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23Oct/16

Un ingrédient essentiel à votre Success Story

Il ne faut pas uniquement passer son temps à lire les success stories, il faut également écrire la sienne. Enfin, par écrire, entendez surtout réaliser la sienne. Il ne s’agira pas forcément de rapporter la vôtre au reste du monde par la plume. Toutes les success stories ne valent pas la peine d’être lues. Enfin, pas que je les lise toutes. Mais certaines tiennent de la chance plus que du challenge et d’autres encore m’ont l’air d’avoir été inventées de toutes pièces. Je soupçonne quelques unes de nous cacher certaines vérités cruciales alors que d’autres en rajoutent volontairement pour tenir un peu du conte de fée.

Qu’importe ! On est tous-tes appelés-ées à bâtir un plan de réussite. Pour ce faire, il est nécessaire avant tout de chercher et trouver de l’inspiration auprès de ceux ou celles qui ont pu atteindre leur but. Sachons cependant que les success stories se suivent mais ne se ressemblent pas. Quoique, il y a certaines recettes bien communes à toutes. Parmi celles-ci, je pense qu’avoir une vision de sa vie ainsi qu’une représentation globale des objectifs qu’on poursuit est primordiale.

Peut-être auriez vous la chance d’être couronné-ée de succès dès votre première entreprise, dès vos premières initiatives ou encore dès votre premier poste. Mais alors, sans une certaine vision, vos premiers succès vous noieront au lieu de vous propulser.

D’un autre côté, ne désespérez pas si le succès ne s’est pas encore invité sur votre parcours. Au contraire, construisez avec clairvoyance son avènement. Ne blâmez pas naïvement la chance. Ne redoublez pas maladroitement d’efforts sans au préalable revenir sur la définition de vos aspirations. L’endurance ne vous servirait à rien si vous vous êtes trompés de chemin ou si vous ne savez pas réellement pourquoi vous empruntez une route plutôt qu’une autre. On a tendance à nous vanter le mérite de l’échec dans la construction de soi. Mais l’insuccès ne mène à rien s’il ne permet de redéfinir sa vision.

Il y a une dizaine de jours, l’on parlait, à l’occasion de la fête des entreprises, du fait de pouvoir aimer d’abord son activité, un prérequis au fait de se sentir bien dans celle-ci, d’y développer sa carrière. En effet, il est essentiel de bien déterminer avant tout votre voie.

Mais avant d’être sur la bonne route, vous devez nécessairement avoir exploré où elle peut vous mener avant d’avancer. Attention, la question principale n’est pas de savoir où d’autres sont allés-es en l’empruntant ! Quand bien même, il n’est pas négligeable de le savoir, vos réflexions doivent être premièrement axées sur vous. Quels sont mes objectifs ? De quelles valeurs, je souhaiterai ne pas m’éloigner ? Jusqu’où la voie que j’ai prise me mènera dans mes projets ? Quel véritable intérêt ai-je à l’emprunter ?

Un tas de questionnements découleront de ces interrogations : à quel moment dois-je quitter tel itinéraire pour atteindre mon objectif. Quels sont mes chances d’atteindre alors le sentier de mes rêves ? Y a-t-il un croisement possible ? Ou encore, devrais-je alors me munir de courage pour tracer un chemin encore inexploré à travers les fourrés ? Est-ce que je me sens d’attaque à effectuer cette révolution ? Ainsi, définir votre vision vous poussera à parfaire vos plans. Il suffira de ne pas perdre de vue cette vision.

C’est elle la base de votre maquette, la représentation de votre carrière. Elle se doit d’être aussi optimiste que réaliste. Ce n’est pas forcément un paradoxe. Confronter vos projets tout simplement aux réalités qui l’entourent. Une bonne dose de positivité ne doit pas altérer votre capacité à juger des embûches qui se dresseront contre la réalisation de votre plan.

