Etudier ou entreprendre : ne choisissez plus !

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La valeur n’attend pas le nombre des années, les idées brillantes non plus. Pourquoi la création d’entreprises devrait attendre la fin des études ? En effet, les obstacles à la création d’entreprise par des étudiants ont été étudiés lors des assises de l’entrepreneuriat d’avril 2013 et le récent statut d’étudiant-entrepreneur mis en place en France permettrait de passer outre toutes ces contraintes.

Le premier appel à projet aura lieu en janvier 2015. Trois conditions sont requises pour une candidature auprès d’un des 29 Pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (PEPITE) répartis sur tout le territoire :

1. Avoir moins de 28 ans, en cours ou fin d’étude.

2. Avoir au moins le baccalauréat.

3. S’inscrire au D2E est nécessaire (diplôme qui sanctionne le parcours entrepreneurial en fin d’études).

De jeunes diplômés se présentent devant des stands d'entreprise lors d'un salon de rencontres professionnelles.
De jeunes diplômés viennent à la rencontre des entreprises lors d’un salon (EgeriesMag)

– Etre suivi par le réseau PEPITE : cet accompagnement est précieux dans la mesure où les jeunes entrepreneurs pourront bénéficier des conseils d’entrepreneurs et d’un guide pour le financement.

– Ne pas renoncer à l’obtention d’un diplôme et bénéficier d’une formation appliquée à l’entrepreneuriat et à la gestion. De plus, on peut aménager ses études en fonction des contraintes entrepreneuriales.

– Avoir un accès à l’espace de « coworking » du PEPITE ou d’un partenaire pour favoriser la mise en réseau des étudiants-entrepreneurs dans leur diversité. La question de l’emplacement de la start-up est ainsi résolue.

– Pouvoir signer un Contrat d’Appui d’Entreprise (CAPE) avec un partenaire du réseau PEPITE ou une structure couveuse.

– Avoir une sécurité sociale via le statut d’étudiant lors de création d’entreprise.

Bien que ce statut ne réponde pas à une question cruciale qui est celle d’assurer leurs besoins pendant la période de création d’entreprises pour les étudiants non boursiers, il donne un coup de fouet à la culture entrepreneuriale des plus jeunes. Un grand pas du gouvernement français en faveur des 30% d’étudiants souhaitant démarrer une start-up.

Anya


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