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20Mar/17

Le bonheur n’est pas ailleurs

Célébrée pour la première fois en 2013, la journée internationale du bonheur est l’occasion de souligner que tout le monde aspire à être heureux, épanoui, à vivre « à l’abri du besoin, de la peur, en harmonie avec la nature ». Cette journée du bonheur est célébrée ce 20 mars et elle coïncide avec l’équinoxe du printemps. Il ne s’agit pas pendant cette journée de se forcer à être heureux. Mais il serait intéressant de réfléchir à ce qui fait notre bonheur.

Le bonheur est défini couramment comme étant l’état de la conscience pleinement satisfaite. Chacun définit les termes de son bonheur. Même si pour tous, un minimum de bien-être physique et d’équilibre est nécessaire pour l’atteindre. Cependant, le bonheur ne se limite pas à être bien dans sa peau. Pour définir notre bonheur, il faut comprendre ce qu’est le bonheur, connaître le cheminement personnel qui nous y mène. Il faut savoir le distinguer de toutes les notions qui gravitent autour, comme la satisfaction, le plaisir, la joie, la béatitude.

Ne confondons pas Satisfaction et Bonheur

On définit machinalement le bonheur comme la satisfaction d’un désir. Mais cela limiterait le bonheur à quelque chose de matériel. Le contentement qu’on éprouve en étant satisfait ne suffit pas à définir le bonheur.

Ne confondons pas Plaisir et Bonheur

Le plaisir est l’ensemble des sensations agréables liées à la satisfaction de nos besoins fondamentaux. Il serait simple de croire qu’être heureux c’est uniquement combler ses différents désirs : désir de nourriture, désirs sexuels, désir de confort…

Il serait également insensé de réduire le bonheur à une accumulation de plaisirs. C’est à juste titre que Barbey d’Aurevilly considère que « le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages. »*

Il est vrai que pour beaucoup, le bonheur est un état où la somme des plaisirs physiques et psychologiques est supérieure à celle des déplaisirs. Mais c’est négliger le fait qu’un seul désir non réalisé peut entraîner une frustration, empêchant le bonheur, alors que bien d’autres désirs trouvent un plein accomplissement.

Ne confondons pas Joie et Bonheur

La joie est une réaction à un événement de l’environnement, la joie a donc un cause extérieure. Or, le bonheur n’est pas ailleurs, il provient de notre propre intérieur. Selon Cicéron, « le bonheur vient de l’âme seule. »

De plus, on peut éprouver des joies malsaines comme celle de la vengeance ou tirer de la joie de l’échec d’autrui. Mais ces joies malsaines ne concourent pas à notre plein épanouissement.

Ne confondons pas Béatitude et Bonheur

Si le bonheur ne se limite pas à la joie, au plaisir ou à la satisfaction, il ne faut pas en faire non plus une chimère impossible à atteindre. Ne surestimons pas le bonheur, ne le prenons pas par exemple pour la béatitude.

La béatitude est un état psychologique si fort que l’on se sent transcendé. La béatitude est aussi une notion à laquelle il est souvent fait allusion dans la religion chrétienne. Elle ne serait alors pas de ce monde mais plutôt un don divin.

Bien-être et bonheur

La psychologie positive ne s’emploie plus vraiment à définir le bonheur, ce concept difficilement saisissable. Elle se contente d’essayer de poser les contours du bien-être. La question de savoir si ce dernier est subjectif ou composé de critères objectifs continue de diviser. Un fragile accord est néanmoins trouvé sur six dimensions qui conditionnent notre bien être (selon Martin Seligman) : avoir une bonne santé, trouver un sens à sa vie, être bien entouré-e, s’accomplir, s’engager, avoir des émotions positives.

Si la psychologie ne s’emploie plus à une définition universelle du bonheur, elle encourage chacun-e à définir les termes de son bonheur. Il faut vraiment, personnellement, se poser la question de ce qui nous mènerait au bonheur. Une fois cette recherche effectuée, il ne nous resterait qu’à emprunter le chemin de notre bonheur. Alors, qu’attendons-nous pour être heureux-ses ?

Dina

Lecture : Vivre Heureux de Christophe André – Psychologie du bonheur. Ed. Odile Jacob

*Ban Ki-moon

09Jan/17

Accueillir la vie qui s’offre à nous

La tradition mes chères (chers), en début d’année, est de formuler des vœux à l’égard des autres et de prendre des nouvelles résolutions pour soi-même. C’est donc avec plaisir que je souhaite que 2017 soit riche en découvertes, partages et rires entre égéries.

