Category Archives: Business

27Sep/16

Gérer un projet en équipe.

Lorsque vous êtes chargée d’un projet, on vous tiendra responsable de tout. À juste titre si vous êtes seule dans la réalisation du projet, mais également si vous êtes à la tête d’une équipe ou avec des intervenants extérieurs.
Votre travail sera bien sûr de tout faire pour livrer les réalisations ou accomplir les missions à temps. Dans l’idéal, il suffirait d’avoir correctement prévu la masse travail, provisionné les temps d’exécution, bien ordonné les tâches. Mais la réalité n’est jamais si parfaite. Dites-vous qu’il n’y a pas d’exploit sans challenge. Le challenge n’est jamais aussi meilleur que quand les embûches sont nombreuses. Oui, il vous faudra avoir un esprit ouvert au défi pour gérer un projet.

La première chose à faire est d’énumérer les tâches, les phases, dégrossir la mission. Tenter d’être le plus exhaustif possible. Pour chaque élément identifié, on donne une quantité de travail (qu’on exprimera en jours/homme), une durée (en jours, qui n’est pas forcément la même que la quantité de travail, si par exemple on a un temps de séchage), conditions de démarrage, conditions de finalisation…

Ensuite, il est impératif de distinguer ce qui est important de ce qui est urgent : ce n’est pas forcément les mêmes tâches. Ainsi il faut « prioriser » les actions dont la suite dépend, et les tâches primordiales pour le rendu final. En définitive, il faudra s’organiser de façon à pouvoir traiter ce qui est urgent chaque jour, tout en passant la majeure partie du temps à travailler sur ce qui est important. Si vous êtes comme moi, le soir je prends mon courrier dans la boîte, je passe en revue les lettres, mais s’il y en a trop, je les laisse pour plus tard, car le plus important c’est de dîner. 😉

L’ordonnancement de ces tâches pourra se représenter sous la forme d’un diagramme de Gantt, où l’impact de la fin ( et du début parfois) de chaque tâche peut être matérialisé.
Si vous n’avez pas la main sur certains points, il vous faudra vous enquérir très régulièrement de l’avancée de ces points, et envisager tous les scénarii possibles pour minimiser les impacts d’un retard sur le travail de votre équipe. Si, dans ces scénarii, vous identifiez une possible cause de retard, il faudra alors placer ces points comme urgents et y porter un attention accrue. Par exemple la livraison d’un outil.

À tout moment, il faut pouvoir réaffecter vos ressources sur une autre action si la tâche en cours est bloquée. Vous aurez ainsi approvisionné une liste de tâches secondaires pour occuper les moments d’attente. Ces même tâches que vous aurez identifiées lors de l’ordonnancement initial des tâches urgentes et tâches importantes.

En travail en équipe, la mode est aux SUM (stand-up meetings), des réunions périodiques que l’on pratique debout pour s’assurer qu’elles soient courtes et rapides, mais fréquentes, où chaque membre du projet parle de son travail passé, son avancement, ses réalisations, ses difficultés, le respect ou non de la date butoir. Vous pourrez pour cela vous aider d’un tableau récapitulatif, fait de plusieurs post-it ou sur un logiciel spécifique (tel que phabricator) où chacun place ses tâches dans son état d’avancement. Notez que plus un souci est identifié tôt, plus il sera possible de minimiser son impact! D’autres applications peuvent vous aider à faire vos projets, telles que xPlan, trello, collaborative, et beaucoup d’autres.

Rencontre Afrique du sud/France 2014.

L’autre avantage des SUM, c’est de responsabiliser chaque intervenant à propos de ses tâches, mais également vis à vis de ses interactions avec les autres membres de l’équipe. C’est une sorte de mêlée de rugby qui s’écroule dès qu’un joueur ne se place pas. Poussée à l’extrême, cette méthode demande à chaque membre de provisionner ses propres tâches et de participer ainsi à la gestion du projet. Cela diminue la pression hiérarchique, permet dans la majeure partie des cas d’avoir une meilleure qualité de travail et d’éviter d’avoir des vices cachés « sous le tapis ». Dans la majeure partie des cas car être responsabilisé ne convient pas à tout le monde. En tant que chargée d’une équipe, vous devez ne pas perdre cette réalité de vue.

