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27Oct/16

La conduite devient superflue

Depuis un bon moment, les constructeurs de voitures ne cessent d’innover dans le domaine des aides à la conduite. Cela fait longtemps que Ford nous avait proposé son park-assist, en 2009, à grand renfort de publicité. En 2003 déjà, Toyota équipait son modèle haut de gamme hybride d’un assistant au parking. Finis les créneaux à s’y reprendre trois fois !

Alors que la quasi-totalité des acteurs du marché généralise les aides à la conduite pour les particuliers, certains constructeurs ainsi que de nouveaux acteurs se sont lancés dans une course à la conduite autonome complète : Volvo, Tesla, Google, Uber (par le biais de sa filiale OTTO). C’est une aventure qui n’a pas été sans quelques déboires. Volvo a été la risée des journalistes après un essai raté ; Tesla s’est battu pour éviter le bad-buzz du premier mort directement lié à la conduite automatique…

un prototype de voiture autonome Volvo rate son freinage derrière un camion en stationnement, en pleine démonstration devant les journalistes
La démonstration a tourné à l’Epic Fail

En général, les constructeurs de voitures cherchent essentiellement à simplifier, sécuriser, fiabiliser la conduite. L’ambition des nouveaux acteurs est néanmoins plus grande : ils sont surtout motivés par la suppression de la présence humaine dans l’acte de conduite. Alors que Google y travaille depuis plusieurs années, avec une approche citadine, la vision de Uber semble être axée autant sur le commercial que l’exploit. En effet, l’entreprise de services de transport veut s’illustrer dans des domaines lucratifs comme la livraison urbaine, le remplacement des taxis et les livraisons longue distance par la route.

Dans son sillage, Renault qui ambitionne de rattraper VW et Toyota (L’automobile, toujours plus connectée), cherche des leviers de croissance, notamment, en proposant à Singapour des taxis autonomes avec sa Zoé électrique, en partenariat avec nuTonomy. De plus, l’arrivée de Carlos Ghosn à la tête de Mitsubishi va lui permettre de récupérer l’expérience de la i-miev, autre voiture intelligente.

La rapidité avec laquelle les avancées sont annoncées à la presse pousse à une certaine concurrence. Le placement stratégique fluctue beaucoup, à l’image du groupe Apple qui s’était lancé aussi dans la course. Chez Apple, on imaginait concevoir une voiture autonome ; hélas, depuis cet été le projet Titan est dissous, transformé en services tiers avec reclassement de ses effectifs dans les autres projets en cours.

Le marché des véhicules autonomes est à surveiller au plus haut point pour des raisons diverses : économique, sociologique, sécurité voire éthique. En effet, pour obtenir la faveur du public, les arguments marketing ne manquent pas. L’exploit technologique suit-il réellement l’engouement suscité ?

Ainsi, cet Automne 2016, Uber nous a fait la démonstration d’une livraison d’une cargaison de bière d’une marque très populaire aux états-unis, sur 200km. D’après l’entreprise américaine, la conduite autonome de leurs camions serait motivée (uniquement) par une amélioration des conditions de travail du chauffeur-livreur. Soit ! N’oublions cependant pas que l’annonce du parcours spectaculaire de leur camion de livraisons a été suivie de celle de la mise en ligne d’un nouveau site visant à recruter des chauffeurs-livreurs particuliers.

Une livraison de bière en guise de démonstration

Renault/nuTonomy, eux, prétendent que les taxis autonomes seront deux fois plus efficaces que les chauffeurs de taxi. Ils pourraient réduire de moitié la circulation des taxis dans la ville de Singapour grâce à leur système. Sachez que cette ville-état détient le record mondial du nombre de taxis par habitant, car elle tente de maîtriser le nombre de véhicules personnels en circulation. En l’occurrence, on parle de pas moins de dix mille chauffeurs de taxis. Que deviendraient les emplois menacés par cette autonomisation des taxis?

