Tag Archives: image de soi

20Mar/17

Le bonheur n’est pas ailleurs

Célébrée pour la première fois en 2013, la journée internationale du bonheur est l’occasion de souligner que tout le monde aspire à être heureux, épanoui, à vivre « à l’abri du besoin, de la peur, en harmonie avec la nature ». Cette journée du bonheur est célébrée ce 20 mars et elle coïncide avec l’équinoxe du printemps. Il ne s’agit pas pendant cette journée de se forcer à être heureux. Mais il serait intéressant de réfléchir à ce qui fait notre bonheur.

Le bonheur est défini couramment comme étant l’état de la conscience pleinement satisfaite. Chacun définit les termes de son bonheur. Même si pour tous, un minimum de bien-être physique et d’équilibre est nécessaire pour l’atteindre. Cependant, le bonheur ne se limite pas à être bien dans sa peau. Pour définir notre bonheur, il faut comprendre ce qu’est le bonheur, connaître le cheminement personnel qui nous y mène. Il faut savoir le distinguer de toutes les notions qui gravitent autour, comme la satisfaction, le plaisir, la joie, la béatitude.

Ne confondons pas Satisfaction et Bonheur

On définit machinalement le bonheur comme la satisfaction d’un désir. Mais cela limiterait le bonheur à quelque chose de matériel. Le contentement qu’on éprouve en étant satisfait ne suffit pas à définir le bonheur.

Ne confondons pas Plaisir et Bonheur

Le plaisir est l’ensemble des sensations agréables liées à la satisfaction de nos besoins fondamentaux. Il serait simple de croire qu’être heureux c’est uniquement combler ses différents désirs : désir de nourriture, désirs sexuels, désir de confort…

Il serait également insensé de réduire le bonheur à une accumulation de plaisirs. C’est à juste titre que Barbey d’Aurevilly considère que « le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages. »*

Il est vrai que pour beaucoup, le bonheur est un état où la somme des plaisirs physiques et psychologiques est supérieure à celle des déplaisirs. Mais c’est négliger le fait qu’un seul désir non réalisé peut entraîner une frustration, empêchant le bonheur, alors que bien d’autres désirs trouvent un plein accomplissement.

Ne confondons pas Joie et Bonheur

La joie est une réaction à un événement de l’environnement, la joie a donc un cause extérieure. Or, le bonheur n’est pas ailleurs, il provient de notre propre intérieur. Selon Cicéron, « le bonheur vient de l’âme seule. »

De plus, on peut éprouver des joies malsaines comme celle de la vengeance ou tirer de la joie de l’échec d’autrui. Mais ces joies malsaines ne concourent pas à notre plein épanouissement.

Ne confondons pas Béatitude et Bonheur

Si le bonheur ne se limite pas à la joie, au plaisir ou à la satisfaction, il ne faut pas en faire non plus une chimère impossible à atteindre. Ne surestimons pas le bonheur, ne le prenons pas par exemple pour la béatitude.

La béatitude est un état psychologique si fort que l’on se sent transcendé. La béatitude est aussi une notion à laquelle il est souvent fait allusion dans la religion chrétienne. Elle ne serait alors pas de ce monde mais plutôt un don divin.

Bien-être et bonheur

La psychologie positive ne s’emploie plus vraiment à définir le bonheur, ce concept difficilement saisissable. Elle se contente d’essayer de poser les contours du bien-être. La question de savoir si ce dernier est subjectif ou composé de critères objectifs continue de diviser. Un fragile accord est néanmoins trouvé sur six dimensions qui conditionnent notre bien être (selon Martin Seligman) : avoir une bonne santé, trouver un sens à sa vie, être bien entouré-e, s’accomplir, s’engager, avoir des émotions positives.

Si la psychologie ne s’emploie plus à une définition universelle du bonheur, elle encourage chacun-e à définir les termes de son bonheur. Il faut vraiment, personnellement, se poser la question de ce qui nous mènerait au bonheur. Une fois cette recherche effectuée, il ne nous resterait qu’à emprunter le chemin de notre bonheur. Alors, qu’attendons-nous pour être heureux-ses ?

Dina

Lecture : Vivre Heureux de Christophe André – Psychologie du bonheur. Ed. Odile Jacob

*Ban Ki-moon

12Mar/17

Ces personnages de séries qui nous poussent à l’introspection

On croit se connaître jusqu’à ce que les circonstances nous révèlent à nous-mêmes et aux autres. C’est au contact des épreuves qu’on se découvre réellement, qu’on connaît ses vrais désirs, qu’on se façonne. Ces deux personnages de séries nous poussent à regarder à l’intérieur de nous, à nous questionner sur qui l’on est vraiment. Ils nous montrent à quel point nos apparences innocentes peuvent cacher des personnalités insoupçonnées, peuvent refouler des désirs inavouables. On a l’impression qu’ils dupent leur entourage jusqu’à ce que l’on réalise qu’ils sont les premières victimes de leur imposture, qu’ils sont prisonniers de leurs propres artifices.

Noah Solloway dans The Affair

On arrive à bout de souffle à la fin de la saison 3, conçue normalement pour être la dernière, tant on est drainé dans un drame intense. Cette fin nous suffit. Mais une quatrième saison serait commandée pour cette série créée par Sarah Treem et Hagai Levi. On n’en peut plus du personnage de Noah, père aimant et attentionné qui s’est embarqué dans une « aventure amoureuse » avec Alison Lockhart, une femme mariée, ruinant leurs deux mariages, brisant sa famille, perdant l’estime de ses enfants. Cependant, on se rend compte qu’avant cette infidélité, l’apparent mariage heureux de Noah était un mensonge, une réalité façonnée, d’où son envie d’échappatoire.

Noah est un professeur de lettres à l’université et un écrivain qui n’avait pas encore connu de succès. Il se retrouvait dans l’ombre de son beau-père, un auteur éminent. Celui-ci l’a toujours traité avec mépris et condescendance. Incapable de faire respecter ses décisions pour sa famille, réduit à vivre dans une maison payée par sa belle famille, Noah se sentait pris en otage par sa femme dans un milieu bourgeois où il ne se sentait plus à sa place.

Même si les conséquences de son infidélité ont été ravageuses pour tout son entourage, Noah s’imagine vivre un amour rare qu’il ne veut pas laisser s’échapper alors que tout son univers s’effondre. On ne sait pas s’il a raison. Mais on sent qu’il est un être profondément brisé qui se fuit. En fait, il ne fuit pas la réalité, il la façonne à l’envi. En tant que romancier, il a une certaine maîtrise de cet art. On se rend compte au fil des épisodes qu’il est complètement perdu dans sa propre histoire et que cette confusion remonte à sa jeunesse.

Noah est attiré par Alison parce qu’ils sont tous les deux brisés. Contrairement à lui, dès le début, Alison reconnaît qu’elle « meurt lentement ». En effet, elle connaît les raisons de cette mort : elle a perdu un enfant, elle a d’une certaine manière renoncer à vivre depuis. Cette liaison a le mérite de l’avoir reconnectée à la vie. Noah, quant à lui, a envie de sauver Alison, de la protéger, mais il ne réalise que très lentement ses propres tourments.

Au delà des questionnements sur le mariage, The Affair nous entraîne dans une réflexion sur le désir. « On en vient à aimer son désir et non plus l’objet de son désir », disait Nietzsche. On se demande sans cesse si les « amants maudits » s’aiment réellement ou aiment plutôt leur passion, cette nouvelle sensation qui les réveille de leur mort respective, qui les renouvelle et qui défie leur entourage.