Il est actuellement reconnu que pour garder toute l’attention et la motivation de votre équipe, il est intéressant de fractionner les développements d’un projet en plusieurs itérations courtes, plusieurs étapes intermédiaires. C’est ce que préconise les méthodes Agile. Mais ces méthodes sont à adapter en fonction de votre secteur. Sa dérivée Scrum est par exemple plus adaptée aux développements industriels, car elle permet aux différentes itérations de se chevaucher, car différentes équipes ne travaillent pas sur les même itérations en même temps, certaines devant les préparer en amont.

Dans tous les cas, pour la meilleure réalisation de votre projet, la transparence reste une qualité importante, tant envers votre équipe que envers votre hiérarchie, ou encore vos commanditaires. Il vous faudra soigner la confiance, le respect, l’entraide, la complicité avec les membres de votre équipe pour palier à chaque difficulté. Vous aurez ainsi la possibilité de rapporter la tenue de la deadline ou l’éventuelle non-tenue des délais de manière professionnelle, en évitant le-tout-au-dernier-moment, au risque de bâcler le travail.

Anya

21Sep/16

Jeunes diplômés, jeunes actifs : Osez les salons de l’emploi !

Un salon de l’emploi est une opportunité par excellence de rencontrer plusieurs recruteurs et de pouvoir mettre en avant son CV auprès de ceux-ci.

Il est nécessaire de bien se préparer pour aller à un salon de l’emploi. On n’y va pas pour distribuer son CV mais pour valablement vendre son cursus et ses expériences et attirer l’attention du recruteur.

Avant tout, il faut savoir dans quel salon de l’emploi se rendre. En effet, il faut bien vérifier si le salon de l’emploi concerne bien votre domaine et votre profil. Il est possible de voir les salons à venir dans sa région sur le site de pole emploi ou d’autres sites de recherche d’emploi.

Salon de recrutement le 23/09/2016 de 10h à 17h, au Luxembourg Congrès

Pourquoi aller aux salons de l’emploi

Ils vous permettent de vous faire une idée précise des opportunités de votre région dans votre secteur.
Même si vous ne trouvez pas d’emploi, vous avez l’opportunité de créer des liens avec des entreprises. Ne pas hésitez à demander des contacts et des cartes de visite. Osez vous servir des contacts établis pour vous enquérir de l’évolution de vos candidatures !

Vous pouvez y évaluer votre valeur sur le marché du travail en confrontant votre cursus et vos compétences aux demandes des employeurs.

Vous avez l’opportunité d’assister à des conférences qui vous aident à mieux chercher l’emploi.

Vous pouvez y trouver un emploi.

Se préparer à un salon de l’emploi

Il est généralement possible de connaître les principaux participants avant la tenue du salon, par exemple par le site du salon. Un tour sur le site ou des renseignements sur les sociétés présentes vous permettront de gagner du temps sur place et de repérer précisément les stands qui vous intéressent.

Le recruteur doit garder une bonne impression de vous.

Il faut cibler les employeurs qui vous intéressent et chercher à identifier leurs besoins

Après avoir trouvé les entreprises qui vous intéressent, faites un tour sur leur site web pour découvrir et connaître l’entreprise. C’est toujours un plus de montrer au recruteur que son entreprise vous intéresse particulièrement et pourquoi. N’hésitez pas à prendre des notes pour le jour J. Il serait utile de voir également quel profil les entreprises recherchent afin d’analyser la compatibilité de votre cursus avec leurs besoins.

Rédigez vos CV en fonction des postes qui pourraient vous intéresser

Rédigez et imprimez vos CV avant le jour J. Il vous faudra au moins autant de CV que de postes convoités. Rédigez également des lettres de motivation pour les offres que vous avez pu voir sur le site de recrutement des entreprises.

Préparez des entretiens en fonction des postes souhaités

Simulez des entretiens seuls ou avec des proches pour vous mettre dans le bain. Ceci vous permettra de travailler vos points faibles en entretien. Il faudra maitriser l’art de se présenter brièvement.

Habillez vous correctement pour le salon

Une bonne tenue, de préférence en adéquation avec le poste recherché, doit être privilégiée pour se rendre à l’événement.

Bonne chance dans votre recherche !