Dans le même temps, ne vous interdisez pas la fantaisie dans votre conception de votre vie ou de votre carrière. Vous connaissez la célèbre phrase « il ne savait pas que c’était impossible alors il l’a fait ». Il ne faut pas s’interdire les défis, il faut juste se donner les moyens de les réussir.

En entreprise, on a tendance à nuancer la vision et la mission. Pour connaître la mission d’une boîte, il suffit de questionner son site internet. Elle est d’office présentée aux clients de la société. Elle est toujours affiché par l’entreprise. C’est ce qu’elle fait et sa façon singulière de le faire afin de satisfaire sa clientèle.

La vision, pour sa part, est souvent interne, même si certaines entreprises exposent leur vision autant par goût du défi que dans une savante volonté de séduire. La vision d’une entreprise prend en compte l’évolution du marché sur lequel elle progresse, incluant les potentiels d’amélioration de la production, définissant les possibilités d’étendre l’offre ou les produits. Cette vision s’applique à l’élaboration d’un plan marketing toujours plus pointilleux, elle explore ses capacités de développement, elle recherche, elle s’octroie des nouveaux défis de création, elle motive les équipes, elle les projette dans la construction d’un sacerdoce encore plus grand que leurs tâches quotidiennes…

De la même manière, ayez de la vision pour votre carrière, ayez également de la vision pour les différents postes ou projets que vous prenez. C’est un ingrédient incontournable de votre success story ! Ne laissez pas le hasard l’écrire à votre place. Et si vous la réalisez, si le cœur vous dit, faites-nous part du rôle qu’a joué cette clairvoyance dans votre épopée. 😉

Anya

12Oct/16

Moments troubles pour Samsung

Après une dernière tentative de sauver son Galaxy Note 7 début Septembre, Samsung est réduit aujourd’hui à admettre son échec. Pour une firme très attachée à son image, la mauvaise presse et les déboires techniques accentuent les tourments liés aux failles du produit.

Un Galaxy Note 7 ayant fondu après surchauffe de la batterie
Un des cas de batterie fondue

Pourtant Samsung est un monstre industriel dont les activités ne se limitent pas aux téléphones. Samsung est un immense conglomérat qui regroupe autant des activités industriels que la fourniture grand public. Machines-outils, pièces automobiles, équipements électroménagers, climatiseurs, processeurs et autres puces électroniques, BTP, chantiers navals, chimie, pétrochimie… Une fois qu’on liste toutes ces activités, on comprend bien que la part de la téléphonie est relative.

Ce conglomérat aux activités diverses doit sa puissance au fait que Samsung est avant tout une marque. Et quelle marque ! Sa notoriété dans l’ingénierie et l’innovation la positionne en tant que n°1 ou presque dans les domaines de l’électroménager, des écrans et de la téléphonie. Mais le revers de cette position, c’est que la concurrence, notamment chinoise, s’est acharnée encore plus. Quand on veut marquer la distance dans le domaine des nouvelles technologies, plus précisément sur le marché des smartphones, une certaine fréquence de commercialisation doit être maintenue. Hélas, à ce jeu de surenchère des nouveautés, Samsung s’est jeté dans la fosse avec la sortie prématurée du haut-de-gamme Galaxy Note 7.

La forte concurrence a bousculé Samsung qui commence à devenir un suiveur sur plusieurs marchés, à l’image de son dernier ordinateur ArtPC Pulse ressemblant étrangement à ce que d’autres marques ont déjà sorti.

Nouvel ArtPC Pulse de Samsung

En effet, aux yeux de tous, la sortie du Galaxy Note 7 est désormais considérée comme trop précoce : les témoignages rapportent des téléphones en surchauffe qui se mettent à fondre dans les poches de leurs utilisateurs. On en vient à l’amer constat que la qualité succombe à la compétitivité. Environ une centaine de cas de combustion de batterie ont été recensés sur près de 3 millions d’unités déjà écoulées, en 4 semaines de commercialisation. Un tel pourcentage serait passé inaperçu pour une marque quelconque. Mais pour le numéro 1 du podium des smartphones, sous les feux des projecteurs médiatiques, de tels incidents sont catastrophiques.