Walter White (Walt)

Dans Breaking Bad, la série créée par Vince Gilligan, le personnage de Walter White, incarné avec brio par Bryan Cranston, nous rappelle que l’enfer est pavé de bonnes intentions. En effet, ce chimiste brillant est devenu professeur et laveur de voitures pour joindre les deux bouts. Il apprend qu’il est atteint d’un cancer du poumon et qu’il n’en a pas pour longtemps à vivre. C’est un personnage qui est tout de suite attachant. Même s’il prend des mauvaises décisions, on comprend qu’il na pas le choix. Il faut qu’il paye ses soins et il faut qu’il assure les études de ses enfants ainsi que l’avenir de sa famille.

Aux grands maux, les grands remèdes : il se retrouve « malgré lui » à mettre son expérience de chimiste à profit et devient un fabricant notoire de méthamphétamines. Mais ce choix provisoire qu’il a fait pour assurer à sa famille une sécurité financière redéfinit toutes ses autres décisions. Il se crée un personnage fictif, Heisenberg, un véritable baron de la drogue, pour dérouter la police. Au fil des épisodes, on réalise que le nom de Heisenberg fait trembler le milieu impitoyable des trafiquants de drogue. Le contraste est saisissant entre Heisenberg et le mari soumis, le professeur chahuté, le laveur de voiture docile, le père affectueux qu’est Walter.

En cinq saisons, Walt, le personnage sympathique acculé par la maladie et les soucis financiers se transforme complètement en Heisenberg, le baron de la drogue, froid, calculateur, cynique. C’est à se demander si ce double maléfique n’était pas sa véritable personnalité. On se désole de réaliser qu’il s’enfonce de plus en plus dans l’horreur et que les raisons initiales de sa transformation ne sont même plus celles qui le poussent à continuer à fabriquer et à distribuer de la drogue.

Walter veut désormais dominer le milieu, éliminer ses rivaux, affirmer sa suprématie, asseoir son pouvoir et s’assurer une sorte d’impunité à tout prix. Même Jesse Pinkman, son ancien élève avec qui il s’est associé dès le début ne reconnaît plus Walter. Jesse est initialement le personnage problématique : il est sans volonté, peu brillant dans ses choix de vie, drogué et facilement manipulé par Walter. Cependant, des deux protagonistes, c’est lui qui se rend compte de la dérive de leur entreprise commune.

Walter, pour sa part, semble ne plus avoir de limites. À la fin, on en vient désespérément à chercher s’il reste encore un peu de Walter dans Heisenberg.

Élie

20Nov/16

Laissons s’envoler nos feuilles mortes

Trop de soleil, on le sait, décolore et assèche les feuilles d’un arbre. Que peut-on y faire ? C’est dans l’ordre des choses. S’y accrocher, c’est ne pas vouloir se créer de nouveau, c’est refuser de se reconstruire, c’est oublier qu’il faudra de la place pour d’autres feuilles mieux irriguées… Tant qu’on se recentre sur soi pour trouver cette sève pour nourrir notre tronc et nos branches, notre survie n’en pâtira pas. Laissons s’envoler nos feuilles mortes.

Effeuillage nous amène au cœur de cette expérience. C’est un recueil de poèmes, édité par Graines de Pensées. Une passion dévorante, une rupture ravageuse et l’envie de se défaire de l’amertume, de la rage et de la tristesse qui en résultent. Il a fallu alors laisser au vent sa souffrance, ses feuilles sèches, ses amours mortes… Embrasser ses sentiments d’abandon et de solitude puis les livrer à la bise glaciale, essayer de s’en défaire.

Effeuillage - recueil de poèmes - éditions Graine de pensées
Recueil Effeuillage


J’ai gardé ta chemise en soie
Que tu as oubliée dans ta fuite,
Trophée d’un amour vaincu,
Avec cette odeur indélébile,
Ce parfum d’un autre temps.

J’ai gardé ta chemise en soie ;
Les nuits, l’ombre se déploie :
Seule, en proie à ma démence,
J’y glisse mon cœur meurtri
Et je m’imagine dans tes bras.

Effeuillage, c’est aussi une plume crue qui livre dans une expression simple et imagée des sentiments connus de pratiquement tous. La femme recroquevillée, au sourire figé, sur la couverture est cet arbre qui se recentre sur ses branches et son tronc pour traverser l’aridité et le froid. Les couleurs vives rappellent l’automne, cette saison qui voit les feuilles brunir, rougir, jaunir, mourir pour rejoindre le vent.

L’auteure, Mirinda-Marc, s’y confie à nous sans détour. Le ton est intime, libre et entraînant. Ce recueil nous réconcilie avec la poésie, ce merveilleux et expressif genre littéraire malheureusement en déclin.

Élie

20Nov/16

Merci pour la leçon

On a l’impression que certaines épreuves sont des initiations, des rites obligatoires pour s’élever. Aussi dures soient-elles, en émerger apporte une valeur inestimable à la vie. La mue ne se fait certes pas sans douleur. Mais à voir la beauté, la force qu’on y gagne, le jeu en vaut la chandelle.

Que le temps passe. Combien de jours m’éloignent de toi ? Beaucoup ? Il y a longtemps que je ne les ai plus comptés. Combien d’heures loin de notre passion confuse. Je me souviens de celles où j’ai pleuré, celles où j’ai tout cassé, celles où je voulais mourir. Je m’en souviens et j’en ris.

Je suis reconnaissante de m’être finalement trouvée, de m’aimer, « à cause de » toi. En quelque sorte, je te le dois. Je n’irais pas jusqu’à dire grâce à toi. C’est grâce à moi. Tu as su me mettre le dos au mur. Une fois, au pied du mur, je n’ai eu d’autre choix que de l’escalader, d’apprendre à m’aimer. J’ai dû mettre « mon cœur » à l’étrier, ma survie en dépendait.

Je n’espérerai plus l’onction dans le regard vide des autres, je n’irai plus le cœur meurtri mendier une reconnaissance aussi futile que périssable, je ne me construirai plus au gré des envies d’autrui, je n’essaierai plus d’être à l’image de ce qu’on attend de moi. Je me contente désormais d’être moi, celle que j’aime, celle que je préfère, celle que j’ai choisie.

Quand on se décrit l’amour que l’on voudrait vivre, certains se focalisent sur les caractéristiques de l’être aimé, d’autres voient la manière dont ils envisagent leur relation d’amour. Dans tous les cas, d’une personne à l’autre, nos attentes diffèrent. On n’a pas la même manière de vouloir être aimée.

Par contre, il serait intéressant de savoir par quel procédé, chacun élabore ses critères. Par son vécu, de manière fortuite, l’astrologie aurait-elle son influence ? Certains chercheraient à être plus compris, d’autres à se sentir appréciés, d’autres encore à être inspirés etc. Le leurre, c’est qu’une personne sache nous aimer sans forcément éprouver réellement de l’amour envers nous. Ne nous y trompons pas, une telle relation peut être très confortable.

À l’inverse, il y a bien ceux qui sont réellement épris de nous sans être capables de nous procurer cette sensation d’être aimée. Est-ce de leur faute ? Parfois oui, il ne suffit pas d’aimer, il faut être à l’affût des espérances de l’être aimé. Il faut pouvoir choisir de s’y plier ou de s’éloigner, par amour. Oui, c’est quelquefois faire preuve de médiocrité ou de paresse que d’aimer sans se donner les moyens de savoir aimer.

Toi, tu étais loin de toute cette inconsistance, autant dire que tu excellais dans l’art de répondre à mes désirs. L’espace d’un instant, tu m’as fait croire à la notion de prince charmant. Je voulais un allié, j’en avais un. Je rends hommage au compagnon de route que tu étais.

