque de personnalité, mais déterminer quelles relations peut-on exposer publiquement, doit être réfléchi. En d’autres termes, l’invitation d’une personne ou le fait de suivre une personne sur un réseau d’accès public doit découler d’une stratégie. Est-il alors besoin de préciser que ce qu’on choisit d’échanger publiquement avec cette personne doit être également mûri. L’existence des messages privés sur toute sorte de réseaux est utile pour les autres échanges.
Qui faut-il avoir dans ses réseaux publics ?
La réponse la plus évidente à cette question est : vous pouvez avoir qui vous voulez, autant de personnes que vous voulez, pour peu qu’elles le veuillent bien (n’en venez jamais à harceler les gens pour qu’ils rejoignent vos réseaux en ligne).
Gardez toutefois à l’esprit qu’un profil ouvert au public l’est à tous les publics (amis, famille, relations professionnelles), tout le monde est susceptible de lire ce que vous écrivez, tout le monde peut voir qui vous fréquentez sur le réseau tant que l’accès n’est pas bloqué. Il est donc crucial de n’exposer que les relations que vous pouvez assumer aux yeux de tous.
Traitez avec qui vous voudrez bien, mais sachez avec qui vous afficher ou quel sujet aborder avec les contacts du net. Un réseau comme Facebook ou Google+ rend les choses faciles pour peu qu’on sache, d’une part, comment cloisonner les relations (amis/connaissances/public etc.) et d’autre part, ce qu’on souhaite partager avec chacune de ses relations. Il est donc important de savoir compartimenter, voire de savoir qui faire figurer dans ses réseaux en fonction de ce qu’on y partage. Par exemple, la présence de vos collègues sur votre compte Facebook doit être calculée en fonction de votre relation avec chacun d’entre eux, de ce que vous y dites, de ce que vous partagez.
Par ailleurs, autant il est vrai que suivre un homme politique sur Twitter ne veut pas dire adhérer à ses opinions, autant, ce geste anodin peut être une indication d’un certain intérêt pour la politique elle-même. Il peut ainsi se faire, à tort ou à raison, une certaine lecture de qui vous êtes, à travers qui vous suivez sur les réseaux sociaux. Vous devez toujours avoir cet aspect des choses à l’esprit.
D’aucuns pensent qu’un certain nombre de contacts doit figurer dans nos réseaux publics compte tenu de nos objectifs et également pour que notre profil soit pertinent.
– Quelques comptes de votre domaine professionnel
Au-delà d’un simple suivi, interagir avec ces personnes peut permettre de connaître les avancées dans son domaine ou établir une relation qui serait bien utile.
– Quelques comptes de domaines proches de votre profession
Avec quels professionnels vous interagissez le plus souvent au travail ? Pensez à avoir des comptes que vous suivez sur vos profils publics de ces domaines d’activité, pas forcément ceux avec qui vous travaillez.
– Quelques comptes d’autres domaines clefs
Vous êtes le seul juge de ce qui peut vous paraître clef. Par exemple, des comptes diffusant l’actualité, des journaux, des comptes de ressources humaines…
– Quelques comptes de domaines qui vous intéressent
Vous vous intéressez à d’autres univers que le vôtre ? N’hésitez pas à suivre des comptes qui sont orientés.
– Des modèles
Il s’agit des comptes de ces personnes qui vous inspirent : entrepreneurs, penseurs, activistes, blogueurs, leaders…
– Des comptes relatifs à vos loisirs ou vos passions
La décision d’exposer vos passions sur un réseau que vous n’avez pas verrouillé doit être prise en toute connaissance de cause. Il n’est pas de passion idiote. Cependant, c’est à vous de faire le choix, selon l’image que vous souhaitez présenter, d’affirmer ou de taire certaines de vos passions, selon les comptes que vous suivez ou avec lesquels vous communiquez publiquement.
Cette liste de figures clefs à suivre est loin d’être exhaustive. Selon l’entreprise où l’on travaille, notre poste, il est intéressant de garder un œil sur les autres entreprises du secteur IRL comme sur les réseaux sociaux. Mais la décision d’afficher cet intérêt pour la concurrence ne doit pas être prise au hasard. Ce qui nous amène à cette question cruciale : Y a-t-il des gens qu’il faut éviter d’avoir dans ses réseaux publics ?
Y a-t-il des gens qu’il faut éviter d’avoir dans ses réseaux publics ?
Encore une fois, il faut préciser que c’est vous qui choisissez librement et si possible stratégiquement.