J’avoue m’être très peu pliée à l’usage des résolutions par le passé. Il n’y a pas de raison que ça change. Personnellement, je n’attends pas le 1er janvier pour mettre en œuvre des changements nécessaires à ma vie. Mais la rédaction d’ÉgériesMag nous invite à jouer le jeu des résolutions.

Un bouton de fleur s'ouvre, sous la rosée printanière

En tant que « teamplayer », je veux bien vous livrer, chères égéries, non pas ma résolution pour 2017, mais plutôt la recommandation que je me suis faite depuis quelques jours. Peut-être sera-t-elle utile à nous toutes (tous) pour cette année et peut-être qu’elle nous guidera vers le bonheur. Ma recommandation est une citation de de Joseph Campbell que j’ai entendue pour la première fois au début d’un épisode de Being Mary Jane (série dont l’actrice principale est Gabrielle Union)

« Nous devons savoir renoncer à la vie telle que nous l’avons planifiée pour accueillir celle qui s’offre à nous. »* En définitive, je nous souhaite en 2017 de nous ouvrir un peu plus au bonheur en appréciant notre quotidien et en exploitant au maximum tout ce qu’il offre. C’est un désir très intime que j’espère avoir réussi à formuler.

*« We have to let go of the life we have planned to accept the one that is waiting for us. » Joseph Campbell #BMJ

Dina

03Nov/16

Être aimable ou être gentil-le : telle est la question

À peine vient-on d’enlever nos masques pour Halloween qu’il va en falloir porter un autre, nous, moches et méchants-es que la journée de la gentillesse oblige à faire preuve d’une certaine bienveillance envers nos semblables. Ce monde est décidément un folklore sans fin.

Peut-on forcer la gentillesse ?

Raisonner ainsi c’est se méprendre sur l’intérêt de cette journée de la gentillesse. Comme les journées du rire et du sourire, le but est de rappeler, pour les 364 autres jours, que la gentillesse est une valeur importante. Après, nul n’est obligé de s’y soumettre. Pour ceux qui se prêtent volontiers au jeu, qu’ils se sentent libres de continuer après minuit, toute l’année, toute votre vie durant.

On a tendance à oublier ce qu’est la notion de gentillesse. Elle échappe de plus en plus à ce qu’elle devrait évoquer de noble comme la bonté, le souci des autres. De nos jours, elle tend plutôt à être assimilée au fait d’être con, de se laisser marcher sur les pieds etc.

Rappelons-nous quand on était enfant, comment cette valeur nous servait naturellement à appréhender le monde: il y avait les gentils-les et les méchants-es. On aimait bien alors être dans le camp de la gentillesse. Adulte, on se rend bien compte que cette vision manichéenne était assez limitée. On met plus de nuance : on apprend par exemple que certaines amabilités ne sont que pure politesse, voire hypocrisie. La notion de méchanceté elle-même devient relative quand nous grandissons.

À défaut d’être gentil-le, on se cantonne à être aimable, ce qui est également assez noble. Or, l’amabilité n’est qu’un ersatz de gentillesse. Elle n’engage pas vraiment le cœur. C’est une gentillesse superficielle voire artificielle. La bonté et la bienveillance que suppose la gentillesse peuvent être totalement étrangères à l’amabilité.

Être aimable n’est parfois que pure façade pour l’hypocrite qui veut arborer une gentillesse feinte. L’hypocrisie étant « un hommage que le vice rend à la vertu »*, ne sous-estimons pas l’élaboration, le raffinement de cet hommage. La copie peut parfois faire passer l’original pour une usurpation.

L’essentiel, ce n’est pas de savoir si ceux qui nous entourent, feignent leur gentillesse. De toute façon, il serait difficile de le détecter réellement, on ne peut pas voir dans les cœurs. Gardons juste à l’esprit que certains savent très bien simuler la gentillesse à coup d’amabilités désarmantes. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose.

En réalité, beaucoup préconisent la gentillesse sur le lieu de travail. Elle permettrait une bonne ambiance de travail et moins de stress, ce qui se ressentirait sur les résultats. Sachons néanmoins que si la gentillesse toute désintéressée, toute pure n’est pas de notre goût, nous pouvons tout aussi bien nous distinguer par notre amabilité envers nos collègues, le but étant une bonne ambiance de travail.