M’aimais-tu réellement ? Une chose est certaine : tu aimais cette image de moi que tu façonnais. À chaque fois que je m’en éloignais, tu te sentais trahi. Comment t’en blâmer ? Avec le temps, j’ai compris les malentendus qui nous entouraient.

Tes « je t’aime » se sont évidés. Ils ont gagné en absurdité. « Je t’aime quand tu es comme je veux. » « Je ne t’aime plus. » Mais mon cœur était en proie à une soif de les entendre, ces « je t’aime ». L’addiction, je suppose. Quand j’y pense, je ne t’aimais pas non plus. J’aimais ta façon de savoir m’aimer. J’étais droguée. Je les voulais tes « je t’aime ». Et je voulais devenir à nouveau l’objet de ton amour. Je me façonnais sans cesse à l’image de ton désir, en m’égarant.

Tu voulais une femme forte, je savais l’être. Tu voulais qu’elle soit parfois faible et se repose sur tes épaules, je le devenais. Tu voulais une femme engagée, j’épousais tes causes perdues. Je crois que si tu avais voulu tout le temps la même femme, on serait encore à roucouler sur une plage ou dans un chalet. Il fallait intarissablement être une autre. Il fallait tantôt être une femme qui me ressemblait et, tantôt, celle, qu’avec toute la bonne volonté du monde, je ne pouvais être. Être ce que tu voulais quand tu voulais m’épuisait. Le comble, c’était cette sensation de prostituer mon âme pour de l’amour.

D’une certaine façon, j’avais réalisé depuis fort longtemps le goût fade de tes « je t’aime ». Ils avaient perdu en sincérité. Qu’importe, je la voulais, cette dose d’amour qui aliène. J’avais peur de perdre ton adoration. J’avais peur que personne ne sache m’aimer autant que toi. Je remercie, à présent, cette broutille d’avoir eu raison de notre relation. J’ai trouvé quelqu’un qui sait m’aimer mieux que toi, je me suis trouvée.

À l’origine d’Effeuillage

MM

05Nov/16

Savoir se couronner sans s’endormir sur ses lauriers

Dans l’optique de faire un travail sur soi, on aime à repérer et on se focalise sur ce qui ne va pas dans notre vie, notre travail, nos relations… Essayer d’identifier nos échecs et en tirer des leçons nécessaires pour mieux faire à l’avenir est une démarche nécessaire pour évoluer.

Au même titre, pour aller de l’avant, il faut pouvoir souvent reconnaître ses réussites, les célébrer et, pourquoi pas, en tirer aussi des conclusions, le cas échéant. Il n’ y a pas de petit succès. Les petites réussites quotidiennes sont toutes aussi importantes que les gros défis relevés.

Généralement, on ne manque pas de fêter les grandes évolutions : décrocher le poste de ses rêves, s’acheter une maison… De telles grandes victoires n’arrivent pas très souvent. On rencontre néanmoins des petites réussites dans notre parcours quotidien comme décrocher un nouveau client, boucler un dossier épineux, boucler une étape dans la production etc.

Célébrer ses victoires aussi petites soient-elles nous conditionnerait à avoir un esprit de gagnant, mais pas seulement. C’est une manière de nourrir notre motivation et de maintenir notre confiance en nous-mêmes.

Ce sont les petites réussites de chaque jour qui font le bonheur, dit-on. Prenons donc le soin de nous donner de bonnes notes quand il le faut et d’en être fiers-es. Mais comment se repaître de ses moindres exploits tout en gardant la concentration nécessaire pour poursuivre ses ambitions ?

En effet, nous courrons le risque de nous égarer si nous nous couronnons de lauriers à chaque étape. Ce risque ne nous menace que si nous fêtons nos victoires et nous déposons les armes. En d’autres termes, il fut bien accepter les lauriers dus à sa réussite sans pour autant s’endormir sur ses lauriers.

D’ailleurs, l’expression « s’endormir sur ses lauriers » est bien connue. Elle correspond au fait de ne plus faire des efforts dès ses premiers acquis. Prendre ses premières réussites pour la ligne d’arrivée ultime dans sa course ou cesser tout effort en se disant que la victoire finale est acquise, c’est vouer ses objectifs à un échec.

Déesse de la victoire à Union Square – San-Francisco

Pour ne pas s’endormir sur ses lauriers, il est important d’avoir une échelle de récompense qui corresponde à chaque victoire obtenue. Partager un verre avec son entourage pour une semaine productive, s’offrir un week-end pour la signature d’un gros client, se payer un cadeau significatif pour une augmentation etc.

Tout en célébrant graduellement ses victoires, il ne faut pas perdre de vue les gros objectifs. Normalement, savourer sa victoire, c’est également s’en servir comme le tremplin d’un autre succès. La satisfaction qu’elle procure est le carburant qui vous mènera à franchir une autre étape.

Au sein même de l’entreprise, il est également important de pouvoir souligner les petites performances et les petites victoires. Un projet minutieusement organisé a forcément des étapes. Pour conserver et encourager la motivation des collègues impliqués sur le projet, il est important de relever le franchissement d’une étape. Une petite réunion autour d’un café pour dire aux troupes qu’on se situe bel et bien dans le droit chemin a son petit effet dans la mobilisation de l’équipe.

Anya

03Nov/16

Être aimable ou être gentil-le : telle est la question

À peine vient-on d’enlever nos masques pour Halloween qu’il va en falloir porter un autre, nous, moches et méchants-es que la journée de la gentillesse oblige à faire preuve d’une certaine bienveillance envers nos semblables. Ce monde est décidément un folklore sans fin.

Peut-on forcer la gentillesse ?

Raisonner ainsi c’est se méprendre sur l’intérêt de cette journée de la gentillesse. Comme les journées du rire et du sourire, le but est de rappeler, pour les 364 autres jours, que la gentillesse est une valeur importante. Après, nul n’est obligé de s’y soumettre. Pour ceux qui se prêtent volontiers au jeu, qu’ils se sentent libres de continuer après minuit, toute l’année, toute votre vie durant.

On a tendance à oublier ce qu’est la notion de gentillesse. Elle échappe de plus en plus à ce qu’elle devrait évoquer de noble comme la bonté, le souci des autres. De nos jours, elle tend plutôt à être assimilée au fait d’être con, de se laisser marcher sur les pieds etc.

Rappelons-nous quand on était enfant, comment cette valeur nous servait naturellement à appréhender le monde: il y avait les gentils-les et les méchants-es. On aimait bien alors être dans le camp de la gentillesse. Adulte, on se rend bien compte que cette vision manichéenne était assez limitée. On met plus de nuance : on apprend par exemple que certaines amabilités ne sont que pure politesse, voire hypocrisie. La notion de méchanceté elle-même devient relative quand nous grandissons.

À défaut d’être gentil-le, on se cantonne à être aimable, ce qui est également assez noble. Or, l’amabilité n’est qu’un ersatz de gentillesse. Elle n’engage pas vraiment le cœur. C’est une gentillesse superficielle voire artificielle. La bonté et la bienveillance que suppose la gentillesse peuvent être totalement étrangères à l’amabilité.

Être aimable n’est parfois que pure façade pour l’hypocrite qui veut arborer une gentillesse feinte. L’hypocrisie étant « un hommage que le vice rend à la vertu »*, ne sous-estimons pas l’élaboration, le raffinement de cet hommage. La copie peut parfois faire passer l’original pour une usurpation.