L’enthousiasme industriel et économique que suscite le véhicule autonome est trop important pour juger cette technologie anecdotique. Qu’on ne s’y trompe pas : les arguments publicitaires nous cachent le réel changement que cela pourrait provoquer dans nos sociétés. On peut classer cette révolution technologique au même rang que la mécanisation des usines du XIXème siècle (Germinal – Émile Zola), que l’avènement de la production en série au début du XXème siècle (Les temps modernes – Charlie Chaplin) et que l’informatisation généralisée des dernières trente années. Ces révolutions économiques ont débouché sur des drames sociétaux. il a alors fallu une reconversion de l’économie pour trouver de nouveaux leviers de croissance afin de subvenir aux besoins de chacun.

Aussi, devrait-on s’interroger sur la disparition du métier de chauffeur. Les postes d’ingénieurs et de techniciens nécessaires pour élaborer et entretenir cette technologie pourraient-ils compenser progressivement ? L’avenir nous dira quelle direction prendra la mutation de la société qui devra fournir de nouveaux emplois à ses chauffeurs. Par le passé, la croissance économique avait été à chaque fois la voie suivie pour palier aux changements. Qu’en serait-il dorénavant avec une planète saturée par nos activités ? Il n’est toutefois pas à exclure que cette technologie fasse un flop et soit enterrée comme d’autres (avions commerciaux supersoniques, navettes spatiales, écrans TV 3D, …).

Will Smith sort de sa voiture autonome – I, Robot (2004)

Autre questionnement : où sera la responsabilité en cas d’accident ? le propriétaire ? le constructeur ? La législation reste imprécise. Il est intéressant d’ailleurs sur ce point de voir Tesla se laver les mains en gardant son « autopilot » en version dite « bêta » (c’est-à-dire en cours de développement) pour se dégager de toute responsabilité sur le propriétaire qui a accepté d’enclencher le système. Tesla a d’ailleurs été attaqué sur ce principe par l’état fédéral allemand (ainsi que par d’autres associations). Il est alors rappelé que le propriétaire du véhicule reste responsable et donc doit rester aux commandes.

Concrètement, pouvons-nous concevoir de nous faire conduire par des machines ?
Pour anecdote, l’auteur Isaac Asimov imaginait déjà il y a 70 ans l’avènement des voitures autonomes, tel qu’on l’a revu dans le film «I, Robot» tiré de ses écrits. Il imaginait aussi et surtout le bouleversement que cela allait avoir pour nos sociétés. Ces machines rouleraient à toute allure, trop parfaites pour garder une quelconque marge de sécurité.

Cette technologie serait plus qu’une évolution de l’automobile. Avant de nous y soumettre, il faudra qu’on se pose suffisamment de questions sur son empreinte dans nos vies.

Élie

23Oct/16

Un ingrédient essentiel à votre Success Story

Il ne faut pas uniquement passer son temps à lire les success stories, il faut également écrire la sienne. Enfin, par écrire, entendez surtout réaliser la sienne. Il ne s’agira pas forcément de rapporter la vôtre au reste du monde par la plume. Toutes les success stories ne valent pas la peine d’être lues. Enfin, pas que je les lise toutes. Mais certaines tiennent de la chance plus que du challenge et d’autres encore m’ont l’air d’avoir été inventées de toutes pièces. Je soupçonne quelques unes de nous cacher certaines vérités cruciales alors que d’autres en rajoutent volontairement pour tenir un peu du conte de fée.

Qu’importe ! On est tous-tes appelés-ées à bâtir un plan de réussite. Pour ce faire, il est nécessaire avant tout de chercher et trouver de l’inspiration auprès de ceux ou celles qui ont pu atteindre leur but. Sachons cependant que les success stories se suivent mais ne se ressemblent pas. Quoique, il y a certaines recettes bien communes à toutes. Parmi celles-ci, je pense qu’avoir une vision de sa vie ainsi qu’une représentation globale des objectifs qu’on poursuit est primordiale.