Samsung prend donc la seule décision viable pour son image de marque : rappeler les produits. En plus des frais de rapatriement, de dédommagement, Samsung, finalement, fait une croix sur les 15 milliards de dollars de chiffres d’affaire que devait générer la commercialisation de ce smartphone. Cette somme pourrait être absorbée par le groupe qui a généré 4 fois celle-ci en bénéfice l’année dernière. Mais déjà, on constate une baisse de l’intérêt du consommateur pour les autres modèles de la marque.

Il est à noter que dans le secteur des smartphones, rares sont ceux qui arrivent à faire des bénéfices. Il faut tenir le haut du podium et réussir à écouler de grandes quantités de smartphones pour couvrir les frais de développement. Ainsi, jusqu’à maintenant, Samsung et Apple se partageaient la quasi totalité des plus-values du marché (reps. 43% et 57% sur l’année 2013 ; 14% et 90% sur l’année 2015, les autres étant plus ou moins en perte)

Dorénavant, la firme doit à tout prix limiter les effets de cette mauvaise publicité ; elle pourrait perdre dix fois plus si le doute venait à s’installer également sur les composants et écrans qu’elle revend à tous les fabricants du secteur. L’enjeu est d’autant plus crucial que d’autres fabricants tels que Xiaomi, Apple, etc, sont en embuscade, guettant le moindre faux pas pour s’étendre. Samsung stoppe donc définitivement la production du fameux Galaxy Note 7 et organise le retour systématique de tous les smartphones livrés, via un joli colis ignifugé pour l’occasion. La firme aux 3 étoiles va sans aucun doute jouer profil bas aux quelques procès déjà intentés aux États-Unis et négocier rapidement des dédommagements aux personnes blessées.

La façade du CNIT de la défense voit sa publicité pour le Galaxy Note 7 démontée en catastrophe après l'annonce de l'arrêt de la production
La publicité démesurée du CNIT-La défense démontée en catastrophe

Par ailleurs, la marque semble avoir tiré de son erreur quelque leçon. Ainsi, la sortie du Galaxy S8 serait reportée. Une décision qui s’impose dans la mesure où la cause précise des surchauffes n’a pas été encore identifiée. La mise sur le marché du Galaxy S8 devra être un sans faute pour prouver le savoir-faire du numéro 1 et lui permettre de conserver cette place.

La branche Samsung Electronics doit réagir bien (à défaut de vite) pour ne pas tomber comme tant d’autres car le secteur dénombre déjà beaucoup de chutes aussi impressionnantes que remarquables : Motorola*, Sega, Nokia, Blackberry**, Lumia***…

Anya

* le fabricant Motorola ayant sombré en 2012, la marque Motorola a été rachetée par Lenovo pour commercialiser ses téléphones.

** récemment Blackberry a fait le choix judicieux d’abandonner la fabrication de téléphones, ainsi que le développement de son propre système pour se reconcentrer sur l’écosystème applicatif faisant vivre ses brevets.

*** le fabricant Nokia a été racheté avec sa gamme Lumia par Microsoft pour être démantelé. Redmond a commercialisé ses propres Windows Phone sous la marque Lumia dont les ventes ont fini par chuter en 2 ans.

27Sep/16

Gérer un projet en équipe.

Lorsque vous êtes chargée d’un projet, on vous tiendra responsable de tout. À juste titre si vous êtes seule dans la réalisation du projet, mais également si vous êtes à la tête d’une équipe ou avec des intervenants extérieurs.
Votre travail sera bien sûr de tout faire pour livrer les réalisations ou accomplir les missions à temps. Dans l’idéal, il suffirait d’avoir correctement prévu la masse travail, provisionné les temps d’exécution, bien ordonné les tâches. Mais la réalité n’est jamais si parfaite. Dites-vous qu’il n’y a pas d’exploit sans challenge. Le challenge n’est jamais aussi meilleur que quand les embûches sont nombreuses. Oui, il vous faudra avoir un esprit ouvert au défi pour gérer un projet.