Sachez que les personnes que vous choisissez de suivre influeront sur les sujets dont vous débattrez. Aussi, si vous souhaitez éviter d’afficher publiquement votre couleur politique par exemple, il vous faudra éviter de suivre des comptes qui vous pousseront à vous exprimer sur ce sujet.
De manière générale, évitez les comptes orientés vers la provocation gratuite, les injures ou les personnes faisant l’apologie de crimes ou délits.
Il est surtout important de savoir qu’il existe tout un tas d’outils pour se débarrasser des personnes auxquelles on ne souhaite plus être confronté. Sur Twitter par exemple, il est aisé de simplement arrêter de suivre la personne, de bloquer le compte ou le masquer.
Dans certaines cultures, on aurait chacun trois faces. La première est celle que l’on montre au monde. La deuxième est celle que nos proches connaissent. La troisième, notre véritable reflet, personne ne la connait.
Soyez conscients que sur un réseau social, il doit essentiellement être question de la première face, de l’image que vous voulez montrer au monde et que vous assumeriez qu’il vous renvoie de vous.
Un réseau social, quelque soit la configuration que vous en faites, que le compte soit personnel ou professionnel, qu’il soit privé (verrouillé au public) ou public, qu’il soit nominatif ou sous un pseudonyme, n’a pas vocation à être un journal intime. Après, il appartient à chacun de choisir de s’épancher sur tel ou tel autre sujet, même concernant sa vie.
Cette aptitude à s’adresser à un large public combinée à la liberté d’expression font des réseaux sociaux des plateformes, qui soutiennent par excellence des révolutions politiques, des sensibilisations et partage d’idées, des messages publicitaires etc.
Quelques limites à la liberté d’expression.
Quelque soit la nature des messages que vous choisissez de porter, assurez-vous qu’ils ne heurtent pas une autre liberté. Ne dit-on pas usuellement que « la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres » ?
Sur Instagram par exemple, beaucoup prennent la liberté de poster des photos prises sans le consentement des personnes présentes sur le cliché. Assurez-vous que ceux dont vous diffusez l’image soient consentants, sinon vous portez atteinte à leur droit à l’image.
Il est préférable aussi de garder à l’esprit dans vos échanges sur les réseaux que les diffamations, les insultes, le harcèlement tombent sous le coup de la loi. On se souvient toujours de la condamnation d’un Twittos à 466 Tweets d’excuse (nombre estimé de vues du Tweet incriminé) pour avoir insulté deux personnalités politiques sur TWITTER et ce, sous astreinte de 100 euros par manquement constaté.
Une certaine distinction entre compte public et compte privé
Sachez, par exemple, que le 19 novembre 2010, le Conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a jugé le licenciement de trois salariés, pour dénigrement de leur hiérarchie sur Facebook, fondé. Mais depuis cette décision, la jurisprudence semble tenir compte du fait que le compte en cause soit ouvert à tous ou réduit aux simples amis du salarié. Le Conseil des prud’hommes de Lens, dans une décision du 22 mai 2012, a ainsi considéré que « les communications faites au travers du site Facebook sont de nature privée » et qu’ « en aucun cas elles ne sont injurieuses envers son employeur ». Le licenciement de l’employé, dans ce cas, a été considéré sans cause réelle et sérieuse.
Il est encore permis de se plaindre de son boulot auprès de ses amis ; mais étaler ses frustrations au travail, sur un compte public, peut fonder un licenciement lorsque les critiques portent atteinte à l’image de l’entreprise.
L’anonymat sur la toile est une illusion
Certains, forts de l’anonymat que semble leur donner internet, ne réalisent pas que leurs propos les engagent tout de même. Les pseudonymes peuvent difficilement masquer la réelle identité de l’auteur lorsqu’une enquête est diligentée. Une petite astuce : ne dites jamais sous un pseudonyme ce que vous n’auriez jamais le culot d’assumer sous votre vrai nom.
Pour finir, ces paroles de Rousseau peuvent fortement vous aiguiller dans l’exercice de vos libertés, en général, surtout dans celle de votre liberté d’expression : « Dans la liberté commune, nul n’a le droit de faire ce que la liberté d’un autre lui interdit, et la vraie liberté n’est jamais destructrice d’elle-même. Ainsi la liberté sans la justice est une véritable contradiction […] Il n’y a donc point de liberté sans lois, ni où quelqu’un est au-dessus des lois : dans l’état même de la nature, l’homme n’est libre qu’à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous. »
« Comment tirer profit de ses ennemis » : cet opuscule de Plutarque de l’an 100 a sans aucun doute des preuves à faire encore dans notre société moderne. Il pourrait tout autant servir à un bon coaching de développement personnel qu’à un cours de marketing.