Anya

14Sep/16

Quand Monsanto fusionne avec Bayer

Bayer annonce ce mercredi 14 septembre un accord de fusion ferme avec Monsanto, une concentration germano-américaine qui a paru surprendre certains et inquiéter d’autres. Ce rapprochement des deux grands groupes crée la surprise d’autant plus que l’Allemagne n’est pas lui-même un pays favorable aux OGM.

Siège de Bayer à Leverkusen
Siège de Bayer à Leverkusen

Quand on parle de pesticides ou d’organismes génétiquement modifiés, Monsanto est généralement la première entreprise ciblée autant pour ses produits très connus que pour ses méthodes commerciales extrêmes (on se souvient encore des procès contre les agriculteurs qui avaient utilisé une partie de leur récolte comme semence).

Toute controversée qu’elle soit, cette multinationale américaine reste une référence en matière de biotechnologies agricoles. Surtout connue à cause du Round up, un herbicide largement commercialisé dans le monde entier malgré le fait qu’il contient du glyphosate, un principe actif désormais classé comme étant cancérogène (par le Centre international de recherche contre le cancer, le 20 mars 2015). En Europe, depuis le 6 juin, le glyphosate est provisoirement interdit pour une durée de 18 mois.

Le grand public quant à lui ignore l’existence de grands acteurs autre que Monsanto dans les biotechnologies agricoles. Et pourtant, le groupe Bayer s’est également diversifié et s’est orienté vers l’agrochimie depuis un peu plus d’une décennie. À la lecture de certaines réactions sur les réseaux sociaux lors de l’annonce du rachat de Monsanto par Bayer, il apparaît que les activités agrochimiques de Bayer sont plutôt méconnues. La firme allemande reste réduite souvent à sa branche initiale: la branche pharmaceutique. Or, depuis sa création en 1863, Bayer a diversifié ses activités, notamment en acquérant depuis 2002 la branche agronomique du groupe Aventis.

La société chimique allemande rencontre également sa part de controverse dans la commercialisation de ses produits. On a beaucoup entendu parlé du gaucho ces dernières années. Pointé du doigt par les apiculteurs qui clament un effet néfaste voire létal sur les abeilles, le gaucho est l’un des pesticides mis en vente par Bayer.

Siège de Monsanto dans le Missouri
Siège de Monsanto dans le Missouri

La fusion annoncée entre Monsanto et Bayer intervient dans un climat de défiance envers les pesticides et les OGM. Si la première société a multiplié les controverses, la seconde n’est pas exempte de conflits non plus.

Cette tendance à la concentration des firmes agrochimiques a été initiée par le groupe Monsanto, lui-même, en tentant en 2014 une OPA infructueuse sur la firme suisse Syngenta, finalement ralliée au chinois Semchina. Cette offensive a consolidé la volonté de la firme allemande Bayer de s’affirmer comme géant du secteur, peut-être par crainte d’être affaiblie face aux autres concentrations.

Ce rachat de Monsanto à 59 milliards d’euros permettra à Bayer d’avoir un bonne réserve de brevets mais aussi d’espérer un chiffre d’affaires annuel de 23 milliards d’euros. Est-ce fou d’espérer que le travail pour laver la réputation de Monsanto et donner une bonne image aux deux firmes fusionnées soit profond et passe par un examen minutieux de l’impact des biotechnologies agricoles sur la santé et sur l’environnement.

Quoiqu’on pense des semences génétiquement modifiées, il est évident qu’à un moment donné les sceptiques vont devoir consentir à mettre de l’eau dans leur vin et les fabricants devront se soumettre à une réglementation plus soucieuse de l’environnement. La question cruciale de nourrir une population mondiale sans cesse croissante, la volonté d’une alimentation qui respecte l’environnement et le patrimoine végétal impliquent l’appropriation des problématiques de l’alimentation durable par les acteurs de de l’agrochimie et d’agroalimentaire.

Selon la FAO, les régimes alimentaires durables contribuent à protéger et à respecter la biodiversité et les écosystèmes, sont culturellement acceptables, économiquement équitables et accessibles, abordables, nutritionnellement sûrs et sains, et permettent d’optimiser les ressources naturelles et humaines.

Si l’OMS ou la FAO semblent désormais mobiliser pour promouvoir cette alimentation durable, elle ne sera toutefois possible que si les acteurs des biotechnologies agricoles ou ceux de l’agroalimentaire s’approprient les problématiques de cette alimentation respectueuse de la santé de tous et de l’écosystème.