La première chose à faire est d’énumérer les tâches, les phases, dégrossir la mission. Tenter d’être le plus exhaustif possible. Pour chaque élément identifié, on donne une quantité de travail (qu’on exprimera en jours/homme), une durée (en jours, qui n’est pas forcément la même que la quantité de travail, si par exemple on a un temps de séchage), conditions de démarrage, conditions de finalisation…

Ensuite, il est impératif de distinguer ce qui est important de ce qui est urgent : ce n’est pas forcément les mêmes tâches. Ainsi il faut « prioriser » les actions dont la suite dépend, et les tâches primordiales pour le rendu final. En définitive, il faudra s’organiser de façon à pouvoir traiter ce qui est urgent chaque jour, tout en passant la majeure partie du temps à travailler sur ce qui est important. Si vous êtes comme moi, le soir je prends mon courrier dans la boîte, je passe en revue les lettres, mais s’il y en a trop, je les laisse pour plus tard, car le plus important c’est de dîner. 😉

L’ordonnancement de ces tâches pourra se représenter sous la forme d’un diagramme de Gantt, où l’impact de la fin ( et du début parfois) de chaque tâche peut être matérialisé.
Si vous n’avez pas la main sur certains points, il vous faudra vous enquérir très régulièrement de l’avancée de ces points, et envisager tous les scénarii possibles pour minimiser les impacts d’un retard sur le travail de votre équipe. Si, dans ces scénarii, vous identifiez une possible cause de retard, il faudra alors placer ces points comme urgents et y porter un attention accrue. Par exemple la livraison d’un outil.

À tout moment, il faut pouvoir réaffecter vos ressources sur une autre action si la tâche en cours est bloquée. Vous aurez ainsi approvisionné une liste de tâches secondaires pour occuper les moments d’attente. Ces même tâches que vous aurez identifiées lors de l’ordonnancement initial des tâches urgentes et tâches importantes.

En travail en équipe, la mode est aux SUM (stand-up meetings), des réunions périodiques que l’on pratique debout pour s’assurer qu’elles soient courtes et rapides, mais fréquentes, où chaque membre du projet parle de son travail passé, son avancement, ses réalisations, ses difficultés, le respect ou non de la date butoir. Vous pourrez pour cela vous aider d’un tableau récapitulatif, fait de plusieurs post-it ou sur un logiciel spécifique (tel que phabricator) où chacun place ses tâches dans son état d’avancement. Notez que plus un souci est identifié tôt, plus il sera possible de minimiser son impact! D’autres applications peuvent vous aider à faire vos projets, telles que xPlan, trello, collaborative, et beaucoup d’autres.

Rencontre Afrique du sud/France 2014.

L’autre avantage des SUM, c’est de responsabiliser chaque intervenant à propos de ses tâches, mais également vis à vis de ses interactions avec les autres membres de l’équipe. C’est une sorte de mêlée de rugby qui s’écroule dès qu’un joueur ne se place pas. Poussée à l’extrême, cette méthode demande à chaque membre de provisionner ses propres tâches et de participer ainsi à la gestion du projet. Cela diminue la pression hiérarchique, permet dans la majeure partie des cas d’avoir une meilleure qualité de travail et d’éviter d’avoir des vices cachés « sous le tapis ». Dans la majeure partie des cas car être responsabilisé ne convient pas à tout le monde. En tant que chargée d’une équipe, vous devez ne pas perdre cette réalité de vue.

Il est actuellement reconnu que pour garder toute l’attention et la motivation de votre équipe, il est intéressant de fractionner les développements d’un projet en plusieurs itérations courtes, plusieurs étapes intermédiaires. C’est ce que préconise les méthodes Agile. Mais ces méthodes sont à adapter en fonction de votre secteur. Sa dérivée Scrum est par exemple plus adaptée aux développements industriels, car elle permet aux différentes itérations de se chevaucher, car différentes équipes ne travaillent pas sur les même itérations en même temps, certaines devant les préparer en amont.