L’essentiel, ce n’est pas de savoir si ceux qui nous entourent, feignent leur gentillesse. De toute façon, il serait difficile de le détecter réellement, on ne peut pas voir dans les cœurs. Gardons juste à l’esprit que certains savent très bien simuler la gentillesse à coup d’amabilités désarmantes. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose.

En réalité, beaucoup préconisent la gentillesse sur le lieu de travail. Elle permettrait une bonne ambiance de travail et moins de stress, ce qui se ressentirait sur les résultats. Sachons néanmoins que si la gentillesse toute désintéressée, toute pure n’est pas de notre goût, nous pouvons tout aussi bien nous distinguer par notre amabilité envers nos collègues, le but étant une bonne ambiance de travail.

L’essentiel serait de pouvoir déterminer soi-même si on est plutôt gentil-le ou juste aimable avec notre entourage. Lorsque notre bienveillance est conditionnée par la reconnaissance des autres ou par une stratégie, ce n’est certainement pas de la gentillesse. Si cette dernière fait réellement partie des valeurs auxquelles nous sommes attachés-es, sachons ne pas la feindre, sachons être bienveillants-es, entièrement, avec le cœur, quitte à passer pour des faibles.

Dina

* François de la Rochefoucauld

27Oct/16

Pourquoi votre boîte ne vous rend pas votre amour ?

Plus tôt dans le mois, certains ont pu célébrer leur vie en entreprise à travers l’opération « j’aime ma boite ». Bon nombre de Français ont alors déclamé leur amour à leur cadre de travail et à leur entreprise. On suppose même que ceux qui n’aimaient pas particulièrement leur boîte ont dû honorer de leur présence ces rencontres conviviales entre collègues.

Il est assez facile de dire, en ces temps de chômage, que quand on aime pas son employeur ou ses conditions de travail, on devrait s’en aller. Pas si simple, on devrait d’abord se pencher sur les raisons de ce désamour, puis identifier ce qui est réparable et ce qui ne l’est pas. Après seulement, une décision s’imposera.

Il est des cas, au contraire, où on aime sa boite de tout son cœur, en tout cas, le croit-on. Cependant, cette profusion d’amour passe inaperçu, n’est pas remarqué ou n’est pas récompensé. Des fois, cet amour est tellement palpable que ça relèverait presque de la mauvaise foi de la part de votre manager ou votre patron de l’ignorer. Bref, vous aimez votre boîte mais vous avez l’impression que cet amour n’est pas réciproque.

En effet, quand on arrive le/la premier-ère et qu’on reste jusqu’à la fermeture, on se donne à fond sur tous les dossiers, on dépense toute son énergie dans son travail sans compter, c’est frustrant de constater qu’il n’y a pas de retour (financier ou même de simples encouragements) voire d’avancement dans sa carrière. Avant de remettre en question son entreprise qui peut être fautive, il convient de se poser certaines questions personnellement.

Peut-être aimez-vous votre entreprise passionnément, mais votre travail, pas tant que ça.

Il faudrait dans ce cas vous poser la question de l’adaptation de votre métier à vos envies. Si le métier ne vous passionne pas, vos heures supplémentaires sont à la fois un supplice pour vous et pour vos collègues. Ce sont des situations qui se ressentent aisément dans l’efficacité. On dira de vous que vous avez de la volonté, vous vous acharnez.

Parfois même, votre dur labeur n’est causé que par la promesse d’un poste plus alléchant. Plus le résultat tarde et plus votre ardeur dénote une certaine lassitude. Dans ce cas, discutez clairement de cette possibilité avec votre manager et le service des ressources humaines. N’hésitez pas à demander les qualités éligibles à ce nouveau poste. Sachez aussi vous renseigner sur la réalité de ce poste convoité et sur les délais de mise en place.

Peut-être votre travail acharné est tout simplement inadapté ou insuffisant.

Aussi bête que ça puisse paraître, certaines personnes ne connaissent pas leurs réelles missions au sein d’une entreprise. Cela peut prêter à sourire mais ça arrive plus souvent qu’on veut le croire. Votre travail est alors le doublon de celui d’un-e collègue et il ne peut pas réellement être estimée à sa juste valeur. Ce n’est assurément pas de votre seule faute mais cela relève une certaine défaillance dans l’organisation.

N’accusons pourtant pas si vite les ressources humaines car il arrive aussi que l’on ne travaille pas sur les bonnes choses. Il est bien de revoir la définition de ses missions et leur pertinence dans l’évolution de l’entreprise.

Il y a également un écueil à éviter : ne remplir qu’une partie de ses missions. Il y a évidemment des tâches que l’on préfère et d’autres moins. Il ne faut pas dédaigner à remplir ces dernières quand elles rentrent clairement dans vos assignations. En d’autres termes, votre travail n’est pas apprécié parce qu’il est incomplet.

D’un autre côté, s’il faut plus d’une personne pour accomplir vos missions, n’hésitez pas à le relayer à votre manager de manière suffisamment insistante.

Peut-être que vous n’apportez plus ni créativité ni plus-value à votre travail malgré vos efforts parce que vous stagnez vous-même.

Il est question de repenser à votre carrière. Votre poste ne vous challenge et vous êtes installé-e dans une sorte de routine improductive.

À l’inverse, parfois, vous ne relevez pas assez les défis de votre poste parce que vous les ignorez.

Posez-vous également la question de savoir si vos connaissances sont à jour dans votre domaine. Êtes-vous resté-e prostré-e dans des techniques de travail désuètes et inadéquates ? Suivez-vous les nouveaux enjeux de votre poste ? Ne soyez pas malgré votre engagement un poids mort pour votre entreprise.

Peut-être que malgré tout votre zèle, vous ne vous investissez pas dans le relationnel au sein de votre entreprise.

En d’autres termes, vous êtes l’employé-e hyper qualifié-e, mais que tous ses collègues haïssent. Vous préférez vous dire que c’est parce que vous valez mieux qu’eux ? C’est une attitude simpliste qui manque de vision. Brisez la glace avec eux, allez vers eux pendant les pauses. Soyez conscients-es qu’une bonne partie de notre vie se joue au boulot. Il est crucial d’y établir un environnement sain pour s’y épanouir.

Il faut créer une bonne relation avec eux. Sans aller jusqu’à une amitié, on peut tisser des relations professionnelles saines et courtoises en s’intéressant aux passions de ses collègues ou en participant dans la limite du possible aux activités conviviales organisées par l’entreprise. Ce n’est certes pas une obligation mais c’est apprécié.

Peut-être distancez-vous trop votre équipe dans la production de votre travail.

Ce point rejoint le point précédent. Il faut en entreprise inscrire son travail dans un projet commun, d’où ses multitudes réunions, chronophages mais nécessaires à un fonctionnement régulier d’un projet ou à un travail en équipe. Si vous travaillez en équipe, inscrivez-vous dans une dynamique d’équipe. Ne faites pas bande à part pour vite et mieux finir votre partie.

Peut-être contredisez-vous trop votre employeur dans ses choix stratégiques.

Croyez-moi, en entreprise, il faut pratiquer l’art de la critique avec modération et nuance, surtout quand il s’agit de son patron. Excepté si vous êtes payé-e pour apporter votre expertise dans un domaine précis, ne remettez pas en question les choix de votre patron. Ne lui donnez pas l’impression qu’il n’est pas à la hauteur.

En réalité, il arrive qu’il ne maîtrise pas le contexte, donnez-lui avec humilité une option au lieu de questionner la sienne. S’il refuse votre proposition, il se souviendra de votre intervention en cas d’échec de son plan. Ne lui dîtes pas alors que vous l’avez prévenu. Présentez-lui à nouveau les intérêts de votre stratégie tout en peaufinant celle-ci.