26Fév/15

Il n’y a pas de petit ennemi

« Comment tirer profit de ses ennemis » : cet opuscule de Plutarque de l’an 100 a sans aucun doute des preuves à faire encore dans notre société moderne. Il pourrait tout autant servir à un bon coaching de développement personnel qu’à un cours de marketing.

En effet, la notion d’inimitié renvoie de prime abord à une hostilité et une tension qui ne sont souhaitables à personne. Tant que vous le pourrez, évitez donc de vous créer des adversaires. Néanmoins, c’est parfois inévitable et on ne peut contrôler la rivalité d’autrui, pourquoi ne pas chercher à en tirer le meilleur parti ?

D’une part, sur un plan personnel, les relations de rivalité peuvent nous aider à être plus exigeants envers nous-mêmes et à nous améliorer.

D’autre part, sur le plan professionnel, la question qui se pose concrètement est celle de savoir comment tirer profit de la concurrence.

Que ce soit sur un plan personnel ou un plan professionnel, il y a une attitude à adopter pour que cette adversité nous soit bénéfique ou du moins qu’elle ne nuise pas à nos intérêts.

Trois astuces extraites de « comment tirer profit de ses ennemis » :

– Nous sommes surveillés par nos ennemis et tâchons d’en faire autant.

Vous avez souvent entendus cette phrase : « Gardez vos amis près de vous, mais gardez vos ennemis encore plus près. »

Des billets de banques, en Euro

Il ne s’agit pas de maintenir artificiellement une relation malsaine avec vos rivaux. Il convient à ce point de préciser que vous ne devez pas non plus faire une fixation maladive et contre-productive sur vos adversaires. Tâchez tout simplement de ne pas les perdre de vue. Gardez aussi à l’esprit tout ce qu’ils pourraient faire pour vous nuire et essayez de savoir d’avance comment remédier à cette nuisance.

Est-ce bien utile de souligner que l’usage de pratiques de surveillance illégales est fortement déconseillé, Eh non, on n’a pas le droit de placer des micros, ni des caméras chez ses adversaires ! Au contraire, la maitrise des techniques d’intelligence économique semble nécessaire : il faut collecter légalement les données, traiter de manière pertinente les informations relatives aux acteurs du marché…

Par ailleurs, garder la communication ouverte avec ses ennemis peut être également un avantage pour négocier en cas de besoin.

– Nous sommes surveillés par nos ennemis, tâchons donc d’être irréprochables.

« Ne fais rien que ton ennemi ne puisse savoir. » disait Sénèque. Cette phrase résume assez bien l’esprit de la deuxième recommandation. Cependant, comme nul n’est parfait, il serait plutôt sage de cacher vos travers à vos concurrents. Vous ne voudriez pas leur donner le bâton pour vous faire battre.

Votre ennemi vous regarde, c’est certain. Pourquoi ne pas orienter son regard, le contrôler ? Quoiqu’il en soit évitez de lui jeter vos failles sous les yeux.

L’intelligence économique suppose pour être aboutie de savoir protéger ses propres informations.

Par ailleurs, afin de paraître irréprochable, il convient de soigner son image de marque. La communication ou plutôt l’art de communiquer est votre ami. Ne laissez aucune brèche que votre concurrent puisse exploiter pour vous créer un « bad buzz ». Une bonne image de marque est essentielle également pour une réussite des rapports B to C.

– Servons-nous des critiques de nos ennemis comme miroir afin d’y contempler nos défauts.

Pierre Corneille le formulait de manière remarquable : « Fuyez un ennemi qui sait votre défaut. » Conseil avisé dont la pertinence reste relative à la situation et surtout à son caractère remédiable.

Say NO! to the Kryptonite

Soyons francs et réalistes, si vous êtes sur un marché, où fuiriez-vous ? Il n’y a rien de plus dangereux qu’un ennemi qui tient entre ses mains votre « Kryptonite ». Assurez-vous d’être le premier à savoir qu’il la détient et …fuyez ! Non, je rigole. Faites-y face le plus dignement possible !

Rappelons qu’il est plus prudent de ne pas laisser transparaitre l’existence d’une quelconque faiblesse à votre ennemi (soyez irréprochables ou emmurez vos secrets inavouables).