Dans tous les cas, pour la meilleure réalisation de votre projet, la transparence reste une qualité importante, tant envers votre équipe que envers votre hiérarchie, ou encore vos commanditaires. Il vous faudra soigner la confiance, le respect, l’entraide, la complicité avec les membres de votre équipe pour palier à chaque difficulté. Vous aurez ainsi la possibilité de rapporter la tenue de la deadline ou l’éventuelle non-tenue des délais de manière professionnelle, en évitant le-tout-au-dernier-moment, au risque de bâcler le travail.

Anya

21Sep/16

Jeunes diplômés, jeunes actifs : Osez les salons de l’emploi !

Un salon de l’emploi est une opportunité par excellence de rencontrer plusieurs recruteurs et de pouvoir mettre en avant son CV auprès de ceux-ci.

Il est nécessaire de bien se préparer pour aller à un salon de l’emploi. On n’y va pas pour distribuer son CV mais pour valablement vendre son cursus et ses expériences et attirer l’attention du recruteur.

Avant tout, il faut savoir dans quel salon de l’emploi se rendre. En effet, il faut bien vérifier si le salon de l’emploi concerne bien votre domaine et votre profil. Il est possible de voir les salons à venir dans sa région sur le site de pole emploi ou d’autres sites de recherche d’emploi.

Salon de recrutement le 23/09/2016 de 10h à 17h, au Luxembourg Congrès

Pourquoi aller aux salons de l’emploi

Ils vous permettent de vous faire une idée précise des opportunités de votre région dans votre secteur.
Même si vous ne trouvez pas d’emploi, vous avez l’opportunité de créer des liens avec des entreprises. Ne pas hésitez à demander des contacts et des cartes de visite. Osez vous servir des contacts établis pour vous enquérir de l’évolution de vos candidatures !

Vous pouvez y évaluer votre valeur sur le marché du travail en confrontant votre cursus et vos compétences aux demandes des employeurs.

Vous avez l’opportunité d’assister à des conférences qui vous aident à mieux chercher l’emploi.

Vous pouvez y trouver un emploi.

Se préparer à un salon de l’emploi

Il est généralement possible de connaître les principaux participants avant la tenue du salon, par exemple par le site du salon. Un tour sur le site ou des renseignements sur les sociétés présentes vous permettront de gagner du temps sur place et de repérer précisément les stands qui vous intéressent.

Le recruteur doit garder une bonne impression de vous.

Il faut cibler les employeurs qui vous intéressent et chercher à identifier leurs besoins

Après avoir trouvé les entreprises qui vous intéressent, faites un tour sur leur site web pour découvrir et connaître l’entreprise. C’est toujours un plus de montrer au recruteur que son entreprise vous intéresse particulièrement et pourquoi. N’hésitez pas à prendre des notes pour le jour J. Il serait utile de voir également quel profil les entreprises recherchent afin d’analyser la compatibilité de votre cursus avec leurs besoins.

Rédigez vos CV en fonction des postes qui pourraient vous intéresser

Rédigez et imprimez vos CV avant le jour J. Il vous faudra au moins autant de CV que de postes convoités. Rédigez également des lettres de motivation pour les offres que vous avez pu voir sur le site de recrutement des entreprises.

Préparez des entretiens en fonction des postes souhaités

Simulez des entretiens seuls ou avec des proches pour vous mettre dans le bain. Ceci vous permettra de travailler vos points faibles en entretien. Il faudra maitriser l’art de se présenter brièvement.

Habillez vous correctement pour le salon

Une bonne tenue, de préférence en adéquation avec le poste recherché, doit être privilégiée pour se rendre à l’événement.

Bonne chance dans votre recherche !