Devriez-vous tout de même mettre le doigt sur certaines incohérences, formulez-les de manière constructive : que ce ne soit pas une contestation du leadership du chef mais plutôt, une contribution étayée et bénéfique à tous.

Peut-être ne valorisez-vous pas assez votre implication dans l’entreprise.

Devoir valoriser son travail peut vous paraître prétentieux. Vous ne le faites donc pas. Eh bien, pas sûr que ceux qui profitent de cette faille pour s’attribuer vos mérites aient les mêmes scrupules.

Pour établir une relation saine avec votre milieu professionnel, il ne faut viser personne dans l’équipe à qui attribuer nommément les failles. Il faut veiller plutôt à indiquer la partie défaillante sans viser qui que ce soit.

De la même manière, vous pouvez relever subtilement l’impact de votre contribution sans offenser votre équipe. Vous pouvez même souligner l’apport de la dynamique d’équipe dans vos réalisations. Il est essentiel de continuer à se vendre habilement à son employeur.

Anya

26Oct/16

Nous n’avons pas les mêmes valeurs

Les valeurs sont des principes auxquels doivent se conformer les manières d’être et d’agir. Chaque société dispose de la sienne. Néanmoins, il est des valeurs qui sont reconnues universellement.

À l’image de chaque société, chaque individu devrait définir son socle de principes. Bien sûr, on peut puiser dans les valeurs propres à sa culture pour définir les siennes propres. Mais pas uniquement. Notre vécu, notre connaissance de notre propre personnalité, notre sensibilité, notre penchant naturel sont autant d’éléments qui rentrent en compte dans la définition de ces règles.

Ces valeurs peuvent être aussi définies par la négative : ce sont les qualités auxquelles lorsqu’on se soustrait, on se sent profondément meurtri ou on a l’impression de s’égarer. Ce sont les principes auxquels déroger nous ferait perdre notre estime de soi. Il est vrai qu’on peut la retrouver pour peu qu’on fasse le cheminement de se pardonner nous-mêmes.

Montée d’escalier – Conçu par Javi_indy – Freepik.com

Limiter ses valeurs à celles dans lesquelles on a été élevé, c’est refuser de progresser. Certes, les valeurs dans lesquelles on a baigné dans nos familles finissent souvent par devenir les nôtres. Mais si elles ne nous représentent plus vraiment, doit-on se forcer, par pure tradition, à les suivre ? C’est exactement comme pratiquer une religion sans avoir la foi. Se mentir à soi-même, se faire subir sa propre hypocrisie, c’est un moyen sûr de s’égarer.

En définitive, nos valeurs devraient être en adéquation avec qui nous sommes vraiment. C’est sur ce socle que nous établiront notre développement personnel et qui sait, notre success story. Ne laissons donc pas n’importe qui remettre en question nos valeurs. C’est à nous que revient le privilège de les redéfinir, le cas échéant. L’on comprendra bien tout de même que ce ne sont pas des choses qui doivent varier d’une semaine à l’autre.

Si nous ne les avons pas encore définies, il serait temps de mûrir la question. Sur une feuille, inscrivons une dizaine de principes, une sorte de 10 commandements sans lesquels nous nous sentirions aliéner.

Par ailleurs, les autres ne doivent pas être tenues de se plier à nos valeurs. Bien entendu, il est essentiel de partager un certain nombre de principes avec son entourage pour se sentir à son aise avec celui-ci. Néanmoins, obliger les gens qui nous entourent à adhérer à nos valeurs ne ferait que les éloigner de nous ou les aliéner. Il est vrai que nous n’aurons pas toujours les mêmes valeurs que ceux avec qui nous interagirons au quotidien. Faut-il pour autant créer une hiérarchie des valeurs et les condamner sur cette base ? Gardons à l’esprit qu’il y a une différence entre le fait d’avoir des principes et celui d’être fanatique !

Pourquoi doit-on définir ses valeurs ?

  • Nos valeurs nous guideront dans le choix de votre entourage
  • Nos valeurs nous permettront d’identifier vers qui ne pas aller
  • Nos valeurs conditionneront nos décisions
  • Nos valeurs nous guideront vers les causes qui nous conviennent
  • Nos valeurs feront de nous des personnes estimées
  • Nos valeurs nous motiveront
  • Nos valeurs nous aideront à cultiver notre charisme
  • Nos valeurs nous permettront de nous situer par rapport à la société
  • Nos valeurs seront le moteur de nos opinions
  • Nos valeurs jouent un grand rôle dans la construction de notre estime de soi

Dina

24Oct/16

Profilons un peu nos relations !

Que recherchons-nous en premier chez nos amis ou mieux encore dans nos relations amoureuses ?

Est-ce que dans toutes nos relations, on recherche d’une certaine façon le même portrait ? Le terme portrait pourrait porter à confusion. Aussi, est-il nécessaire de préciser qu’on ne parle pas du physique. Quoique, beaucoup aient des critères physiques très précis particulièrement dans leur recherche de la personne avec qui ils/elles souhaitent partager leur vie ou… leur lit, personne ne juge.

En réalité, il est question ici des valeurs qui nous attirent et sur lesquelles on base nos relations. Bon, je vous l’accorde : le terme prête encore à confusion. Mais entendons-nous : valeurs ne désignent pas non plus l’argent ou la richesse matérielle de nos relations. Enfin, il y en a pour qui ça compte aussi. La richesse immatérielle de notre entourage, c’est bien de cela qu’il s’agit.

C’est assez difficile de nous dire ce qui nous attire de manière générale chez ceux que nous fréquentons, sauf quand c’est matériel justement ou palpable ( leur porte-monnaie, leur beauté…). Mais il y a une question à laquelle chacun-e peut répondre objectivement pour peu qu’il/elle s’en donne la peine. Pour qu’une relation marche avec une personne, faut-il que celle-ci soit plutôt exactement comme nous, faut-il qu’elle soit totalement à notre opposé ou encore, faut-il juste qu’on sente une certaine complémentarité entre nous ? Avec quel type de profil, vos relations marchent-elles le mieux ?

Je pense que chaque personne a des critères conscients et des critères inconscients dans sa quête d’amis ou d’âme sœur. Bien plus encore que les critères qu’il/elle maîtrise, ceux qu’il/elle ignore en disent long sur lui/elle.

En tout cas, l’astrologie se vante d’avoir réussi à ébaucher ce que nous désirons dans nos relations selon notre signe. Inutile de préciser que ce n’est pas une science exacte. Mais, il paraît que, parfois, certaines prévisions tombent juste.