L’essentiel serait de pouvoir déterminer soi-même si on est plutôt gentil-le ou juste aimable avec notre entourage. Lorsque notre bienveillance est conditionnée par la reconnaissance des autres ou par une stratégie, ce n’est certainement pas de la gentillesse. Si cette dernière fait réellement partie des valeurs auxquelles nous sommes attachés-es, sachons ne pas la feindre, sachons être bienveillants-es, entièrement, avec le cœur, quitte à passer pour des faibles.

Dina

* François de la Rochefoucauld

26Oct/16

Nous n’avons pas les mêmes valeurs

Les valeurs sont des principes auxquels doivent se conformer les manières d’être et d’agir. Chaque société dispose de la sienne. Néanmoins, il est des valeurs qui sont reconnues universellement.

À l’image de chaque société, chaque individu devrait définir son socle de principes. Bien sûr, on peut puiser dans les valeurs propres à sa culture pour définir les siennes propres. Mais pas uniquement. Notre vécu, notre connaissance de notre propre personnalité, notre sensibilité, notre penchant naturel sont autant d’éléments qui rentrent en compte dans la définition de ces règles.

Ces valeurs peuvent être aussi définies par la négative : ce sont les qualités auxquelles lorsqu’on se soustrait, on se sent profondément meurtri ou on a l’impression de s’égarer. Ce sont les principes auxquels déroger nous ferait perdre notre estime de soi. Il est vrai qu’on peut la retrouver pour peu qu’on fasse le cheminement de se pardonner nous-mêmes.

Montée d’escalier – Conçu par Javi_indy – Freepik.com

Limiter ses valeurs à celles dans lesquelles on a été élevé, c’est refuser de progresser. Certes, les valeurs dans lesquelles on a baigné dans nos familles finissent souvent par devenir les nôtres. Mais si elles ne nous représentent plus vraiment, doit-on se forcer, par pure tradition, à les suivre ? C’est exactement comme pratiquer une religion sans avoir la foi. Se mentir à soi-même, se faire subir sa propre hypocrisie, c’est un moyen sûr de s’égarer.

En définitive, nos valeurs devraient être en adéquation avec qui nous sommes vraiment. C’est sur ce socle que nous établiront notre développement personnel et qui sait, notre success story. Ne laissons donc pas n’importe qui remettre en question nos valeurs. C’est à nous que revient le privilège de les redéfinir, le cas échéant. L’on comprendra bien tout de même que ce ne sont pas des choses qui doivent varier d’une semaine à l’autre.

Si nous ne les avons pas encore définies, il serait temps de mûrir la question. Sur une feuille, inscrivons une dizaine de principes, une sorte de 10 commandements sans lesquels nous nous sentirions aliéner.

Par ailleurs, les autres ne doivent pas être tenues de se plier à nos valeurs. Bien entendu, il est essentiel de partager un certain nombre de principes avec son entourage pour se sentir à son aise avec celui-ci. Néanmoins, obliger les gens qui nous entourent à adhérer à nos valeurs ne ferait que les éloigner de nous ou les aliéner. Il est vrai que nous n’aurons pas toujours les mêmes valeurs que ceux avec qui nous interagirons au quotidien. Faut-il pour autant créer une hiérarchie des valeurs et les condamner sur cette base ? Gardons à l’esprit qu’il y a une différence entre le fait d’avoir des principes et celui d’être fanatique !

Pourquoi doit-on définir ses valeurs ?

  • Nos valeurs nous guideront dans le choix de votre entourage
  • Nos valeurs nous permettront d’identifier vers qui ne pas aller
  • Nos valeurs conditionneront nos décisions
  • Nos valeurs nous guideront vers les causes qui nous conviennent
  • Nos valeurs feront de nous des personnes estimées
  • Nos valeurs nous motiveront
  • Nos valeurs nous aideront à cultiver notre charisme
  • Nos valeurs nous permettront de nous situer par rapport à la société
  • Nos valeurs seront le moteur de nos opinions
  • Nos valeurs jouent un grand rôle dans la construction de notre estime de soi

Dina

24Oct/16

Profilons un peu nos relations !

Que recherchons-nous en premier chez nos amis ou mieux encore dans nos relations amoureuses ?

Est-ce que dans toutes nos relations, on recherche d’une certaine façon le même portrait ? Le terme portrait pourrait porter à confusion. Aussi, est-il nécessaire de préciser qu’on ne parle pas du physique. Quoique, beaucoup aient des critères physiques très précis particulièrement dans leur recherche de la personne avec qui ils/elles souhaitent partager leur vie ou… leur lit, personne ne juge.