Anya

10Avr/15

Le grand ménage de printemps

Ce début de printemps, vous êtes sans doute préoccupés à mettre de l’ordre dans votre lieu de vie. Il peut être bénéfique également de faire le tri entre les personnes qui vous tirent vers le haut et celles qui vous sont nuisibles.

Une montgolfière dépasse des montagnes à haute altitude
montgolfière en plein vol (Photo: Thierry Zoccolan. AFP)

« La vérité est que, pour prendre de l’altitude, il faut savoir se délester autant des objets que de certains sentiments : la rancœur, l’aigreur… Quelque fois, il faut même se débarrasser de certaines personnes, pour se sentir plus léger, pour procurer quelque soulagement à son cœur. Il est osé de dire de se débarrasser des gens sans précision : il ne s’agit pas de les supprimer physiquement! Il s’agit de mettre fin sans regret aux fausses amitiés et aux relations toxiques.

Pour avoir connu les fausses amitiés, je sais qu’il ne faut pas pleurer celles qui s’évaporent d’elles-mêmes. Aussi grand que soit ce qu’on a vécu avec les faux amis, quand ils lèvent le voile, ils emportent un trésor fictif, un ersatz de camaraderie peu enviable, sans aucune valeur.

Pourquoi courir après un faux-diamant dans une course au trésor? Bien souvent, quand quelqu’un prétend ne plus vous aimer, il ne vous a jamais aimé. Tout au plus, il a aimé une part de vous pendant un moment, ou alors, il a aimé une image toute fabriquée de vous. Bien pire est, à mes yeux, celui qui ne vous a jamais aimé, mais s’est attaché à vous pour l’amour que vous lui portez.

Une montgolfière se fait surprendre par une bourasque de vent, et la nacelle, trop lourde traine par terre dans la poussière.
Une bourasque suffit à justifier de lâcher le leste.

Pour en revenir à celui qui aime juste une part de vous, il vous fera souvent voir, soit clairement, soit subtilement, qu’il vous aime pour… votre sourire, votre fidélité, votre beauté, votre argent etc. En général, la moindre épreuve aura raison de sa présence à vos côtés. En effet, il est normal que quand une personne vous côtoie pour votre sourire, elle prenne de la distance avec vous dans les larmes. Que lui reprocher? Peut-être d’avoir caché les vraies raisons de son attachement. Mais lorsque de surcroît, ces raisons vous étaient clairement avouées, blâmez-vous!

Par contre, celui qui aime une image de vous n’est pas facilement repérable, il prétend vous connaître, connaître chacune de vos réactions et peut même vous en persuader. Il pourra ainsi traverser des épreuves difficiles avec vous. Mais lorsque le temps lui fera voir votre vraie image, le choc de la désillusion sera dur… Dans ce dernier cas, il est autant à plaindre que vous-même. Son amitié était basée sur une fausse image. Il se sentira victime d’un dol quand bien même vous n’auriez rien fait pour l’induire en erreur. »

Extraits des mémoires d’une piquée à vif

Mirinda-Marc

26Fév/15

Il n’y a pas de petit ennemi

« Comment tirer profit de ses ennemis » : cet opuscule de Plutarque de l’an 100 a sans aucun doute des preuves à faire encore dans notre société moderne. Il pourrait tout autant servir à un bon coaching de développement personnel qu’à un cours de marketing.

En effet, la notion d’inimitié renvoie de prime abord à une hostilité et une tension qui ne sont souhaitables à personne. Tant que vous le pourrez, évitez donc de vous créer des adversaires. Néanmoins, c’est parfois inévitable et on ne peut contrôler la rivalité d’autrui, pourquoi ne pas chercher à en tirer le meilleur parti ?

D’une part, sur un plan personnel, les relations de rivalité peuvent nous aider à être plus exigeants envers nous-mêmes et à nous améliorer.

D’autre part, sur le plan professionnel, la question qui se pose concrètement est celle de savoir comment tirer profit de la concurrence.