Ce troisième point concerne plus les insuffisances sur lesquelles vous aurez à travailler, à vous améliorer. Des fois, ces carences vous échappent à vous-mêmes, vous n’arrivez pas à les discerner. Bien sûr, vous êtes si bienveillants envers vous-mêmes qu’une autocritique judicieuse n’est pas une sinécure. Qu’à cela ne tienne, vos ennemis sont vos alliés pour chercher la petite bête.
Vous voulez connaître vos défauts, prêtez l’oreille à ce que dit votre rival de vous. C’est exactement sur ses critiques qu’il vous faudra travailler.

D’un autre côté, n’hésitez pas à vous inspirer des qualités et avantages qu’il a sur vous.

Anya

11Nov/14

L’art de se présenter brièvement ou l’« elevator pitch »

Savoir se présenter avec pertinence en une poignée de secondes n’est pas chose aisée. Aujourd’hui, il est essentiel de savoir parler de soi en quelques mots expressifs, que ce soit de façon orale ou écrite.

D’habitude, on a du mal à trouver les mots pour se décrire. Faut-il jouer la carte de la modestie ou se couvrir de lauriers au risque de paraître d’emblée prétentieux ? Il est impossible d’avoir une seconde occasion de faire une première bonne impression. Or, cette première belle image de vous est vitale pour une relation naissante. Il faut donc savoir se mettre en avant en mettant l’accent sur ce qui vous lie à votre interlocuteur.

Deux personnes se saluent lors d'un premier entretien. L'une, de face cherche à donner une bonne impression: salutations d'entrée, poignée de main ferme, sourire agréable, ...
Entretien professionnel. Objectif: laisser une bonne impression

En pratique, il faut donc rester objectif et chercher à marquer les esprits avec finesse. Plus facile à dire qu’à faire, certes. Mais l’idéal est de se préparer d’avance en rédigeant une approche à adapter aux différentes circonstances.

Même sur les réseaux sociaux, il faut avoir l’art de se présenter brièvement. Sur Twitter par exemple, l’exercice est plus ardu dans la mesure où on a droit uniquement à 160 caractères pour éditer sa « bio ». L’idéal dans ces cas est de faire ressortir ses centres d’intérêt pour aiguiller vos futurs abonnés.

Certains penchent pour la petite citation. Mais sachez prendre une citation qui vous caractérise vraiment et qui n’est pas courante. En effet, ils pullulent, les comptes où comme bio, on retrouve « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » d’Antoine de Saint-Exupéry. Il est possible de formuler votre propre citation qui est de vous-même et qui reflète votre vision du monde. Une approche drôle et originale est une belle manière d’accrocher l’intérêt de vos abonnés.

Dans un tout autre registre, les formations destinées aux demandeurs d’emploi insistent désormais sur le fait qu’en dehors de savoir rédiger un curriculum vitae, il faille être capable de se faire remarquer en quelques mots bien choisis par un recruteur.

11 conseils pour un Elevator Pitch auprès d’un recruteur ou d’un futur collaborateur :

  • Accrochez d’entrée votre interlocuteur.
  • Pour une bonne première impression, pensez à être souriant, présentable et énergique.
  • Ayez une poignée de main ferme.
  • N’oubliez pas de saluer avant toute introduction.
  • Regardez votre interlocuteur.
  • Donnez votre identité.
  • Exposez brièvement votre cursus et vos domaines d’expertise ou votre savoir-faire.
  • Identifiez les points communs à votre parcours et à l’entreprise.
  • Concluez de façon à retenir l’attention : il faut qu’on se souvienne de vous.
  • Demandez un rendez-vous et laissez votre contact.
  • Remerciez et confirmez votre intérêt.

Anya

07Oct/14

Etudier ou entreprendre : ne choisissez plus !

La valeur n’attend pas le nombre des années, les idées brillantes non plus. Pourquoi la création d’entreprises devrait attendre la fin des études ? En effet, les obstacles à la création d’entreprise par des étudiants ont été étudiés lors des assises de l’entrepreneuriat d’avril 2013 et le récent statut d’étudiant-entrepreneur mis en place en France permettrait de passer outre toutes ces contraintes.

