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22Nov/16

Les premiers sésames de la réussite d’un projet

Vous connaissez peut-être cette histoire qui ressemble légèrement à celle du vilain petit canard avec une fin moins réjouissante : « Il était une fois un passant bien intentionné qui trouva un œuf tombé d’un nid sur sa route. Il le ramassa et le déposa dans le premier nid à sa portée. Il s’agissait d’un nid de poule de prairie. Or, l’oeuf tombé était un œuf d’aigle. L’oiseau vit ainsi le jour au milieu d’une couvée de poules de prairie. Il apprit à se déplacer comme elles, à manger comme elles, à vivre comme elles. Un jour, il vit un aigle fendre les airs de ses ailes et se prit à rêver d’être un aigle. Mais bien vite, un de ses congénères, se croyant bienveillant, lui rappela qu’il est une poule de prairie et que les poules de prairie ne pouvaient s’élancer aussi haut dans le ciel. L’oiseau se résigna, malgré l’appel de l’air, à vivre toute sa vie comme une poule de prairie, à ne pas suivre son instinct d’aigle. »

On imagine bien comme est triste une vie d’envies inassouvies. Il devait être difficile pour cet aigle, prisonnier d’une vie de poule de prairie, de ressentir probablement toute sa vie sa vraie vocation sans avoir le courage de l’embrasser. Il n’est pas évident de sentir un appel à la grandeur en soi et devoir l’étouffer.

Brider ses rêves, c’est parfois frustrer sa destinée, enfouir à tout jamais ses chances de s’épanouir pleinement dans l’existence. Osons, contrairement à cet aigle, ne pas écouter les voix qui tendent à nous restreindre. Prêtons plutôt attention à celles qui nous poussent à nous dépasser. « Tu peux tout accomplir dans la vie si tu as le courage de le rêver, l’intelligence d’en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mené à bien. », selon Sidney A. Friedman.

Il faut avoir le courage de ses ambitions

Aucune ambition n’est trop grande si on se donne les moyens de la réaliser. Avant tout, ayons le courage d’entendre vraiment cette voix intérieure qui nous pousse à vouloir réaliser de grandes choses. Pour l’entendre, il faut le vouloir.

Notre entourage peut parfois être un frein à ses envies. Pensant souvent bien faire, il nous montre nos limites. Ce n’est pas forcément mauvais. Il nous fait prendre conscience des obstacles à contourner. Cependant, n’abandonnons jamais parce que des gens qui prétendent nous connaître nous disent que cela nous est impossible.

Il est parfois nécessaire de se couper des voix qui persistent à nous tirer vers le bas pour concevoir nos potentialités. Avoir le courage de rêver, c’est inévitablement vouloir se donner les moyens de réaliser ses rêves, qu’importe les sacrifices requis.

Il faut tout de même rester réaliste pour concrétiser ses ambitions

Il est bien vrai qu’il faille l’ajuster avec la réalité en évaluant d’une part, nos capacités concrètes et d’autre part, les options qui s’offrent à nous pour rendre notre rêve réel.

Notre volonté : cet allié de tout instant

En une phrase, Confucius résume assez bien le rôle primordial de la volonté dans notre existence : « la vie de l’homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard ».

Nos désirs ne deviennent réels que lorsque notre volonté les soutient sans faille. Notre volonté conditionnera l’énergie et le travail investi dans notre réussite. Avoir un désir sans la volonté nécessaire pour le mettre en œuvre, c’est condamner ce désir à nous ronger avant de s’éteindre.

Anya

20Nov/16

Entre rêve et réalité

Être rêveur-se, être ambitieux-se, oser vouloir l’impossible a quelque chose de magique. Ne serait-ce d’ailleurs pas l’un des messages les plus véhiculés par Disney : croire en ses rêves sur fond de musique émouvante, avec un héros qui finit toujours par réaliser l’inédit.

Disney omet pourtant souvent de nous dire comment arriver concrètement à réaliser nos ambitions. Et l’on sait que dans la vraie vie, les fées ne courent pas les rues, les héros non plus. Le seul génie sur lequel il faudra compter pour combler nos vœux, c’est nous.

Faut-il continuer à croire en nos rêves quand ils nous égarent ? Certains grands rêves peuvent nous posséder et nous détruire lorsque nous ne nous donnons pas les opportunités de les réaliser. Que ce soit faute de nous hisser à leur hauteur ou que ce soit le fait que nous ne soyons pas taillés pour, il est dévastateur d’avoir des prétentions hors de portée.


Le tout n’est pas d’être ambitieux-se, il faut se donner les moyens de réaliser ses ambitions. Pour cette raison, sachons confronter nos ambitions à la réalité. Pour qu’elles se concrétisent, il nous faut les projeter afin de leur donner corps. Cette confrontation au réel peut en quelque sorte nous servir à comprendre que notre ambition n’est pas réalisable. Il faut alors pouvoir se résoudre à définir à nouveau un autre plan, une autre ambition. Qu’on ne s’y méprenne pas, il ne s’agit pas de revoir ses espérances à la baisse mais de les articuler autrement.

D’aucuns nous diraient de ne pas croire en nos rêves, de croire surtout en nous-mêmes. Croire en soi, c’est d’abord se connaître avec ces capacités et ses limites. Croire en soi, c’est aussi se pousser hors de ses limites tout en ayant conscience de celles-ci, c’est apprivoiser sa destinée. Ne nous accrochons pas futilement à des obsessions puériles. Soyons réalistes ! « Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles » William Arthur Ward.