Peut-être auriez vous la chance d’être couronné-ée de succès dès votre première entreprise, dès vos premières initiatives ou encore dès votre premier poste. Mais alors, sans une certaine vision, vos premiers succès vous noieront au lieu de vous propulser.

D’un autre côté, ne désespérez pas si le succès ne s’est pas encore invité sur votre parcours. Au contraire, construisez avec clairvoyance son avènement. Ne blâmez pas naïvement la chance. Ne redoublez pas maladroitement d’efforts sans au préalable revenir sur la définition de vos aspirations. L’endurance ne vous servirait à rien si vous vous êtes trompés de chemin ou si vous ne savez pas réellement pourquoi vous empruntez une route plutôt qu’une autre. On a tendance à nous vanter le mérite de l’échec dans la construction de soi. Mais l’insuccès ne mène à rien s’il ne permet de redéfinir sa vision.

Il y a une dizaine de jours, l’on parlait, à l’occasion de la fête des entreprises, du fait de pouvoir aimer d’abord son activité, un prérequis au fait de se sentir bien dans celle-ci, d’y développer sa carrière. En effet, il est essentiel de bien déterminer avant tout votre voie.

Mais avant d’être sur la bonne route, vous devez nécessairement avoir exploré où elle peut vous mener avant d’avancer. Attention, la question principale n’est pas de savoir où d’autres sont allés-es en l’empruntant ! Quand bien même, il n’est pas négligeable de le savoir, vos réflexions doivent être premièrement axées sur vous. Quels sont mes objectifs ? De quelles valeurs, je souhaiterai ne pas m’éloigner ? Jusqu’où la voie que j’ai prise me mènera dans mes projets ? Quel véritable intérêt ai-je à l’emprunter ?

Un tas de questionnements découleront de ces interrogations : à quel moment dois-je quitter tel itinéraire pour atteindre mon objectif. Quels sont mes chances d’atteindre alors le sentier de mes rêves ? Y a-t-il un croisement possible ? Ou encore, devrais-je alors me munir de courage pour tracer un chemin encore inexploré à travers les fourrés ? Est-ce que je me sens d’attaque à effectuer cette révolution ? Ainsi, définir votre vision vous poussera à parfaire vos plans. Il suffira de ne pas perdre de vue cette vision.

C’est elle la base de votre maquette, la représentation de votre carrière. Elle se doit d’être aussi optimiste que réaliste. Ce n’est pas forcément un paradoxe. Confronter vos projets tout simplement aux réalités qui l’entourent. Une bonne dose de positivité ne doit pas altérer votre capacité à juger des embûches qui se dresseront contre la réalisation de votre plan.

Dans le même temps, ne vous interdisez pas la fantaisie dans votre conception de votre vie ou de votre carrière. Vous connaissez la célèbre phrase « il ne savait pas que c’était impossible alors il l’a fait ». Il ne faut pas s’interdire les défis, il faut juste se donner les moyens de les réussir.

En entreprise, on a tendance à nuancer la vision et la mission. Pour connaître la mission d’une boîte, il suffit de questionner son site internet. Elle est d’office présentée aux clients de la société. Elle est toujours affiché par l’entreprise. C’est ce qu’elle fait et sa façon singulière de le faire afin de satisfaire sa clientèle.