Le premier appel à projet aura lieu en janvier 2015. Trois conditions sont requises pour une candidature auprès d’un des 29 Pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (PEPITE) répartis sur tout le territoire :

1. Avoir moins de 28 ans, en cours ou fin d’étude.

2. Avoir au moins le baccalauréat.

3. S’inscrire au D2E est nécessaire (diplôme qui sanctionne le parcours entrepreneurial en fin d’études).

De jeunes diplômés se présentent devant des stands d'entreprise lors d'un salon de rencontres professionnelles.
De jeunes diplômés viennent à la rencontre des entreprises lors d’un salon (EgeriesMag)

– Etre suivi par le réseau PEPITE : cet accompagnement est précieux dans la mesure où les jeunes entrepreneurs pourront bénéficier des conseils d’entrepreneurs et d’un guide pour le financement.

– Ne pas renoncer à l’obtention d’un diplôme et bénéficier d’une formation appliquée à l’entrepreneuriat et à la gestion. De plus, on peut aménager ses études en fonction des contraintes entrepreneuriales.

– Avoir un accès à l’espace de « coworking » du PEPITE ou d’un partenaire pour favoriser la mise en réseau des étudiants-entrepreneurs dans leur diversité. La question de l’emplacement de la start-up est ainsi résolue.

– Pouvoir signer un Contrat d’Appui d’Entreprise (CAPE) avec un partenaire du réseau PEPITE ou une structure couveuse.

– Avoir une sécurité sociale via le statut d’étudiant lors de création d’entreprise.

Bien que ce statut ne réponde pas à une question cruciale qui est celle d’assurer leurs besoins pendant la période de création d’entreprises pour les étudiants non boursiers, il donne un coup de fouet à la culture entrepreneuriale des plus jeunes. Un grand pas du gouvernement français en faveur des 30% d’étudiants souhaitant démarrer une start-up.

Anya

16Sep/14

ô misère ô déflation

Les prévisions économiques européennes suscitent quelque inquiétude avec l’évocation permanente d’une menace de déflation. Redoutée comme phénomène économique, une déflation est une baisse de l’indice des prix observée sur une période de plusieurs trimestres; à l’opposé, l’inflation est la hausse des prix.

Même s’il favorise divers placements, notamment dans l’or, l’immobilier ou les actions, une flambée des prix n’est pas non plus considérée comme propice à l’économie. L’épisode d’inflation que l’Allemagne a connu en 1929 a laissé de profonds stigmates dans la conception de l’économie européenne. La politique économique européenne est donc axée sur la stabilité des prix.

Des billets de banques, en Euro

Il semble pourtant que l’inflation reste désormais souhaitable en Europe. Paul Krugman, le prix Nobel d’économie en 2008 va jusqu’à dire : « En Europe, l’inflation n’est pas le problème, mais la solution. » En effet, on prônait une relation inverse entre le taux de chômage et l’inflation. Cette relation mise en évidence par la courbe de Philips s’est avérée erronée pendant la stagflation dans les années 70. Cette période est marquée par une forte inflation couplée d’une faible croissance économique entraînant un taux de chômage élevé.

Le nouveau ralentissement des prix est de mauvaise augure pour l’économie européenne qui a toujours du mal à se remettre sur les rails après la crise économique de 2008, la grande récession. La déflation est considérée comme plus dangereuse que l’inflation car il est encore plus difficile d’y remédier. La déflation des années 30 en Europe illustre la spirale épineuse que représente ce phénomène en économie. C’est pourquoi les différents gouvernements et les banques centrales s’acharnent contre les signes avant-coureurs.

La Banque Centrale Européenne préconise un taux d’inflation d’environ 2% par an au sein de la zone euro. Mais selon les chiffres d’Eurostat, l’inflation est tombée à 0,3% sur un an, contre 0,4% en juillet, selon les chiffres publiés vendredi 29 août par Eurostat. Pour l’heure, on constate plutôt une désinflation en Europe. Il existe une différence entre la déflation et la désinflation qui est un ralentissement de l’inflation, donc une diminution du taux d’inflation : le niveau général des prix augmente moins vite.

Face à cette croissance faible, cette inflation faible, cette dette élevée et ce chômage grimpant, Mario Draghi ne cesse d’affirmer la nécessité d’accroître l’investissement dans des activités productives publiques et privées. Pour sa part, la BCE veut insuffler cette croissance avec un programme de rachat d’actifs privés et une baisse historique des taux d’intérêt.

Anya