En réalité, il est question ici des valeurs qui nous attirent et sur lesquelles on base nos relations. Bon, je vous l’accorde : le terme prête encore à confusion. Mais entendons-nous : valeurs ne désignent pas non plus l’argent ou la richesse matérielle de nos relations. Enfin, il y en a pour qui ça compte aussi. La richesse immatérielle de notre entourage, c’est bien de cela qu’il s’agit.

C’est assez difficile de nous dire ce qui nous attire de manière générale chez ceux que nous fréquentons, sauf quand c’est matériel justement ou palpable ( leur porte-monnaie, leur beauté…). Mais il y a une question à laquelle chacun-e peut répondre objectivement pour peu qu’il/elle s’en donne la peine. Pour qu’une relation marche avec une personne, faut-il que celle-ci soit plutôt exactement comme nous, faut-il qu’elle soit totalement à notre opposé ou encore, faut-il juste qu’on sente une certaine complémentarité entre nous ? Avec quel type de profil, vos relations marchent-elles le mieux ?

Je pense que chaque personne a des critères conscients et des critères inconscients dans sa quête d’amis ou d’âme sœur. Bien plus encore que les critères qu’il/elle maîtrise, ceux qu’il/elle ignore en disent long sur lui/elle.

En tout cas, l’astrologie se vante d’avoir réussi à ébaucher ce que nous désirons dans nos relations selon notre signe. Inutile de préciser que ce n’est pas une science exacte. Mais, il paraît que, parfois, certaines prévisions tombent juste.

En conclusion, je propose un défi. Selon vos aspirations, trouvez à quel signe vous correspondez compte tenu des détails ci-dessous. Dites-nous si c’est réellement votre signe. Puis, dîtes-nous si d’une certaine manière, ces constats peuvent être vrais. Peut-être auriez-vous observé ces tendances dans votre entourage. fb.me/egeriesmag

Voilà selon votre signe astrologique ce que vous rechercheriez dans vos relations (avec mes petits commentaires sceptiques, bien entendu) :

  • Bélier, du 21 Mars au 19 Avril : Un-e partenaire à l’écoute. Le bélier serait-il un brin jaseur ?
  • Taureau, du 20 Avril au 20 mai : Quelqu’un-e qui puisse le/la supporter. Oh, ça sent la bête difficile à vivre.
  • Gémeau, du 21 Mai au 20 Juin : Une personne qui puisse le/la faire rire. Disons qu’il n’en demande pas trop le gémeau. Les tristounets, d’après l’astrologie, vous n’avez aucune chance.
  • Cancer, du 21 Juin au 22 Juillet : Quelqu’un-e qui se soucie et prend soin d’elle/lui. Il va falloir ramener le petit-déjeuner au lit chaque matin.
  • Lion, du 23 Juillet au 23 Août : Un-e partenaire qui l’aime. Bon là, on déplore carrément le manque de précision. Mais soyons pas exigeants, c’est de l’astrologie. Plus c’est vague, mieux c’est : on peut facilement s’y reconnaître. D’ailleurs…
  • Vierge, du 24 Août au 22 Septembre : Quelqu’un-e qui le/la respecte. Que dire : c’est une aspiration noble qui inspire déjà le respect.
  • Balance, du 23 du septembre au 22 Octobre : Un partenaire qui le comprenne. Pour peu qu’il/elle soit haut-perché-e, ça promet.
  • Scorpion, du 23 Octobre au 21 Novembre : Une personne qui l’inspire. Prête à jouer la muse au quotidien ? C’est un sacré défi.
  • Sagittaire, du 22 Novembre au 21 Décembre : Une personne avec qui s’amuser. Faudra ajuster les loisirs et centres d’intérêt, c’est plutôt faisable, non ?
  • Capricorne, du 22 Décembre au 19 Janvier : Une personne à qui se rattacher. Il faut entendre ici une personne avec qui il/elle a des points communs pour pouvoir vraiment se connecter. Eh oui, on est souvent en bonne compagnie avec ceux qui nous ressemblent.
  • Verseau, du 20 Janvier au 19 Février : Quelqu’un-e qui les embrasse. Calmons-nous, ce n’est pas uniquement au sens physique du terme. Autrement, quels sacrés mendiants de câlins. Non, voyons également l’angle où la personne embrasse tout ce que tu es, entièrement.
  • Poisson, du 20 Février au 20 Mars : Un partenaire qui la/le réconforte ou l’encourage. J’espère qu’il ne vous sera pas demandé de faire la ola tout-e seul-e.