La vision, pour sa part, est souvent interne, même si certaines entreprises exposent leur vision autant par goût du défi que dans une savante volonté de séduire. La vision d’une entreprise prend en compte l’évolution du marché sur lequel elle progresse, incluant les potentiels d’amélioration de la production, définissant les possibilités d’étendre l’offre ou les produits. Cette vision s’applique à l’élaboration d’un plan marketing toujours plus pointilleux, elle explore ses capacités de développement, elle recherche, elle s’octroie des nouveaux défis de création, elle motive les équipes, elle les projette dans la construction d’un sacerdoce encore plus grand que leurs tâches quotidiennes…

De la même manière, ayez de la vision pour votre carrière, ayez également de la vision pour les différents postes ou projets que vous prenez. C’est un ingrédient incontournable de votre success story ! Ne laissez pas le hasard l’écrire à votre place. Et si vous la réalisez, si le cœur vous dit, faites-nous part du rôle qu’a joué cette clairvoyance dans votre épopée. 😉

Anya

15Oct/16

Pourquoi Octobre est rose ?

En 1992, le ruban rose a été créé pour sensibiliser et attirer l’attention sur la prévention du cancer du sein. En 1993, Evelyn H. Lauder crée une Fondation pour la Recherche contre le Cancer du Sein (BCRF) pour récolter des fonds afin de faire évoluer la recherche contre la maladie.

Il devient évident qu’il faille détecter la maladie tôt pour accroître les chances de guérison et de survie. Octobre rose trouve là tout son sens. L’opération s’installe avec l’appui de Marie Claire à Paris en 1994. Aujourd’hui, cette campagne contre le cancer du sein a gagné les quatre coins du monde.

Selon l’association, Think Before You Pink, le rose, choisi par Estée Lauder en 1992 comme une couleur qui dénote la féminité, la douceur, la joie et la bonne santé. Du rose donc pour gommer l’angoisse, le vide et la douleur dans lesquelles cette maladie peut souvent plonger.

Octobre rose, c’est pour vivre, rire, sourire, se sentir belle malgré l’existence de cette maladie, même après avoir été atteint-e ou encore avoir une chance de la prendre de court par la prévention et pourquoi pas un jour terrasser ce mal pour de bon. C’est également pour aider dans la recherche contre le cancer du sein. Nos dons sont donc les bienvenus.

Il est important de porter cette sensibilisation autour de nous, inciter les femmes à faire de l’auto-palpation pour détecter toute anomalie avant qu’elle ne prenne de l’ampleur. Ceci dit, il est important de préciser que ce n’est pas la peine non plus de faire une fixation sur cette maladie. Si les femmes sont le plus touchés par le cancer du sein , n’oublions que les hommes peuvent également en souffrir.

Ci-dessus, il y a quelques indications pour bien réaliser la palpation. Néanmoins, si vous n’y arriviez pas, n’hésitez pas à le faire faire par votre gynécologue. Si des irrégularités sont observés, adressez-vous également à votre gynécologue qui vous prescrira des analyses complémentaires et vous fera réaliser une mammographie.

La mammographie est une radio qui permet d’observer la glande mammaire pour détecter toute anomalie ou tumeur ainsi que les micro-calcifications invisibles à l’échographie. À partir de 40 ans, il est indiqué de réaliser une mammographie tous les deux ans.

Aujourd’hui, le débat sur le cancer du sein inclut également la problématique du dépistage systématique qui pousserait au surdiagnostic d’après de récentes études statistiques. En effet, la profession admet que ce dépistage systématique a de nombreux inconvénients, surtout tel qu’il est pratiqué actuellement. Le débat se place alors sur le rapport bénéfices/inconvénients. Les détracteurs du dépistage systématique pensent qu’il serait préférable et plus avantageux de décider des examens nécessaires au cas par cas, selon les antécédents, etc. De toute manière, à la lumière des dernières années, la prévention peut et doit s’améliorer.

Akimi

11Oct/16

Journée internationale de la fille

Ce 11 Octobre 2016 est la journée internationale de la fille : une journée consacrée à mettre l’accent sur les droits des filles à travers le monde, spécialement leur santé, leur sécurité et leur éducation. Le progrès des filles équivaut au progrès des objectifs de développement durable : tel est le thème mis à l’honneur cette année. Il s’agit d’identifier concrètement les besoins des filles dans chaque région du monde afin de se donner des objectifs concrets pour y remédier.

