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20Mar/17

Le bonheur n’est pas ailleurs

Célébrée pour la première fois en 2013, la journée internationale du bonheur est l’occasion de souligner que tout le monde aspire à être heureux, épanoui, à vivre « à l’abri du besoin, de la peur, en harmonie avec la nature ». Cette journée du bonheur est célébrée ce 20 mars et elle coïncide avec l’équinoxe du printemps. Il ne s’agit pas pendant cette journée de se forcer à être heureux. Mais il serait intéressant de réfléchir à ce qui fait notre bonheur.

Le bonheur est défini couramment comme étant l’état de la conscience pleinement satisfaite. Chacun définit les termes de son bonheur. Même si pour tous, un minimum de bien-être physique et d’équilibre est nécessaire pour l’atteindre. Cependant, le bonheur ne se limite pas à être bien dans sa peau. Pour définir notre bonheur, il faut comprendre ce qu’est le bonheur, connaître le cheminement personnel qui nous y mène. Il faut savoir le distinguer de toutes les notions qui gravitent autour, comme la satisfaction, le plaisir, la joie, la béatitude.

Ne confondons pas Satisfaction et Bonheur

On définit machinalement le bonheur comme la satisfaction d’un désir. Mais cela limiterait le bonheur à quelque chose de matériel. Le contentement qu’on éprouve en étant satisfait ne suffit pas à définir le bonheur.

Ne confondons pas Plaisir et Bonheur

Le plaisir est l’ensemble des sensations agréables liées à la satisfaction de nos besoins fondamentaux. Il serait simple de croire qu’être heureux c’est uniquement combler ses différents désirs : désir de nourriture, désirs sexuels, désir de confort…

Il serait également insensé de réduire le bonheur à une accumulation de plaisirs. C’est à juste titre que Barbey d’Aurevilly considère que « le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages. »*

Il est vrai que pour beaucoup, le bonheur est un état où la somme des plaisirs physiques et psychologiques est supérieure à celle des déplaisirs. Mais c’est négliger le fait qu’un seul désir non réalisé peut entraîner une frustration, empêchant le bonheur, alors que bien d’autres désirs trouvent un plein accomplissement.

Ne confondons pas Joie et Bonheur

La joie est une réaction à un événement de l’environnement, la joie a donc un cause extérieure. Or, le bonheur n’est pas ailleurs, il provient de notre propre intérieur. Selon Cicéron, « le bonheur vient de l’âme seule. »

De plus, on peut éprouver des joies malsaines comme celle de la vengeance ou tirer de la joie de l’échec d’autrui. Mais ces joies malsaines ne concourent pas à notre plein épanouissement.

Ne confondons pas Béatitude et Bonheur

Si le bonheur ne se limite pas à la joie, au plaisir ou à la satisfaction, il ne faut pas en faire non plus une chimère impossible à atteindre. Ne surestimons pas le bonheur, ne le prenons pas par exemple pour la béatitude.

La béatitude est un état psychologique si fort que l’on se sent transcendé. La béatitude est aussi une notion à laquelle il est souvent fait allusion dans la religion chrétienne. Elle ne serait alors pas de ce monde mais plutôt un don divin.

Bien-être et bonheur

La psychologie positive ne s’emploie plus vraiment à définir le bonheur, ce concept difficilement saisissable. Elle se contente d’essayer de poser les contours du bien-être. La question de savoir si ce dernier est subjectif ou composé de critères objectifs continue de diviser. Un fragile accord est néanmoins trouvé sur six dimensions qui conditionnent notre bien être (selon Martin Seligman) : avoir une bonne santé, trouver un sens à sa vie, être bien entouré-e, s’accomplir, s’engager, avoir des émotions positives.

