L’automobile, toujours plus connectée

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C’est la grande révolution dans l’automobile depuis quelques années. L’effervescence est à son maximum et les nouveautés présentées au salon de Paris ne démontent pas cette affirmation.

L’alliance Renault/Nissan affiche l’ambition de devenir n°1, c’est à dire de rattraper et dépasser les actuels mastodontes que sont Toyota et Volkswagen. Et c’est donc récemment que l’alliance Renault/Nissan a dévoilé son accord avec Microsoft, pour que celui-ci devienne l’équipementier de ses voitures connectées. C’est une surprise! Microsoft en plein déboire avec sa branche téléphonie n’arrive pas à imposer ses système et environnement dans le monde mobile. Dans le monde connecté, après l’expérience amère de Windows CE (version de Windows dédiée aux objets connectés et aux petits terminaux), pourtant pionnier, mais ayant fortement déçu les industriels, on n’attendait plus la firme de Redmond.

Stand des voitures Renault au salon de l'auto 2016 de Paris

Cette collaboration entre Microsoft et Renault crée d’autant plus une surprise que le reste du marché fait appel à des prestataires de solutions spécifiques. Le lien avec les appareils grand public ne se fait que par l’implémentation des interfaces livrées par Apple, Google, etc, permettant de reporter les fonctionnalités des téléphones et autres dans la console de la voiture.

Historiquement, la voiture a toujours été l’objet à connecter ! C’est à sa destination que la technologie RDS avait été imaginée et développée vers 1980. C’est aussi par l’automobile que le GPS s’est généralisé…

Maintenant, les fonctionnalités se sont multipliées ; du côté de la sécurité, notamment, avec des applications appelant les secours ou le dépanneur en cas d’accident, transmettant automatiquement la position du véhicule. En option sur les voitures haut de gamme encore il y a 10 ans, cette fonctionnalité est maintenant proposée de plus en plus de série.

La programmation des réglages des moteurs se sont complexifiés.

Les boîtiers de diagnostic se sont également généralisés dans nos voitures. De là, l’électronique est devenue l’argument premier pour vendre une voiture. C’est la course en avant et le salon de l’automobile nous a encore proposé plus de nouveautés. Ces boîtiers s’occupent aussi d’améliorer le rendement des moteurs (ils permettraient aussi de tricher lors du test antipollution 😉 ). Le garagiste devient autant électronicien que mécanicien.

Cette métamorphose pose d’ailleurs le problème de l’équipement des petits réparateurs toutes marques. Ceux-ci qui doivent s’équiper en outils spécifiques pour chaque marque, sans quoi ils ne peuvent justement pas se connecter à l’électronique de la voiture pour la régler ou la réparer. Ceci illustre bien le changement du secteur.

une planche de bord tactile permettant d'accéder aux différentes fonctionnalités de la voiture
L’ergonomie des planche de bord s’est mise au tactile

La voiture se connecte également à la domotique de la maison permettant d’actionner portail, lumière, etc. On peut échanger avec l’ordinateur familial, plans, itinéraires, statistiques, … les applications vont encore évoluer dans le domaine, car les industriels, tant dans l’automobile que dans d’autres domaines, préfèrent les fonctionnalités modulables programmables aux mécanismes statiques prédéfinis. Ceci pour rendre évolutif mais aussi pour réduire les coûts de production.

L’avenir va encore nous surprendre. D’ailleurs entre simple véhicule connecté proposé à Monsieur-tout-le-monde et véhicule autonome, la frontière s’amincit.

Anya


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