« Investir dans les filles est à la fois la bonne chose à faire et une idée intelligente. Cet investissement a un puissant effet d’entraînement dans tous les domaines du développement et ses bienfaits se répercuteront jusqu’aux générations futures. » — Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

L’éducation

La scolarisation des filles est un enjeu crucial pour leur propre avenir, leur autonomie mais aussi pour le progrès de la société.

Mais les embûches à cette instruction sont variées et se renouvellent sans cesse. Récemment encore, on a vu naître la volonté en Égypte d’instaurer un test de virginité à l’entrée de l’université pour les filles. Une telle initiative aurait pour résultat d’accentuer l’égalité d’accès à l’enseignement supérieur.

Pour ceux qui se demanderaient pourquoi la journée des droits de la femme n’est pas suffisante, il est important de préciser que les inégalités entre l’homme et la femme commencent dès la petite enfance. Selon les données de l’UNESCO, « la majorité des enfants non scolarisés et deux-tiers des adultes analphabètes sont de sexe féminin. Les femmes et les filles constituent ainsi la catégorie la plus importante de personnes privées de possibilités pleines et égales d’éducation. »

Il faut certes continuer à sensibiliser les filles à l’importance de poursuivre l’école ; mais il faut aussi donner les moyens aux familles de soutenir la scolarisation des filles, surtout dans les pays pauvres, en rendant notamment l’école gratuite.

Par ailleurs, que ce soit dans les pays pauvres ou les pays riches, il y a toujours le travers de pousser d’une certaine manière les garçons vers des filières scientifiques et de cantonner les filles à certaines filières. Ces inégalités entre les genres à l’école constituent un départ aux inégalités à l’embauche, à l’emploi, à l’évolution dans les carrières etc.

On apprend par exemple une diminution du nombre de femmes déjà restreint dans les filières informatiques. Pourtant, à une certaine époque, l’informatique était dévolue aux femmes car c’était un métier dérivé des commutateurs et des standards téléphoniques. Alors que c’était un métier ingrat, les femmes y avaient accès en masse mais beaucoup moins maintenant que c’est devenu une science entière. Cette égalité des genres devra beaucoup se faire en donnant un accès égal aux garçons et aux filles aux nouvelles technologies et en insistant sur une orientation non liée au sexe.

La santé et la sécurité

Les violences faites aux filles sont diverses et variées selon les cultures et les pays. Chaque région doit donc avoir ses objectifs bien définis pour y remédier.

La lutte contre l’excision par exemple reste un enjeu de santé majeur pour les jeunes filles surtout dans certains pays où cette pratique est profondément ancrée. Si les pays touchés se sont dotés peu à peu d’une législation interdisant ces pratiques, l’effort de toucher les mentalités doit être maintenu, car lui seul viendra à bout de l’excision.

Le mariage précoce et forcé est un autre champ de bataille où l’opération principale doit être le changement des mœurs. Expliquer aux familles l’importance de laisser leurs filles continuer leur scolarité et choisir plus tard de se marier ou pas nécessite un grand investissement en actions de sensibilisation. La pénalisation n’aurait qu’une portée limitée.

Partout dans le monde, les filles sont les premières victimes des violences sexuelles et des viols. En France, par exemple, selon les chiffres mis en lumière la semaine dernière, 98,2% des victimes de viol sont des femmes et 60% de ses victimes sont des mineurs.

Selon les pays, les objectifs de santé, d’éducation et de sécurité des jeunes filles ne sont pas les mêmes. Mais partout dans le monde, ce besoin d’investir dans les jeunes filles se fait sentir. Cette journée a pour but d’attirer l’attention et d’appeler les acteurs gouvernementaux ou non gouvernementaux à mettre des moyens financiers et surtout à initier des actions ciblées pour garantir la santé, la sécurité et l’éducation des jeunes filles.

Élie

26Sep/16

Twitter, en ravalement avant vente ?

