Pourquoi Octobre est rose ?

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En 1992, le ruban rose a été créé pour sensibiliser et attirer l’attention sur la prévention du cancer du sein. En 1993, Evelyn H. Lauder crée une Fondation pour la Recherche contre le Cancer du Sein (BCRF) pour récolter des fonds afin de faire évoluer la recherche contre la maladie.

Il devient évident qu’il faille détecter la maladie tôt pour accroître les chances de guérison et de survie. Octobre rose trouve là tout son sens. L’opération s’installe avec l’appui de Marie Claire à Paris en 1994. Aujourd’hui, cette campagne contre le cancer du sein a gagné les quatre coins du monde.

Selon l’association, Think Before You Pink, le rose, choisi par Estée Lauder en 1992 comme une couleur qui dénote la féminité, la douceur, la joie et la bonne santé. Du rose donc pour gommer l’angoisse, le vide et la douleur dans lesquelles cette maladie peut souvent plonger.

Octobre rose, c’est pour vivre, rire, sourire, se sentir belle malgré l’existence de cette maladie, même après avoir été atteint-e ou encore avoir une chance de la prendre de court par la prévention et pourquoi pas un jour terrasser ce mal pour de bon. C’est également pour aider dans la recherche contre le cancer du sein. Nos dons sont donc les bienvenus.

Il est important de porter cette sensibilisation autour de nous, inciter les femmes à faire de l’auto-palpation pour détecter toute anomalie avant qu’elle ne prenne de l’ampleur. Ceci dit, il est important de préciser que ce n’est pas la peine non plus de faire une fixation sur cette maladie. Si les femmes sont le plus touchés par le cancer du sein , n’oublions que les hommes peuvent également en souffrir.

Ci-dessus, il y a quelques indications pour bien réaliser la palpation. Néanmoins, si vous n’y arriviez pas, n’hésitez pas à le faire faire par votre gynécologue. Si des irrégularités sont observés, adressez-vous également à votre gynécologue qui vous prescrira des analyses complémentaires et vous fera réaliser une mammographie.

La mammographie est une radio qui permet d’observer la glande mammaire pour détecter toute anomalie ou tumeur ainsi que les micro-calcifications invisibles à l’échographie. À partir de 40 ans, il est indiqué de réaliser une mammographie tous les deux ans.

Aujourd’hui, le débat sur le cancer du sein inclut également la problématique du dépistage systématique qui pousserait au surdiagnostic d’après de récentes études statistiques. En effet, la profession admet que ce dépistage systématique a de nombreux inconvénients, surtout tel qu’il est pratiqué actuellement. Le débat se place alors sur le rapport bénéfices/inconvénients. Les détracteurs du dépistage systématique pensent qu’il serait préférable et plus avantageux de décider des examens nécessaires au cas par cas, selon les antécédents, etc. De toute manière, à la lumière des dernières années, la prévention peut et doit s’améliorer.

Akimi


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