En conclusion, je propose un défi. Selon vos aspirations, trouvez à quel signe vous correspondez compte tenu des détails ci-dessous. Dites-nous si c’est réellement votre signe. Puis, dîtes-nous si d’une certaine manière, ces constats peuvent être vrais. Peut-être auriez-vous observé ces tendances dans votre entourage. fb.me/egeriesmag

Voilà selon votre signe astrologique ce que vous rechercheriez dans vos relations (avec mes petits commentaires sceptiques, bien entendu) :

  • Bélier, du 21 Mars au 19 Avril : Un-e partenaire à l’écoute. Le bélier serait-il un brin jaseur ?
  • Taureau, du 20 Avril au 20 mai : Quelqu’un-e qui puisse le/la supporter. Oh, ça sent la bête difficile à vivre.
  • Gémeau, du 21 Mai au 20 Juin : Une personne qui puisse le/la faire rire. Disons qu’il n’en demande pas trop le gémeau. Les tristounets, d’après l’astrologie, vous n’avez aucune chance.
  • Cancer, du 21 Juin au 22 Juillet : Quelqu’un-e qui se soucie et prend soin d’elle/lui. Il va falloir ramener le petit-déjeuner au lit chaque matin.
  • Lion, du 23 Juillet au 23 Août : Un-e partenaire qui l’aime. Bon là, on déplore carrément le manque de précision. Mais soyons pas exigeants, c’est de l’astrologie. Plus c’est vague, mieux c’est : on peut facilement s’y reconnaître. D’ailleurs…
  • Vierge, du 24 Août au 22 Septembre : Quelqu’un-e qui le/la respecte. Que dire : c’est une aspiration noble qui inspire déjà le respect.
  • Balance, du 23 du septembre au 22 Octobre : Un partenaire qui le comprenne. Pour peu qu’il/elle soit haut-perché-e, ça promet.
  • Scorpion, du 23 Octobre au 21 Novembre : Une personne qui l’inspire. Prête à jouer la muse au quotidien ? C’est un sacré défi.
  • Sagittaire, du 22 Novembre au 21 Décembre : Une personne avec qui s’amuser. Faudra ajuster les loisirs et centres d’intérêt, c’est plutôt faisable, non ?
  • Capricorne, du 22 Décembre au 19 Janvier : Une personne à qui se rattacher. Il faut entendre ici une personne avec qui il/elle a des points communs pour pouvoir vraiment se connecter. Eh oui, on est souvent en bonne compagnie avec ceux qui nous ressemblent.
  • Verseau, du 20 Janvier au 19 Février : Quelqu’un-e qui les embrasse. Calmons-nous, ce n’est pas uniquement au sens physique du terme. Autrement, quels sacrés mendiants de câlins. Non, voyons également l’angle où la personne embrasse tout ce que tu es, entièrement.
  • Poisson, du 20 Février au 20 Mars : Un partenaire qui la/le réconforte ou l’encourage. J’espère qu’il ne vous sera pas demandé de faire la ola tout-e seul-e.

Quand j’y pense, j’arrive pas à choisir, je veux un peu de tout ça dans mes relations. Mais puisqu’il faut jouer le jeu, mes aspirations me font choisir la part du lion : être ou se sentir aimée par son entourage, y a rien de tel.

Et non, ça ne correspond pas à mon vrai signe. Mais quand je cherche bien dans mon entourage, je me dis que madame Astrologie n’a pas tort : il y a deux taureaux qu’il faut pouvoir supporter dans mes proches.:p

Dina

23Oct/16

Un ingrédient essentiel à votre Success Story

Il ne faut pas uniquement passer son temps à lire les success stories, il faut également écrire la sienne. Enfin, par écrire, entendez surtout réaliser la sienne. Il ne s’agira pas forcément de rapporter la vôtre au reste du monde par la plume. Toutes les success stories ne valent pas la peine d’être lues. Enfin, pas que je les lise toutes. Mais certaines tiennent de la chance plus que du challenge et d’autres encore m’ont l’air d’avoir été inventées de toutes pièces. Je soupçonne quelques unes de nous cacher certaines vérités cruciales alors que d’autres en rajoutent volontairement pour tenir un peu du conte de fée.

Qu’importe ! On est tous-tes appelés-ées à bâtir un plan de réussite. Pour ce faire, il est nécessaire avant tout de chercher et trouver de l’inspiration auprès de ceux ou celles qui ont pu atteindre leur but. Sachons cependant que les success stories se suivent mais ne se ressemblent pas. Quoique, il y a certaines recettes bien communes à toutes. Parmi celles-ci, je pense qu’avoir une vision de sa vie ainsi qu’une représentation globale des objectifs qu’on poursuit est primordiale.

Peut-être auriez vous la chance d’être couronné-ée de succès dès votre première entreprise, dès vos premières initiatives ou encore dès votre premier poste. Mais alors, sans une certaine vision, vos premiers succès vous noieront au lieu de vous propulser.

D’un autre côté, ne désespérez pas si le succès ne s’est pas encore invité sur votre parcours. Au contraire, construisez avec clairvoyance son avènement. Ne blâmez pas naïvement la chance. Ne redoublez pas maladroitement d’efforts sans au préalable revenir sur la définition de vos aspirations. L’endurance ne vous servirait à rien si vous vous êtes trompés de chemin ou si vous ne savez pas réellement pourquoi vous empruntez une route plutôt qu’une autre. On a tendance à nous vanter le mérite de l’échec dans la construction de soi. Mais l’insuccès ne mène à rien s’il ne permet de redéfinir sa vision.

Il y a une dizaine de jours, l’on parlait, à l’occasion de la fête des entreprises, du fait de pouvoir aimer d’abord son activité, un prérequis au fait de se sentir bien dans celle-ci, d’y développer sa carrière. En effet, il est essentiel de bien déterminer avant tout votre voie.

Mais avant d’être sur la bonne route, vous devez nécessairement avoir exploré où elle peut vous mener avant d’avancer. Attention, la question principale n’est pas de savoir où d’autres sont allés-es en l’empruntant ! Quand bien même, il n’est pas négligeable de le savoir, vos réflexions doivent être premièrement axées sur vous. Quels sont mes objectifs ? De quelles valeurs, je souhaiterai ne pas m’éloigner ? Jusqu’où la voie que j’ai prise me mènera dans mes projets ? Quel véritable intérêt ai-je à l’emprunter ?

Un tas de questionnements découleront de ces interrogations : à quel moment dois-je quitter tel itinéraire pour atteindre mon objectif. Quels sont mes chances d’atteindre alors le sentier de mes rêves ? Y a-t-il un croisement possible ? Ou encore, devrais-je alors me munir de courage pour tracer un chemin encore inexploré à travers les fourrés ? Est-ce que je me sens d’attaque à effectuer cette révolution ? Ainsi, définir votre vision vous poussera à parfaire vos plans. Il suffira de ne pas perdre de vue cette vision.

C’est elle la base de votre maquette, la représentation de votre carrière. Elle se doit d’être aussi optimiste que réaliste. Ce n’est pas forcément un paradoxe. Confronter vos projets tout simplement aux réalités qui l’entourent. Une bonne dose de positivité ne doit pas altérer votre capacité à juger des embûches qui se dresseront contre la réalisation de votre plan.

Dans le même temps, ne vous interdisez pas la fantaisie dans votre conception de votre vie ou de votre carrière. Vous connaissez la célèbre phrase « il ne savait pas que c’était impossible alors il l’a fait ». Il ne faut pas s’interdire les défis, il faut juste se donner les moyens de les réussir.

En entreprise, on a tendance à nuancer la vision et la mission. Pour connaître la mission d’une boîte, il suffit de questionner son site internet. Elle est d’office présentée aux clients de la société. Elle est toujours affiché par l’entreprise. C’est ce qu’elle fait et sa façon singulière de le faire afin de satisfaire sa clientèle.