Si la psychologie ne s’emploie plus à une définition universelle du bonheur, elle encourage chacun-e à définir les termes de son bonheur. Il faut vraiment, personnellement, se poser la question de ce qui nous mènerait au bonheur. Une fois cette recherche effectuée, il ne nous resterait qu’à emprunter le chemin de notre bonheur. Alors, qu’attendons-nous pour être heureux-ses ?

Dina

Lecture : Vivre Heureux de Christophe André – Psychologie du bonheur. Ed. Odile Jacob

*Ban Ki-moon

26Oct/16

Nous n’avons pas les mêmes valeurs

Les valeurs sont des principes auxquels doivent se conformer les manières d’être et d’agir. Chaque société dispose de la sienne. Néanmoins, il est des valeurs qui sont reconnues universellement.

À l’image de chaque société, chaque individu devrait définir son socle de principes. Bien sûr, on peut puiser dans les valeurs propres à sa culture pour définir les siennes propres. Mais pas uniquement. Notre vécu, notre connaissance de notre propre personnalité, notre sensibilité, notre penchant naturel sont autant d’éléments qui rentrent en compte dans la définition de ces règles.

Ces valeurs peuvent être aussi définies par la négative : ce sont les qualités auxquelles lorsqu’on se soustrait, on se sent profondément meurtri ou on a l’impression de s’égarer. Ce sont les principes auxquels déroger nous ferait perdre notre estime de soi. Il est vrai qu’on peut la retrouver pour peu qu’on fasse le cheminement de se pardonner nous-mêmes.

Montée d’escalier – Conçu par Javi_indy – Freepik.com

Limiter ses valeurs à celles dans lesquelles on a été élevé, c’est refuser de progresser. Certes, les valeurs dans lesquelles on a baigné dans nos familles finissent souvent par devenir les nôtres. Mais si elles ne nous représentent plus vraiment, doit-on se forcer, par pure tradition, à les suivre ? C’est exactement comme pratiquer une religion sans avoir la foi. Se mentir à soi-même, se faire subir sa propre hypocrisie, c’est un moyen sûr de s’égarer.

En définitive, nos valeurs devraient être en adéquation avec qui nous sommes vraiment. C’est sur ce socle que nous établiront notre développement personnel et qui sait, notre success story. Ne laissons donc pas n’importe qui remettre en question nos valeurs. C’est à nous que revient le privilège de les redéfinir, le cas échéant. L’on comprendra bien tout de même que ce ne sont pas des choses qui doivent varier d’une semaine à l’autre.

Si nous ne les avons pas encore définies, il serait temps de mûrir la question. Sur une feuille, inscrivons une dizaine de principes, une sorte de 10 commandements sans lesquels nous nous sentirions aliéner.

Par ailleurs, les autres ne doivent pas être tenues de se plier à nos valeurs. Bien entendu, il est essentiel de partager un certain nombre de principes avec son entourage pour se sentir à son aise avec celui-ci. Néanmoins, obliger les gens qui nous entourent à adhérer à nos valeurs ne ferait que les éloigner de nous ou les aliéner. Il est vrai que nous n’aurons pas toujours les mêmes valeurs que ceux avec qui nous interagirons au quotidien. Faut-il pour autant créer une hiérarchie des valeurs et les condamner sur cette base ? Gardons à l’esprit qu’il y a une différence entre le fait d’avoir des principes et celui d’être fanatique !

Pourquoi doit-on définir ses valeurs ?

  • Nos valeurs nous guideront dans le choix de votre entourage
  • Nos valeurs nous permettront d’identifier vers qui ne pas aller
  • Nos valeurs conditionneront nos décisions
  • Nos valeurs nous guideront vers les causes qui nous conviennent
  • Nos valeurs feront de nous des personnes estimées
  • Nos valeurs nous motiveront
  • Nos valeurs nous aideront à cultiver notre charisme
  • Nos valeurs nous permettront de nous situer par rapport à la société
  • Nos valeurs seront le moteur de nos opinions
  • Nos valeurs jouent un grand rôle dans la construction de notre estime de soi

Dina