En effet, la notion d’inimitié renvoie de prime abord à une hostilité et une tension qui ne sont souhaitables à personne. Tant que vous le pourrez, évitez donc de vous créer des adversaires. Néanmoins, c’est parfois inévitable et on ne peut contrôler la rivalité d’autrui, pourquoi ne pas chercher à en tirer le meilleur parti ?
D’une part, sur un plan personnel, les relations de rivalité peuvent nous aider à être plus exigeants envers nous-mêmes et à nous améliorer.
D’autre part, sur le plan professionnel, la question qui se pose concrètement est celle de savoir comment tirer profit de la concurrence.
Que ce soit sur un plan personnel ou un plan professionnel, il y a une attitude à adopter pour que cette adversité nous soit bénéfique ou du moins qu’elle ne nuise pas à nos intérêts.
Trois astuces extraites de « comment tirer profit de ses ennemis » :
– Nous sommes surveillés par nos ennemis et tâchons d’en faire autant.
Vous avez souvent entendus cette phrase : « Gardez vos amis près de vous, mais gardez vos ennemis encore plus près. »
Il ne s’agit pas de maintenir artificiellement une relation malsaine avec vos rivaux. Il convient à ce point de préciser que vous ne devez pas non plus faire une fixation maladive et contre-productive sur vos adversaires. Tâchez tout simplement de ne pas les perdre de vue. Gardez aussi à l’esprit tout ce qu’ils pourraient faire pour vous nuire et essayez de savoir d’avance comment remédier à cette nuisance.
Est-ce bien utile de souligner que l’usage de pratiques de surveillance illégales est fortement déconseillé, Eh non, on n’a pas le droit de placer des micros, ni des caméras chez ses adversaires ! Au contraire, la maitrise des techniques d’intelligence économique semble nécessaire : il faut collecter légalement les données, traiter de manière pertinente les informations relatives aux acteurs du marché…
Par ailleurs, garder la communication ouverte avec ses ennemis peut être également un avantage pour négocier en cas de besoin.
– Nous sommes surveillés par nos ennemis, tâchons donc d’être irréprochables.
« Ne fais rien que ton ennemi ne puisse savoir. » disait Sénèque. Cette phrase résume assez bien l’esprit de la deuxième recommandation. Cependant, comme nul n’est parfait, il serait plutôt sage de cacher vos travers à vos concurrents. Vous ne voudriez pas leur donner le bâton pour vous faire battre.
Votre ennemi vous regarde, c’est certain. Pourquoi ne pas orienter son regard, le contrôler ? Quoiqu’il en soit évitez de lui jeter vos failles sous les yeux.
L’intelligence économique suppose pour être aboutie de savoir protéger ses propres informations.
Par ailleurs, afin de paraître irréprochable, il convient de soigner son image de marque. La communication ou plutôt l’art de communiquer est votre ami. Ne laissez aucune brèche que votre concurrent puisse exploiter pour vous créer un « bad buzz ». Une bonne image de marque est essentielle également pour une réussite des rapports B to C.
– Servons-nous des critiques de nos ennemis comme miroir afin d’y contempler nos défauts.
Pierre Corneille le formulait de manière remarquable : « Fuyez un ennemi qui sait votre défaut. » Conseil avisé dont la pertinence reste relative à la situation et surtout à son caractère remédiable.
Soyons francs et réalistes, si vous êtes sur un marché, où fuiriez-vous ? Il n’y a rien de plus dangereux qu’un ennemi qui tient entre ses mains votre « Kryptonite ». Assurez-vous d’être le premier à savoir qu’il la détient et …fuyez ! Non, je rigole. Faites-y face le plus dignement possible !
Rappelons qu’il est plus prudent de ne pas laisser transparaitre l’existence d’une quelconque faiblesse à votre ennemi (soyez irréprochables ou emmurez vos secrets inavouables).
Ce troisième point concerne plus les insuffisances sur lesquelles vous aurez à travailler, à vous améliorer. Des fois, ces carences vous échappent à vous-mêmes, vous n’arrivez pas à les discerner. Bien sûr, vous êtes si bienveillants envers vous-mêmes qu’une autocritique judicieuse n’est pas une sinécure. Qu’à cela ne tienne, vos ennemis sont vos alliés pour chercher la petite bête.
Vous voulez connaître vos défauts, prêtez l’oreille à ce que dit votre rival de vous. C’est exactement sur ses critiques qu’il vous faudra travailler.
D’un autre côté, n’hésitez pas à vous inspirer des qualités et avantages qu’il a sur vous.