La vision, pour sa part, est souvent interne, même si certaines entreprises exposent leur vision autant par goût du défi que dans une savante volonté de séduire. La vision d’une entreprise prend en compte l’évolution du marché sur lequel elle progresse, incluant les potentiels d’amélioration de la production, définissant les possibilités d’étendre l’offre ou les produits. Cette vision s’applique à l’élaboration d’un plan marketing toujours plus pointilleux, elle explore ses capacités de développement, elle recherche, elle s’octroie des nouveaux défis de création, elle motive les équipes, elle les projette dans la construction d’un sacerdoce encore plus grand que leurs tâches quotidiennes…

De la même manière, ayez de la vision pour votre carrière, ayez également de la vision pour les différents postes ou projets que vous prenez. C’est un ingrédient incontournable de votre success story ! Ne laissez pas le hasard l’écrire à votre place. Et si vous la réalisez, si le cœur vous dit, faites-nous part du rôle qu’a joué cette clairvoyance dans votre épopée. 😉

Anya

21Oct/16

En automne, n’oublie pas de prendre soin de toi

Lorsque le froid gagne un peu plus de terrain, il faut aider notre corps à s’adapter. Comme chaque année, on prédit l’hiver le plus froid depuis 100 ans. On ne sait pas encore si ça sera le cas en 2016. Certains soulignent tout de même que l’hiver 2016-2017 sera moins doux que le précédent.

Pour l’heure, prenons ou reprenons quelques bonnes habitudes pour affronter les changements de l’automne avant de nous attaquer au grand méchant hiver. Voici quelques bons gestes à maintenir ou à reprendre cet automne :

Ne pas oublier d’aérer son intérieur

Aérer permet de baisser la pollution intérieure en renouvelant l’air.

Prenons l’habitude d’aérer au moins 10 à 15 minutes par jour, de préférence quand on est sur le point de sortir ou quand on rentre. De cette manière, on est déjà chaudement habillé et on ne risque pas de prendre froid.

En plus, d’aérer, on peut également installer un purificateur d’air ou encore un diffuseur d’huiles essentielles (huiles essentielles d’eucalyptus etc…).

Par ailleurs, n’oubliez pas d’humidifier l’air asséché par le chauffage en mettant de l’eau dans votre saturateur.

Ne pas oublier de s’hydrater

Si notre corps sait réclamer de l’eau par temps de fortes chaleurs, nous oublions souvent de nous désaltérer lorsqu’il fait froid. Il faut continuer à boire suffisamment d’eau pour éliminer les déchets de notre organisme.

En plus de l’eau, en automne, certaines infusions peuvent aider notre organisme à la transition : menthe.

Manger de manière à se renforcer

En automne, les légumes verts cuits et les lentilles sont fortement conseillés, sans oublier les tartes aux fruits.

Le raifort et les épices comme le gingembre sont aussi nos alliés en automne.

Par ailleurs, certains entament la saison par des régimes détox ou des cures de vitamines, notamment la vitamine C qu’on retrouve dans les agrumes, le Kiwi, les poivrons, etc.

N’oublions pas aussi de varier le plaisir en usant des différentes ressources de saison : châtaigne, coing, figue, noix, poire, pomme, raisin, brocoli, carotte, champignon,chou, courgette, échalote, fenouil, potiron, etc.

Continuer une activité sportive régulière

Continuer à se défouler sur le tapis de course ou en faisant deux séances de jogging hebdomadaire. Sans pratiquer une activité sportive intensive, s’accorder au moins deux bonnes heures de sport par semaine reste suffisant.

Par ailleurs, ne pas se priver d’une bonne balade pour un bol d’air frais sous la lumière du soleil lorsqu’il fait beau. Il est important tout de même de rester à l’écoute de son corps pour ne pas en faire trop.

Prendre soin de son corps

Prendre soin de sa peau en automne, c’est l’hydrater et la nourrir. Si la peau dans son ensemble a besoin de soins, certaines zones sont particulièrement vulnérables. Il s’agit du visage, des lèvres et des mains. Il ne faut pas hésiter non plus à s’offrir des séances de massage pour se détendre.

Il est recommandé de se gommer le corps une fois par semaine et le visage deux fois par semaine. Appliquer également deux fois par semaine un masque hydratant sur la peau.

Il faut prendre soin du corps avec des crèmes hydratantes. Des crèmes naturelles à base de Karité feront très bien l’affaire.

Pour le visage, il faut remplacer son gel hydratant par une crème plus hydratante tout en veillant à respecter la nature de la peau du visage (peau grasse ou sèche).

Continuer l’usage de l’écran solaire.

Prendre soin de ses lèvres avec un baume à lèvres hydratant.

Soigner également ses mains avec une crème revitalisante pour les mains.

Pour limiter l’inévitable chute des cheveux en automne, le mot d’ordre est de nourrir et d’hydrater tout en apportant des soins revitalisants au cuir chevelu. Ne pas oublier de se masser le cuir chevelu pour activer la circulation sanguine. Si vous aimez les produits naturels, l’huile de ricin, l’huile de coco bio, le beurre de Karité et l’huile d’argan seront alors vos meilleurs alliés.

Dina

15Sep/16

TWITTER: 140 caractères et plus de flow

Souvenez-vous de deux précieux conseils des tutoriels sur Twitter à l’époque (ou plutôt vous pouvez dorénavant les oublier) :

# Apprendre à contracter ses liens pour gagner des caractères sur Twitter : eh bien, il semble que dorénavant, cet exercice ne sera forcément plus nécessaire sur le site de microblogging.

# Prendre un « Username* » @ assez contracté pour permettre aux gens qui répondent d’avoir assez de caractères pour le faire : c’est également désormais inutile comme recommandation puisque cet élément ne compte plus dans le calcul des 140 caractères.


On se souvient de la volonté de Twitter de supprimer les 140 caractères, aussitôt décriée par bon nombre de Twittos attachés à cette particularité de l’oiseau bleu. En effet, la contrainte des 140 caractères a l’avantage de rendre la formulation de l’idée précise et permet d’être percutant. Par ailleurs, elle favorise une timeline assez fluide et facile à dérouler. Ces nouveaux changements initiés sont tout de même une manière de contourner la règle sacrée des 140 caractères sans l’enfreindre réellement.

Si ces deux conseils des tutoriels deviendront obsolètes dès le lundi 19 septembre, quelques petites recommandations sont plus que jamais de rigueur et ne devraient jamais changer. Un petit rappel de ces règles de savoir-vivre sur Twitter :

  • rester courtois dans les échanges

  • éviter les propos racistes, sexistes ou injurieux

  • éviter de harceler les autres Twittos

  • ne pas écrire des choses qu’on n’assumerait pas IRL*
  • ne pas hésiter à bloquer/signaler les comptes qui vous harcèlent
  • éviter de mettre des « spoils » de films et de séries (il y va de la 
survie de votre compte)

Élie

* Username (nom d’utilisateur)

* IRL = in real life (dans la vie réelle)

08Sep/16

Le vinaigre de cidre : un produit naturel et multitâche

Dans la liste des produits qu’on gagne à avoir chez soi, le vinaigre de cidre a sans aucun doute sa place ! Le vinaigre de cidre est issu de pommes fermentées. On a l’habitude de l’utiliser uniquement pour ses atouts culinaires alors qu’il a aussi de nombreuses vertus pour le bien-être de notre corps. Il vaut mieux prendre un vinaigre de cidre bio pour en tirer tous les bénéfices.


SANTÉ


Les bienfaits tirés du vinaigre de cidre sont dus à ses propriétés cicatrisantes, antibactériennes, anti-virales et anti-inflammatoires.

Contre les douleurs musculaires : mettre 2 verres de vinaigre de cidre dans le bain

Eczéma : du vinaigre de cidre dilué dans un peu d’eau peut calmer.

Grippe/maux de gorge/rhume : prendre un verre contenant à moitié de l’eau à moitié du vinaigre de cidre pour faire des gargarismes ou encore boire une cuillère à soupe de vinaigre diluée ou pas dans de l’eau. Il est utilisé en complément à votre traitement médical.

Contre les coups de soleil : mettre un peu de vinaigre dilué dans de l’eau sur les zones atteintes.

N’hésitez pas à demander à votre médecin si ce remède est approprié pour vous.