Rêver par exemple de devenir chanteuse sans avoir la voix qui va avec une telle vocation, ni un sens artistique peut par exemple être une prétention périlleuse. Il faut se connaître et pouvoir se comprendre pour se situer par rapport à sa quête. Dans ce cas, revoir ce qu’on aime dans le fait d’être chanteuse permettrait de se donner une nouvelle trajectoire. Serait-ce la célébrité, définissons une autre carrière plus fidèle à nous-mêmes pour l’atteindre, serait-ce la connexion avec un public, cherchons un autre idéal qui s’y prête.

Par ailleurs, on aura beau avoir le talent pour réaliser notre pari fou, le manque de volonté aura raison de nous. Si l’on se contente de fantasmer sur notre idéal sans travailler, avec toute la magie autour de nous, il sera impossible de rendre notre ambition réelle. Si cette dernière nous tient à cœur, une fois que nous l’aurons confrontée au réel seulement, nous devons établir nos premiers projets pour un début de concrétisation.

Il est important quelque soit le stade où on en est dans sa vie de garder à l’esprit que les ambitions ont un prix. Il ne suffit pas d’y croire, il faut y travailler dur, y consacrer son énergie et parfois accepter d’essuyer quelques échecs sans baisser les bras. N’oublions pas que « notre vie vaut ce qu’elle a coûté d’efforts. » François Mauriac.

Anya

07Avr/15

En Avril, montre-toi sous ton meilleur profil !

Ce quatrième mois de l’an de grâce deux mille quinze s’écoule déjà et je ne peux m’empêcher de remarquer ceci : lorsqu’il sera fini, le tiers de l’année se sera envolé.

Profil de femme

Alors ce mois d’avril, jetons un coup d’œil aux promesses, aux résolutions du début d’année. Étudions encore leur faisabilité en toute objectivité et travaillons à réaliser nos rêves.

Il est vrai que 2015 a des relents d’apocalypse, au regard de tous les actes terroristes perpétrés aux quatre coins du monde. Mais comme me l’a fait remarquer une personne ce week-end : « Il y a des gens merveilleux en ce bas monde mais malheureusement nous entendons surtout parler des corrompus et tordus de tous genres ! » Il nous appartient donc de faire le tri.

Laissons peu de place dans notre entourage, dans notre esprit, aux gens qui nous tirent vers le bas. La vie est courte ; même si on croit en avoir neuf, il serait temps de nous concentrer sur le positif, de rentabiliser la portion du temps qui est la nôtre.

« Ma portion du temps :

Le sable s'écoule dans un sablier.

De la coupelle offerte, dans le creux de ma main, j’ai soustrait de l’éternité une portion sans mesure. Insaisissables, fuyantes, mes secondes s’écoulent ; Sans prise sur elles, je les croque comme je peux : des fois, à pleines dents, ivre du jus dégoulinant ; des fois, du bout des lèvres, remplie de nostalgie.

Que je cours, que je marche, ma portion s’épuise.

J’ai beau la retenir, J’ai beau la rationner, ma portion m’échappe. Le décompte est ininterrompu, son terme inconnu. Il n’y a qu’une offre, la coupelle ne passera plus. J’ai saisi ma part ; je veux tirer des fleurs temporelles, je veux tirer à tout prix la sève des saveurs éternelles! »

Mirinda-Marc

14Fév/15

Mettez les voiles !

Au détour d’une ruelle, j’ai croisé une ancienne camarade de lycée, une véritable artiste. C’était un plaisir absolu de la revoir. Je nous ai projetées dans le passé, je me suis souvenue des magnifiques portraits qu’elle faisait, de ces aquarelles aux personnages vivants, de ses poèmes aussi, de son rêve de vivre plus tard « d’une manière ou d’une autre » de son art, de cette force qu’on avait de croire en nous, en nos ambitions…

Une jeune femme rêve, délaissant ses livres d'école.
Que sont devenus nos rêves ?

Cela fait si longtemps ! Je sais désormais qu’elle travaille dans une banque. Je lui ai tout de même demandé si elle dessinait toujours aussi bien, je l’ai vue baisser ses yeux puis relever son visage en disant « je n’ai plus le temps, on ne fait pas toujours ce qu’on aime dans la vie, tu sais ».

Pourquoi ? Évidemment, je ne lui ai pas posé la question ! Son visage débordant de remords et de tristesse m’a obligée à aborder tout de suite un autre sujet de conversation. Mais je n’ai cessé d’y penser le week-end durant. Pourquoi ne fait-on pas toujours ce qu’on aime ? Pourquoi devrait-on, tels des automates, courir à des activités sans autre intérêt qu’alimentaires, en délaissant ce qui nous passionne réellement.

N’est-ce pas Confucius qui disait « choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ? » Nous sommes tentés de prime abord de dire qu’à notre époque, ce propos de Confucius n’est pas réaliste. On est déjà assez chanceux de trouver un travail qui paye nos factures, qu’il corresponde ou pas à nos études, à nos talents ou à nos envies. Mais cela suffit-il ? Peut-être que de nos jours, en plus du travail qui nous nourrit, il faille celui qui nous captive.

Vous êtes vous déjà demandés ce que vous seriez devenus si vous aviez suivi vos rêves ? Si cette question ne vous remplit pas d’amertume, il se peut que vous soyez sur la bonne voie pour une vie épanouie. Sinon, que vous dire ? Sachez simplement que « dans vingt ans, vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus ! Mettez les voiles ! Explorez ! Rêvez ! Découvrez ! » C’est Mark Twain qui le dit et moi, je vous invite simplement à y réfléchir.

MM