La rumeur montante concernant Twitter ces derniers jours est celle de la possibilité du rachat du petit oiseau bleu par Google, Microsoft, Verizon ou Salesforce voire même Disney. Auto-évalué à 30 milliards de dollars, il semblerait que le site de microblogging devrait se contenter d’une valorisation boursière tournant autour de 16 milliards de dollars. Malgré la chute de ses actions, il faut reconnaître que Twitter a de quoi séduire.

Twitter peut s’avérer l’outil social par excellence qui manquerait à Google dont le réseau Google+, malgré ses évolutions, d’une part, peine à voir grossir le rang de ses abonnés et d’autre part, n’a pas beaucoup d’utilisateurs réellement actifs.

L'oiseau, symbole de Twitter, tel que dessiné il y a 10 ans
Le logo de twitter à ses débuts

Créée en mars 2006, ce n’est pas la première fois qu’on parle du rachat de la firme californienne, notamment par Google. Le prix aurait déjà été par le passé un « dealbreaker ». Même si Twitter serait une immense source de données pour son futur acquéreur, l’oiseau californien n’est pas en très bonne santé financière pour le moment. Avec ses difficultés à rentabiliser ses 313 millions d’utilisateurs, elle donne l’impression de peiner à trouver son modèle économique. De surcroît, le site de microblogging a du mal à séduire plus d’utilisateurs, la base nécessaire pour attirer les entreprises qui pourraient, entre autres, espérer y toucher plus de personnes avec leurs annonces. Son concurrent notoire, Facebook a plus d’arguments en sa faveur sur ce terrain.

Dans l’optique de redresser la barre, Twitter a amorcé pas mal de changements notables tout au long de sa dixième année d’existence :

  • On a tout d’abord pu constater la possibilité de faire des sondages.
  • Dorénavant, les gifs, photos et liens rajoutés aux Tweets ne compteront pas dans le calcul des 140 caractères.
  • Les cœurs ont remplacé les favoris : un changement qui équivaut clairement au Like de Facebook.
  • L’affichage des meilleurs tweets mis en avant par un algorithme.
  • Twitter a lancé un guide d’aide aux entreprises.
  • Le lancement du Dashboard de Twitter : un outil permettant aux PME et TPE de mieux gérer leurs comptes via des des conseils et des outils dédiés.
  • Le programme Twitter Engage permet aux influenceurs de mesurer leur audience et de mieux interagir avec.
  • La mise en place progressive d’un dislike : Ainsi, après le like qui a pris la place du favori, on parle désormais du dislike. Le fait de « dislike » un post permettrait à Twitter de mieux établir le contenu qui convient à chaque utilisateur et de mieux filtrer notre Timeline au fil des posts dislikés. Présenté comme ça, le dislike devient un véritable outil de mesure des affinités afin de rendre plus pertinent l’algorithme de Twitter.

Tous ces changements sont destinés directement ou indirectement à attirer les entreprises en proposant notamment le renforcement du lien consommateurs-entreprises à travers une communication directe et mieux ciblée. Avec ce ravalement de façade, Twitter aurait les moyens d’une meilleure stratégie de rentabilité. Il n’y a plus qu’à lui souhaiter que cela lui donne plus de poids dans les négociations pour son rachat éventuel.

Elie

15Sep/16

TWITTER: 140 caractères et plus de flow

Souvenez-vous de deux précieux conseils des tutoriels sur Twitter à l’époque (ou plutôt vous pouvez dorénavant les oublier) :

# Apprendre à contracter ses liens pour gagner des caractères sur Twitter : eh bien, il semble que dorénavant, cet exercice ne sera forcément plus nécessaire sur le site de microblogging.

# Prendre un « Username* » @ assez contracté pour permettre aux gens qui répondent d’avoir assez de caractères pour le faire : c’est également désormais inutile comme recommandation puisque cet élément ne compte plus dans le calcul des 140 caractères.