SOINS DE LA PEAU


Le vinaigre de cidre est un astringent naturel.

Il permet de lutter contre l’acné et il atténue les tâches. Il faut verser la même quantité d’eau et de vinaigre dans un récipient que l’on garde au frais. Mettre sur un disque de coton pour passer sur le visage préalablement nettoyé. Il est conseillé de l’utiliser le soir afin de ne pas être exposé au soleil après son application. Parlez-en à votre dermatologue.

Il peut être utilisé également comme après-rasage.


SOINS DES CHEVEUX


Contre les pellicules : diluer le vinaigre de cidre dans une quantité équivalente d’eau. Appliquer une demi-heure ou un quart d’heure avant le shampoing.

Pour donner de l’éclat et faire briller les cheveux : verser dans un récipient contenant 2 litres d’eau, deux à trois cuillerées de vinaigre. Après le shampoing ou l’après-shampoing, rincer les cheveux avec cette eau.

Une petite précision est toutefois nécessaire pour traiter les cheveux avec le vinaigre de cidre : il est déconseillé de l’utiliser sur les cheveux au pH faible.


MÉNAGE


Le vinaigre de cidre est un excellent produit nettoyant écologique, peut-être pas aussi efficace que le vinaigre blanc. Cependant, il reste un puissant dégraissant.

Akimi

21Jan/16

Dis-moi qui tu suis je te dirai qui tu es

« Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es » : ce vieil adage sert à attirer l’attention sur quelle impression on dégage compte tenu de notre entourage. Il peut être utile de le garder à l’esprit et de s’en aider pour maîtriser son image publique sur les réseaux sociaux.

Une foule se rassemble, formant un visage vue de dessus

Si certains reconnaissent d’emblée qu’un individu subit l’influence de ceux qu’il fréquente, pour d’autres, cet impact extérieur n’agit que sur des personnalités faibles et est contestable dans l’absolu. Quoiqu’on en pense, que l’on soit soi-même influençable ou pas, il est tentant de se faire une idée de quelqu’un en se basant sur ses fréquentations. Il est important de se demander ce qu’on laisse paraître de ses relations sur les réseaux sociaux. Quelle idée pourrait se faire de vous un recruteur ou une relation professionnelle en accédant à vos profils et contacts publics.

Choisir ses relations en fonction du qu’en-dira-t-on est bien sûr un comportement hypocrite et peut-être une preuve de manque de personnalité, mais déterminer quelles relations peut-on exposer publiquement, doit être réfléchi. En d’autres termes, l’invitation d’une personne ou le fait de suivre une personne sur un réseau d’accès public doit découler d’une stratégie. Est-il alors besoin de préciser que ce qu’on choisit d’échanger publiquement avec cette personne doit être également mûri. L’existence des messages privés sur toute sorte de réseaux est utile pour les autres échanges.

Qui faut-il avoir dans ses réseaux publics ?

La réponse la plus évidente à cette question est : vous pouvez avoir qui vous voulez, autant de personnes que vous voulez, pour peu qu’elles le veuillent bien (n’en venez jamais à harceler les gens pour qu’ils rejoignent vos réseaux en ligne).

Gardez toutefois à l’esprit qu’un profil ouvert au public l’est à tous les publics (amis, famille, relations professionnelles), tout le monde est susceptible de lire ce que vous écrivez, tout le monde peut voir qui vous fréquentez sur le réseau tant que l’accès n’est pas bloqué. Il est donc crucial de n’exposer que les relations que vous pouvez assumer aux yeux de tous.

Traitez avec qui vous voudrez bien, mais sachez avec qui vous afficher ou quel sujet aborder avec les contacts du net. Un réseau comme Facebook ou Google+ rend les choses faciles pour peu qu’on sache, d’une part, comment cloisonner les relations (amis/connaissances/public etc.) et d’autre part, ce qu’on souhaite partager avec chacune de ses relations. Il est donc important de savoir compartimenter, voire de savoir qui faire figurer dans ses réseaux en fonction de ce qu’on y partage. Par exemple, la présence de vos collègues sur votre compte Facebook doit être calculée en fonction de votre relation avec chacun d’entre eux, de ce que vous y dites, de ce que vous partagez.

Par ailleurs, autant il est vrai que suivre un homme politique sur Twitter ne veut pas dire adhérer à ses opinions, autant, ce geste anodin peut être une indication d’un certain intérêt pour la politique elle-même. Il peut ainsi se faire, à tort ou à raison, une certaine lecture de qui vous êtes, à travers qui vous suivez sur les réseaux sociaux. Vous devez toujours avoir cet aspect des choses à l’esprit.

D’aucuns pensent qu’un certain nombre de contacts doit figurer dans nos réseaux publics compte tenu de nos objectifs et également pour que notre profil soit pertinent.

– Quelques comptes de votre domaine professionnel

Au-delà d’un simple suivi, interagir avec ces personnes peut permettre de connaître les avancées dans son domaine ou établir une relation qui serait bien utile.

– Quelques comptes de domaines proches de votre profession

Avec quels professionnels vous interagissez le plus souvent au travail ? Pensez à avoir des comptes que vous suivez sur vos profils publics de ces domaines d’activité, pas forcément ceux avec qui vous travaillez.

– Quelques comptes d’autres domaines clefs

Vous êtes le seul juge de ce qui peut vous paraître clef. Par exemple, des comptes diffusant l’actualité, des journaux, des comptes de ressources humaines…

– Quelques comptes de domaines qui vous intéressent

Vous vous intéressez à d’autres univers que le vôtre ? N’hésitez pas à suivre des comptes qui sont orientés.

– Des modèles

Il s’agit des comptes de ces personnes qui vous inspirent : entrepreneurs, penseurs, activistes, blogueurs, leaders…

– Des comptes relatifs à vos loisirs ou vos passions

La décision d’exposer vos passions sur un réseau que vous n’avez pas verrouillé doit être prise en toute connaissance de cause. Il n’est pas de passion idiote. Cependant, c’est à vous de faire le choix, selon l’image que vous souhaitez présenter, d’affirmer ou de taire certaines de vos passions, selon les comptes que vous suivez ou avec lesquels vous communiquez publiquement.

Cette liste de figures clefs à suivre est loin d’être exhaustive. Selon l’entreprise où l’on travaille, notre poste, il est intéressant de garder un œil sur les autres entreprises du secteur IRL comme sur les réseaux sociaux. Mais la décision d’afficher cet intérêt pour la concurrence ne doit pas être prise au hasard. Ce qui nous amène à cette question cruciale : Y a-t-il des gens qu’il faut éviter d’avoir dans ses réseaux publics ?

des pantins sont placés côtes à côte, pour simuler une foule

Y a-t-il des gens qu’il faut éviter d’avoir dans ses réseaux publics ?

Encore une fois, il faut préciser que c’est vous qui choisissez librement et si possible stratégiquement.

Sachez que les personnes que vous choisissez de suivre influeront sur les sujets dont vous débattrez. Aussi, si vous souhaitez éviter d’afficher publiquement votre couleur politique par exemple, il vous faudra éviter de suivre des comptes qui vous pousseront à vous exprimer sur ce sujet.

De manière générale, évitez les comptes orientés vers la provocation gratuite, les injures ou les personnes faisant l’apologie de crimes ou délits.

Il est surtout important de savoir qu’il existe tout un tas d’outils pour se débarrasser des personnes auxquelles on ne souhaite plus être confronté. Sur Twitter par exemple, il est aisé de simplement arrêter de suivre la personne, de bloquer le compte ou le masquer.

Anya