Que ce soit sur un plan personnel ou un plan professionnel, il y a une attitude à adopter pour que cette adversité nous soit bénéfique ou du moins qu’elle ne nuise pas à nos intérêts.

Trois astuces extraites de « comment tirer profit de ses ennemis » :

– Nous sommes surveillés par nos ennemis et tâchons d’en faire autant.

Vous avez souvent entendus cette phrase : « Gardez vos amis près de vous, mais gardez vos ennemis encore plus près. »

Des billets de banques, en Euro

Il ne s’agit pas de maintenir artificiellement une relation malsaine avec vos rivaux. Il convient à ce point de préciser que vous ne devez pas non plus faire une fixation maladive et contre-productive sur vos adversaires. Tâchez tout simplement de ne pas les perdre de vue. Gardez aussi à l’esprit tout ce qu’ils pourraient faire pour vous nuire et essayez de savoir d’avance comment remédier à cette nuisance.

Est-ce bien utile de souligner que l’usage de pratiques de surveillance illégales est fortement déconseillé, Eh non, on n’a pas le droit de placer des micros, ni des caméras chez ses adversaires ! Au contraire, la maitrise des techniques d’intelligence économique semble nécessaire : il faut collecter légalement les données, traiter de manière pertinente les informations relatives aux acteurs du marché…

Par ailleurs, garder la communication ouverte avec ses ennemis peut être également un avantage pour négocier en cas de besoin.

– Nous sommes surveillés par nos ennemis, tâchons donc d’être irréprochables.

« Ne fais rien que ton ennemi ne puisse savoir. » disait Sénèque. Cette phrase résume assez bien l’esprit de la deuxième recommandation. Cependant, comme nul n’est parfait, il serait plutôt sage de cacher vos travers à vos concurrents. Vous ne voudriez pas leur donner le bâton pour vous faire battre.

Votre ennemi vous regarde, c’est certain. Pourquoi ne pas orienter son regard, le contrôler ? Quoiqu’il en soit évitez de lui jeter vos failles sous les yeux.

L’intelligence économique suppose pour être aboutie de savoir protéger ses propres informations.

Par ailleurs, afin de paraître irréprochable, il convient de soigner son image de marque. La communication ou plutôt l’art de communiquer est votre ami. Ne laissez aucune brèche que votre concurrent puisse exploiter pour vous créer un « bad buzz ». Une bonne image de marque est essentielle également pour une réussite des rapports B to C.

– Servons-nous des critiques de nos ennemis comme miroir afin d’y contempler nos défauts.

Pierre Corneille le formulait de manière remarquable : « Fuyez un ennemi qui sait votre défaut. » Conseil avisé dont la pertinence reste relative à la situation et surtout à son caractère remédiable.

Say NO! to the Kryptonite

Soyons francs et réalistes, si vous êtes sur un marché, où fuiriez-vous ? Il n’y a rien de plus dangereux qu’un ennemi qui tient entre ses mains votre « Kryptonite ». Assurez-vous d’être le premier à savoir qu’il la détient et …fuyez ! Non, je rigole. Faites-y face le plus dignement possible !

Rappelons qu’il est plus prudent de ne pas laisser transparaitre l’existence d’une quelconque faiblesse à votre ennemi (soyez irréprochables ou emmurez vos secrets inavouables).

Ce troisième point concerne plus les insuffisances sur lesquelles vous aurez à travailler, à vous améliorer. Des fois, ces carences vous échappent à vous-mêmes, vous n’arrivez pas à les discerner. Bien sûr, vous êtes si bienveillants envers vous-mêmes qu’une autocritique judicieuse n’est pas une sinécure. Qu’à cela ne tienne, vos ennemis sont vos alliés pour chercher la petite bête.
Vous voulez connaître vos défauts, prêtez l’oreille à ce que dit votre rival de vous. C’est exactement sur ses critiques qu’il vous faudra travailler.

D’un autre côté, n’hésitez pas à vous inspirer des qualités et avantages qu’il a sur vous.

Anya