On se souvient de la volonté de Twitter de supprimer les 140 caractères, aussitôt décriée par bon nombre de Twittos attachés à cette particularité de l’oiseau bleu. En effet, la contrainte des 140 caractères a l’avantage de rendre la formulation de l’idée précise et permet d’être percutant. Par ailleurs, elle favorise une timeline assez fluide et facile à dérouler. Ces nouveaux changements initiés sont tout de même une manière de contourner la règle sacrée des 140 caractères sans l’enfreindre réellement.

Si ces deux conseils des tutoriels deviendront obsolètes dès le lundi 19 septembre, quelques petites recommandations sont plus que jamais de rigueur et ne devraient jamais changer. Un petit rappel de ces règles de savoir-vivre sur Twitter :

  • rester courtois dans les échanges

  • éviter les propos racistes, sexistes ou injurieux

  • éviter de harceler les autres Twittos

  • ne pas écrire des choses qu’on n’assumerait pas IRL*
  • ne pas hésiter à bloquer/signaler les comptes qui vous harcèlent
  • éviter de mettre des « spoils » de films et de séries (il y va de la 
survie de votre compte)

Élie

* Username (nom d’utilisateur)

* IRL = in real life (dans la vie réelle)

25Sep/14

Tous contre le changement climatique ?

En matière d’environnement, tout le monde ou presque s’accorde sur le bien–fondé de la cause alors qu’une action déterminée et concertée reste hésitante.

portrait de Madame Mary Robinson
Madame Mary Robinson, Envoyée spéciale de l’ONU pour les changements climatiques (Photo ONU/Paulo Filgueiras)

Ce mardi 23 septembre 2014, un sommet de l’ONU contre le changement climatique s’est déroulé à New York en présence des chefs d’Etat et de gouvernement. En Août 2014 déjà, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, avait annoncé la nomination de Mary Robinson comme Envoyée spéciale pour les changements climatiques. Sa mission auprès des gouvernements du monde entier consiste à mobiliser la volonté et l’action politiques et à élever les ambitions à l’approche du Sommet 2014.

En marge de ce sommet, une volonté d’agir transparait sous diverses formes lors des manifestations contre le changement climatique : le maire de New York par exemple promet une réduction de 80% des émissions de gaz à effet de serre dans sa ville en 2050. Il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Néanmoins, il faut louer une certaine prise de conscience politique des enjeux écologiques. Le succès des différentes manifestations dénote également un intérêt citoyen pour les questions environnementales.

La semaine entière est dédiée au climat à New York où différentes activités rassembleront des entreprises et des représentants de la société civile préoccupés par le sujet.

hémicycle des représentants à l'ONU lors des débats sur le climat à New York
Le sommet de l’ONU pour le climat à New York le 23 septembre 2014. (TIMOTHY A. CLARY / AFP)

Faire cesser le déboisement des forêts tropicales, améliorer la production alimentaire et voir passer à 30% le nombre de véhicules électriques dans les villes sont autant de bonnes résolutions prises pour 2030. Beaucoup de bonnes résolutions qui pourraient aboutir à un accord international concluant en 2015. Certes, on est encore loin d’un véritable « ecocide law », réclamé notamment par les manifestants à Amsterdam qui veulent un délit d’atteinte à l’environnement. Cependant, les gouvernements et investisseurs se sont engagés à lever 200 milliards de dollars pour financer la lutte contre le changement climatique, dont 30 milliards proviendront « d’obligations vertes » émises par des banques commerciales et 100 milliards d’un consortium de banques de développement.

Il est à rappeler que les populations les plus pauvres sont les premières à subir les conséquences du changement climatique. Le continent africain subit déjà un réchauffement climatique qui entraîne la désertification dans certaines régions et la montée des eaux dans bien des zones côtières. Il est largement temps de passer des bonnes résolutions aux actions concrètes.

Élie