Quand j’y pense, j’arrive pas à choisir, je veux un peu de tout ça dans mes relations. Mais puisqu’il faut jouer le jeu, mes aspirations me font choisir la part du lion : être ou se sentir aimée par son entourage, y a rien de tel.

Et non, ça ne correspond pas à mon vrai signe. Mais quand je cherche bien dans mon entourage, je me dis que madame Astrologie n’a pas tort : il y a deux taureaux qu’il faut pouvoir supporter dans mes proches.:p

Dina

21Oct/16

Ces petites décoctions sacrées

Voici la période de l’année où on retrouve la joie de déguster des tisanes et décoctions. Si l’on peut boire certaines pour le simple plaisir qu’elles procurent, ayons le réflexe d’utiliser quelques unes comme atouts ou suppléments pour notre santé et notre bien-être. Précisons que ces boissons ne se substituent pas aux bons soins de nos médecins.

Rhumes et grippes

C’est aussi la saison des grippes et des rhumes qui commence. Il ne faut pas badiner avec ces maux. Il est important de consulter un médecin pour qu’il livre un vrai diagnostic et prescrive des soins adaptés. En parallèle, certaines tisanes peuvent vous soulager.

Ne pas hésiter à demander à votre médecin si elles sont compatibles avec les soins prescrits.

Tisane de feuilles de framboisier

Elle n’est pas seulement conseillée pour les débuts de grippes.

Infusion de thym

Renverser environ 50 grammes de thym dans un litre d’eau bouillie et laisser infuser pendant 10 minutes. Prendre trois fois par jour entre les repas.

Décoction d’oignon

3 ou 4 oignons bouillis dans un demi-litre d’eau pendant 10 minutes. Ensuite, il faut filtrer et ajouter quelques cuillerées de miel. Boire au moins trois fois par jour.

Pas trop fan de cette décoction, je lui préfère carrément une soupe à l’oignon avec des épices comme le gingembre et l’ail : ça marche aussi !

Infusion de feuilles d’eucalyptus

Une poignée de feuilles d’eucalyptus dans un litre d’eau. Boire trois tasses par jour, 30 minutes au moins après les repas.

Diarrhée légère

Boire selon son envie de la bouillie de riz blanc ou alors de l’eau de riz blanc obtenue en faisant bouillir du riz dans de l’eau.

Foie engorgé

Passer du radis noir au mixeur. Prendre un verre de jus de radis noir à jeun le matin.

Purifier les reins

Infusion de persil

Est-il utile de préciser que si on a des problèmes aux reins, il vaut mieux vous adresser tout de suite à votre médecin traitant ? Mais quand vous n’êtes pas souffrant, rien ne nous empêche de consacrer un jour par semaine ou par mois, à nettoyer ses organes importants. Pour cela, l’infusion de persil est recommandé.

Laver et couper un bouquet de persil. Laisser bouillir avec de l’eau pendant 10 minutes puis laisser refroidir. Laisser refroidir, filtrer et mettre au frais.

Prendre trois fois par jour, de préférence avant les repas.

Envie fréquente d’uriner

Boire deux fois par jour du jus de gingembre sucré.

Aigreurs d’estomac

Infusion de basilic

Infuser 30 grammes de basilic dans un litre d’eau bouillante pendant 10 minutes. Boire deux à trois tasses par jour entre les repas.

Infusion de menthe

Infuser 50 grammes de menthe dans un litre d’eau bouillante. Prendre deux fois par jour après les repas.

Ballonnements

Infusion de fenouil

Mettre 40 grammes de fenouil dans un litre d’eau bouillante. Prendre une tasse après chaque repas.

Rétention d’eau

Infusion de chiendent

Laisser bouillir 50 g de racine de chiendent dans un litre d’eau pendant 10 minutes. Filtrer et boire une demi-verre matin et après-midi pendant quelques jours. Ne pas en consommer de manière prolongée.

Infusion de persil

À préparer comme décrit plus haut (purifier les reins)

Thé vert

Choisir un bon thé vert. Il faut néanmoins le consommer modérément puisqu’il est un capteur de fer.

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Troubles du sommeil

Là, ce n’est pas le choix qui manque. Une variété de tisanes s’offre à vous et a le choix selon le trouble du sommeil. Il suffira de demander à votre pharmacien. Les choix peuvent se faire également selon notre goût :

  • l’aubépine et les feuilles de valériane pour les angoisses
  • la verveine, la fleur d’oranger, la camomille, le tilleul, les feuilles de corossol… qui ont une action sédative

Grossesse

La tisane de feuilles de framboisier

Elle convient aux femmes enceintes, particulièrement le dernier mois de grossesse pour faciliter l’accouchement et aide à enrichir le lait maternel grâce à ses minéraux.

Elle prévient les fausses couches et les hémorragies.

Dina

21Oct/16

En automne, n’oublie pas de prendre soin de toi

Lorsque le froid gagne un peu plus de terrain, il faut aider notre corps à s’adapter. Comme chaque année, on prédit l’hiver le plus froid depuis 100 ans. On ne sait pas encore si ça sera le cas en 2016. Certains soulignent tout de même que l’hiver 2016-2017 sera moins doux que le précédent.

Pour l’heure, prenons ou reprenons quelques bonnes habitudes pour affronter les changements de l’automne avant de nous attaquer au grand méchant hiver. Voici quelques bons gestes à maintenir ou à reprendre cet automne :

Ne pas oublier d’aérer son intérieur

Aérer permet de baisser la pollution intérieure en renouvelant l’air.

Prenons l’habitude d’aérer au moins 10 à 15 minutes par jour, de préférence quand on est sur le point de sortir ou quand on rentre. De cette manière, on est déjà chaudement habillé et on ne risque pas de prendre froid.

En plus, d’aérer, on peut également installer un purificateur d’air ou encore un diffuseur d’huiles essentielles (huiles essentielles d’eucalyptus etc…).

Par ailleurs, n’oubliez pas d’humidifier l’air asséché par le chauffage en mettant de l’eau dans votre saturateur.

Ne pas oublier de s’hydrater

Si notre corps sait réclamer de l’eau par temps de fortes chaleurs, nous oublions souvent de nous désaltérer lorsqu’il fait froid. Il faut continuer à boire suffisamment d’eau pour éliminer les déchets de notre organisme.

En plus de l’eau, en automne, certaines infusions peuvent aider notre organisme à la transition : menthe.

Manger de manière à se renforcer

En automne, les légumes verts cuits et les lentilles sont fortement conseillés, sans oublier les tartes aux fruits.

Le raifort et les épices comme le gingembre sont aussi nos alliés en automne.

Par ailleurs, certains entament la saison par des régimes détox ou des cures de vitamines, notamment la vitamine C qu’on retrouve dans les agrumes, le Kiwi, les poivrons, etc.

N’oublions pas aussi de varier le plaisir en usant des différentes ressources de saison : châtaigne, coing, figue, noix, poire, pomme, raisin, brocoli, carotte, champignon,chou, courgette, échalote, fenouil, potiron, etc.

Continuer une activité sportive régulière

Continuer à se défouler sur le tapis de course ou en faisant deux séances de jogging hebdomadaire. Sans pratiquer une activité sportive intensive, s’accorder au moins deux bonnes heures de sport par semaine reste suffisant.

Par ailleurs, ne pas se priver d’une bonne balade pour un bol d’air frais sous la lumière du soleil lorsqu’il fait beau. Il est important tout de même de rester à l’écoute de son corps pour ne pas en faire trop.

Prendre soin de son corps

Prendre soin de sa peau en automne, c’est l’hydrater et la nourrir. Si la peau dans son ensemble a besoin de soins, certaines zones sont particulièrement vulnérables. Il s’agit du visage, des lèvres et des mains. Il ne faut pas hésiter non plus à s’offrir des séances de massage pour se détendre.

Il est recommandé de se gommer le corps une fois par semaine et le visage deux fois par semaine. Appliquer également deux fois par semaine un masque hydratant sur la peau.

Il faut prendre soin du corps avec des crèmes hydratantes. Des crèmes naturelles à base de Karité feront très bien l’affaire.

Pour le visage, il faut remplacer son gel hydratant par une crème plus hydratante tout en veillant à respecter la nature de la peau du visage (peau grasse ou sèche).

Continuer l’usage de l’écran solaire.

Prendre soin de ses lèvres avec un baume à lèvres hydratant.

Soigner également ses mains avec une crème revitalisante pour les mains.

Pour limiter l’inévitable chute des cheveux en automne, le mot d’ordre est de nourrir et d’hydrater tout en apportant des soins revitalisants au cuir chevelu. Ne pas oublier de se masser le cuir chevelu pour activer la circulation sanguine. Si vous aimez les produits naturels, l’huile de ricin, l’huile de coco bio, le beurre de Karité et l’huile d’argan seront alors vos meilleurs alliés.

Dina